La santé constante de tous les colons, dit le consul, proleste hautement contre les accusations dont la côte de Sanlo- Thomas a été l'objet, et, pour ma part, je désire jouir toujours d'un semblable cli mat; car il est impossible d'en trouver un qui subisse moins de changements. Ce climat ne le cède en rien celui d Italie, il se rapproche beaucoup de celui de Con- stantinople pour la régularité de la tem pérature. Le consul belge annonce, en même temps, que le mécontentement causé par le défaut d'ordre et par la privation de beaucoup d'objets nécessaires, a cessé; que selon les instructions de la compagnie, un conseil colonial, sous la présidence du père Walle, a pris jusqu'à l'arrivée du nouveau directeur de la direction de la colonie, où l'ordre troublé d'abord est rétabli. Le consul regrette de ne pouvoir entrer dans des détails sur les productions qui peuvent servir la vie matérielle. Elles sont nombreuses, et chaque jour les colons découvrent dq> nouvelles ressources dans les racines ejdes plantes dont ils ignorent le nom. M. Cloquet espère donner des renseig nements étendus sur les travaux commen cés et sur ceux qui restent faire, par le courrier de la Havane. HOLLANDE. La Haye, 10 février. Dans la séance de vendredi, la seconde chambre des états-généraux a adopté le projet da loi, tendant couvrir le déficit des années 1841,1842 et 1843. Vingt neuf membres se sont prononcés pour et vingt- cinq contre le projet. La discussion du projet relatif au déficit de 1844 et 1845 est ajournée indéfiniment. FRANCE. Paris, le 11 février. M. l'archevêque de Toulouse vient de publier un mémoire qu'il adresse au roi en son conseil et aux chambres, eu faveur de la liberté d'enseignement. On remarquait ce malin un mouve ment extraordinaire l'ambassade d'Espa gne et au ministère des affaires étrangères. Le bruit est répandu que l'insurrection a fait des progrès très-sérieux dans plusieurs villes du midi de l'Espagne et qu'Olozaga qui était resté en Portugal, est venu se mettre la tête des insurgés. Il est difficile du reste de savoir au juste ce qui se passe en ce moment Madrid, car le gouverne ment de Gonzalez Bravo arrête toutes les correspondances qui lui sont hostiles et notre gou vernemen t ne publie desdépêches qu'il reçoit que les passages les moins défavorables au parti qui régnent ce mo ment Madrid. On assure qu'il y a deux jours la reine Marie-Christine a eu une très-longue conférence aux Tuileries avec lord Cowley en présence du roi. Paris et la banlieue sont gardées en ce moment par 27 régiments dont 21 infan terie et 6 de cavalerie. On compte en outre 4 compagnies de vétérans 3,500 gardes municipaux et la gendarmerie, formant en tout, un effectif de près de 70,000 hom mes plus 20 forts, dont 12 sont en état d'être armés. La dernière révolution de Lahore paraît avoir déterminé tous les officiers européens que le célèbre Runjet-Sing avait eu l'habilité de s'attacher, quitter ce pays. Le dernier bateau vapeur de Cal cutta, arrivé Suez le 11 janvier, avait au nombre de ses passagers Je général Avila- bile, qui retourne Naples, son pays natal. Les généraux Court et Vanlura devaient le suivre de près en Europe. ANGLETERRE. londres, 9 février. L'audience de la cour du bancde la reine de Dublin du 7 février, a été occupée par la république du solliciteur-général, dont la suite la fin de l'audience, a dû être ren voyée au lendemain. Le fils du général Hudson-Lowe, décédé dernièrement, dément la nouvelle suivant laquelle son père aurait laissé des mémoires sur son séjour Ste-Hélène. Il ajoute que sir Hudson-Lowe a seulement conservé des copies de toutes les corres pondances et de tous les documents qui concernent celte époque. Des lettres de la Havane annoncent qu'une nouvelle insurrection aéclaté parmi les esclaves, et que non moins de 500 de ces pauvres créatures ont été tuées sur la place. Les journaux havanais annoncent ce fait en quelques lignes et sans un mot de commisération pour les infortunés qui ont perdu la vie dans cette horrible bou cherie. ESPAGNE. Madrid, 5 février. Le ministère paraît vouloir imprimer l'épouvante, dont la rigueur et les impi toyables conclusions répugnent aux mœurs de notre époque. On lit dans le Pliare des Pyrénées du 7 février Par suite du désarmement de la milice de Saint-Sébastien, l'ayuntamiento s'est assemblé, et a décidé de présenter immédiatement sa démission, que le chef politique ne s'est pas cru autorisé, d'après la nouvelle loi, accepter. On écrit de Barcelone, sous la date du 2 février La nouvelle de la démission du général Concha a produit Barcelone un très-fàcheux effet sur les officiers de l'armée. Le général baron De Meer insiste de nouveau auprès du gouvernement pour que le général Pavia continue rester au près de lui. Nous recevons, par voie extraordi naire, des nouvelles de Barcelone du 5 et de Valence du 1". Le capitaine général Roncali devait quitter le même jour cette ville pour aller bloquer Alicante. Le baron De Meer faisait embarquer Barcelone des troupes qui devaient appuyer les opé rations du général Roncali. MM. Falcon et Barcaiztegui, anciens aides de camp d'Espartéro, se rendant Madrid, sont arrivés Irun. Le gouverneur leur a interdit de continuer leur voyage^ ils ont dû, en conséquence, revenir Bayonne. y Deux membres de la junte d'Alican»/ ont été faits prisonniers. On espère qu^^ leur interrogatoire pourra jeter quelque lumière sur le sens et l'esprit de la faction. L'infant don François de Paule, est indisposé; on espère que cette indisposition* n'aura pas de suite. Voici quelques nouveaux détails re latifs l'insurrection d'Alicanle; ils sont extraits des dépêches reçues aux ministè re de l'intérieur et de la guerre le pre mier employé du gouvernement politique d'Alicanle, resté fidèle au gouvernement de la reine, dit que le mouvement a été motivé par la conduite déloyale du secré taire du chef politique de cette province. L'ordre adressé au capitaine-général du capitaine district, par le ministre de la guerre, contient ce qui suit Votre Ex cellence ne doit pas être retenue par la crainte de représailles dont pourraient vous menacer les insurgés, car, bien que S. M. voit avec douleur que quelques per sonnes fussent victimes des partis, elle reconnaît, cependant, qu'il est de nécessité que la loi et la vindicte publique soient une vérité. La nouvelle circule que le fameux Cabecilla Arévalo a réparu dans le Mest- rago; il est accompagné de vingt officiers carlistes venus de France. Il n'y a pas de doute que ces rebelles se préparent quel que entréprise. (Eco del Comercio, 4 février.) Ces jours derniers, M. Bulwer, mi nistre plénipotentiaire de S. M. britanni que Madrid, a donné un dîner MM. d'Arguelles, Ferrer et Tejada, amis intimes de M. Olozaga. (El Corrcsponsal, 4 fév.J Une lettre particulière d'Espagne qu'on nous communique l'instant nous annonce que le ministre de la guerre a envoyé l'ordre de fusiller les 30 prison niers saisis Alcoy. La dépêche ajoute Ne vous laisser intimider par aucune considération. ITALIE. On mande de Rome, 26 janvier La plus jeune fille de Lucien Bonaparte, la princesse Constance, âgée de 24 ans, vient d'entrer dans le couvent de nonnes français du Sacré Cœur de Noire-Dame sur le mont Pincio. A cause de ses capacités extraordinaires, ses supérieures l'ont des tinée aller fonder dans quelque temps une succursale de leur ordre Varsovie, en y introduisant d'importantes modifica tions. Un autre enfant de Lucien, le prince Musignano, qui n'a que des ressources médiocres, vit ici dans la sphère de la bourgeoisie. Deux de ses frères habitent la Toscane. Leur père avait vendu aux enchères la plus grande partie de ses villas et de ses palais. - - -g ISEk l.NniAi: k I A(i. Ç-Jje Administrajie derlÇ^crlyke Godshuizen A&ÇQhe, zal den Maendag^0 Maerle toeko- tSèwjfëXs nio^fc/is içn riegéo', nren in haere Zitiiùç-Zael- in bçïji Belle Godshim Uy$àÙgwaete nV V8iverpàclrten oni seffens in te tredeh- 4/ hevl^jf/r 76 nren 82 ceri- ttàren Zaeyland, gelegen ter gemeente Hollebeke, thans gebruikt door Karel Lannoydie dacr

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3