HOFSTEDE, d'un panier d'œfs sur lequel était écrit le mot fragileavait cru devoir porter d'abord sa destination ce second dépôt, qu'il croyait être le plus précieux; 6.000 dollars (30,000 francs) de récompense avaient été offerts pour le recouvrement du trésor perdu. Plus d'un mois s'était écoulé, pen dant lequel les soupçons s'étaient successi vement portés sur une douzaine de per sonnes. La police était lasse de ses inutiles recherches, lorsque, dans la soirée de vendredi dernier, la fameuse malle a tout coup été retrouvée par un des hasards les plus.étranges. La somme de valeurs réalisables était de près de 50,000 dollars. Au nombre des billets, il s'en trouvait un de 500 dollars de la banque commerciale de New-York. C'était le seul dont on eût pu donner le signalement, c'est-à-dire les lettres, numé ros et signatures qui mettaient même de le reconnaître. Or, vendredi soir en réglant ses comptes, la Banque de New-York en voya la Banque commerciale ce même billet, qui fut aussitôt reconnu par le cais sier. On alla aux informations, et de rico- chot en ricocbot, on arriva jusqu'à un Allemand nommé Lachner; qui la veille, avait donné le billet une maison de commerce en payement de marchandises. Lachner fut bientôt trouvé; sa maison située au n°32, Rivington-Street, fut fouil lée, et sous un lit on découvrit la précieuse malle dans laquelle se trouvaient environ 47,000 dollars, c'est-à-dire presque tous les valeurs réalisables. Le reste avait été dépensé par Lachner en achats de mar chandises et en frais de noces, car il s'est marié peu de jours après avoir commis le vol. Ce misérable ayant été conduit la prison des Tombes-Egyptiennes, on l'a trouvé quelques jours après mort dans son cachot. Il a dressé son bois de lit contre le mur et s'est pendu l'aide d'un mou choir. Le lit n'étant pas assez élevé, Lachner a dû replier ses jambes pour ne pas toucher le plancher. Un crime horrible a été commis, avant-hier matin rue S'-Nicolas, faubourg SVAntoine; voici dans quelles circonstan ces M. Pontadi, sculpteur, avait, dans la maison n° 20, de cette rue, ses ateliers et son logement. Indépendamment des ou vriers qu'il occupait au dehors, il avait chez lui demeure trois apprentis qui étaient nourris et logés; parmi ceux-ci, deux étaient d'humeur douce et faisaient tous leurs efforts pour mettre profit les leçons du maître; le troisième, nommé Armand, âgé de 17 18 ans, avait le ca ractère plus difficile la moindre observa tion lui déplaisait; il avait même, la suite de quelques reproches, déserté l'atelier; mais, sur les bienveillantes instances de M. Pontadi, il avait consenti y rentrer. Hier, entre quatre et cinq heures du matin, le jeune Armand, saisissant le mo ment où ses camarades étaient encore en dormis, s'arma d'une hache fraîchement re passée, entra sans bruit dans la chambre de son maître qui dormait d'un profond sommeil, et lui asséna sur la tête un violent coup de l'arme meurtrière qu'il tenait la main. Le coup fut terrible et lui ouvrit le front en deux parties Réveillé par cette attaque, la victime ne put proférer aucune parole; mais, par un mouvement machinal, elle porta aussitôt la main sur la blessure, et au même instant un second coup, porté avec la même vio lence, coupa net deux doigts de la main. Enfin, après avoir porté un troisième coup, l'assassin descendit dans la cour, y resta caché pendant quelques instants, et vers cinq heures, au moment de l'ouver ture de la porte de la rue, il sortit et alla droit au corps de garde de la place de la Bastille où se trouvaient plusieurs sergents de ville. En entrant, il dit aux agents de la force publique Je viens vous dénoncer un assissinat commis il y a quelques ins tants, rue Saint-Nicolas. 20; l'assassin c'est moi, la victime c'est mon maître; si vous en doutez, venez avec moi et je vous prou verai ce que j'avance. Malgré l'étrangelé de cette déclaration, les agents s'assurèrent sur-le-champ de sa personne, et remarquè rent en effet plusieurs taches de sang sur ses vêlements; le commissaire de police du quartier, instruit de ce fait, se rendit en toute hâte sur les lieux, et constata la cruelle vérité du récit fait par l'assassin. Le crime a été commis avec tant de ra pidité et de sang-froid, que Mmo Pontadi, qui couchait dans une chambre voisine de celle de son mari, avec son jeune enfant, n'a rien entendu, et n'a connu cet exécra ble forfait qu'à l'arrivée des agents. L'état de M. Pontadi était horrible voir, cepen dant, malgré l'extrême gravité de ses bles sures, il respirait encore, mais il ne pouvait articuler aucun mot. Des médecins furent appelés sur-le-champ et lui prodiguèrent les secours de l'art. Dans la journée, M. le procureur du roi s'est rendu sur les lieux, et l'instruction judiciaire a commencé immédiatement. L'assassin, interrogé, a persisté dans ses premiers aveux avec une sorte d'affec tation; comme un meuble avait paru forcé et qu'une somme de soixante francs avait été trouvée en sa possession, on l'accusait d'avoir volé cette somme; mais il a soutenu que cet argent était sa propriété. Il a été écroué et mis la disposition de la justice. Quant M. Pontadi, les secours de l'art ont été impuissants pour le conserver la vie; il a cessé de vivre ce matin après une agonie de vingt-quatre heures. Ce triste événement a répandu la cons ternation chez une grande partie des habi tants du faubourg Saint-Antoine, où M. Pontadi était connu sous les meilleurs rapports, et estimé de toutes les personnes avec lesquelles il était en relition. GRÈCE. On a reçu par la voie de Trieste, la fin du projet de constitution de la Grèce. En voici les clauses principales Les députés sont élus pour trois ans. Si, dans cette intervalle, ils sont chargés par le gouvernement de fonctions rétri buées, ils sonÇsujetsà réélection. Pendant toute la durée des sessions/? chaque député recevra par mois une inl^ demnité de 250 drachmes. t v Les sénateurs sont nommés, sur la pro position du conseil des ministres, par le roi et pour dix ans. Le nombre en est fixé 27, mais le roi peut l'élèver jusqu'à 40. Les Grecs seuls qui ont occupé longtemps de hautes fonctions, qui ont été membres de l'assemblée nationale, ou ont rendu de grands services au pays et ont atteint leur quarantième année, peuvent être nommés sénateurs. Le fils du roi et le successeur au trône entrent, 18 ans, dans le sénat. Les membres de cette assemblée reçoi vent un traitement annuel de 6,000 drach mes; mais on déduit de cette somme le montant du traitement qu'ils perçoivent en ^ertu d'autres fonctions. La loi sur le sénat sera révisée en 1855. Les ministres ont libre accès dans les chambres. La chambre des députés a le droit de les mettre en accusation devant le sénat. YERKOOPING VAS EEUE ERVEN EN ZAEYLANDEN UlUKUlKl IK1 Den Notaris LTTPC?»"vcrbhjvende te Ledcghem, zal volkomentlgk toewyzen Woensdag 28"1 Februarius 1844, ten twee ucrcn narniddag, in de afspanning genoemd Hôtel des Flandres, bewoond door jojfrouiv Maria Deltour, weduwe van den lieer Petrus- Leonard, Groote Merktbinnen de stad Meenende Goederen volgende, te wclen Ingesleld per koop en te gader bedrae- gende 25,850 francs. Ingesleld 1,500 francs. iuQcsleld per koôp en te Sàemen bedrac- :rZ§7 i, 4,5(iû francs. SCHOONE EN GOEDE in de gcmeentcn van «WO.H-t— Onder de 6 eerste en de 11", i2en, i3cn en li'" koopen. Eene Hofslede, saeinengesteld van Woonhuys, KoeystalSckeur, Wagenhuysen, Peerdenstal, Ovenbeur, voordere Gebouwen eu 9 hectaren 75 aren 45 cenliaren bebouwdeu Grond, Hofplaets, Boomgaerd, Logîing, goede Zaeylanden en Meerschengestaeo en gelegeu in de geineenten van Meenen en Moorseele by de kassey van Meenen naer Rousselaere, gebruykt door Francise us- Joseplius Kinl, aen de jaerlyksche pagtsom van g63 francs 80 cen time!) boven de grondbelastingen. Deéze Hof- stede waervan den kooper het vry gebruyk zal bebben den ien October i844, paelt namentlyk aen eygendommen van de Heeren Dubus- D'Hollebeke en Huysman- D'Annecroix, 00k aen eygendommen van den beer Presinte Doornyk. Onder den 7,n Uoop. Twee partien Zaeyland. te saenien inhoudende een hectare 2 aren 5o centiaren, gelegen te Moorseele, gebruykt door Andréas Gheysen. Onder de 8, 9 en 10 koopeD. Acht Woo- ningen en een hectare 65 aren 80 centiaren Erf en Zaeyland te Meenengebruykt door Joannes-Constantinu%^ignift^.cn andere. \ÇX- "Vçéc^Verdere ijijichtingen ziclv te begeven O Ç1 V 0 v e n g e n Win den Notaris,,' D UFOfi T. s. of by\dvp heer ^rtjïier MU LIÉ

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3