mille francs; le chevalier de Coninck, de Gand, a donné cinq cents francs; le surplus de la dépense, s'élevant 2 ou 3,000 francs, sera couvert au moyen des fonds com munaux et des souscriptions particulières. L'exécution de la sculpture a été confiée M. P. De vigne. Sidronius Hosschius, né Merckem en 1596, est mort Tongres, le 4 septembre 1653. Il était attaché la cour de l'archiduc Léopold Guillaume, gouverneur des Pays- Bas, en qualité de précepteur des pages. Mgr. le duc d'Arenberg, vient de faire prendre 300 lots de l'exposition pour l'a chèvement des stalles de la cathédrale d'Anvers, en ajoutant sa demande quel ques mots flatteurs, pour exprimer tout l'intérêt qu'il porte voir achever conve nablement une belle œuvre. (Précur.) On écrit de Namur MM. Piéton et C. de Montpellier de Vedrin, délégués de la province pour acheter des étalons nor mands et porchoux, sont de retour de Pa ris. Le nombre de chevaux achetés est de douze. Ils ont rencontré chez le marchand qui les leur a fournis plusieurs délégués des départements français chargés par les préfets de la même mission. La vente de ces chevaux se fera aux enchères le mardi 27 de ce mois. On écrit de Bruges, 18 février Hier, un ouvrier, travaillant aux travaux de réparation qu'on exécute la Potterie, a eu la jambe horriblement fracassée par une poutre qui s'est brisée; il a été trans porté l'hôpital. Le maître-ouvrier, nom mé Gheerebaert, a failli être tué, il n'a dû son salut qu'à la présence d'esprit dont il a fait preuve, en soutenant la poutre avec ses mains. La Société des anciens frères d'armes de l'Empire fera célébrer lundi un service funèbre pour le général Bertrand. Tous les membres serendrontencortégeàl'église. On mande d'Anvers, le 18 février On se rappelle que, lors des événements qui suivirent l'entrée des volontaires dans no tre ville, en 1850, l'autorité communale nomma plusieurs commissions chargées de veiller la sûreté publique une de ces commissions fut chargée de constater les pertes et dommages essuyés par les habi tants dans leurs propriétés. Cette commis sion composée de trois architectes et de deux courtiers, réclame aujourd'hui de la ville, pour les bons et loyaux services qu'elle prétend avoir rendus, la bagatelle de cinquante-deux mille francs! La ville, qui prétend, de son côté, n'avoir confié que des fonctions purement honorifiques et toutes de patriotisme, se refuse, comme on peut facilement se l'imaginer, payer ce chiffre passablement enflé. De là procès, pendant devant notre tribunal, en payement de la somme susdite. On parle depuis quelque temps d'un projet de réunir tous les enfants de troupe disséminés aujourd'hui dans les divers régiments de l'armée et d'en former une compagnie qui serait établie dans une de nos villes de garnison, probablement Malines. Une école spéciale serait fondée près de cette compagnie, l'effet de don ner aux enfants l'instruction nécessaire pour en faire de bons soldats et leur fournir les moyens de parvenir dans la carrière militaire. On écrit de Seraing, le 18 février Une scène assez grotesque s'est passée hier au village de Jemeppe. Un homme excentri que, qui se qualifie de vrai croyant et de disciple de Mahomet, s'est rendu, en com pagnie d'une demi-douzaine de musiciens, dans un endroit où il avait fait élever une pierre sépulcrale, sous laquelle il prétend reposer a jour fixe. Là, des fanfares et une cérémonie burlesque furent exécutées pour l'inaugu ration du monument sur lequel on lit cette épitaphe anticipée Ci gît M\ décédé le il juin 1846. Plus de quinze cents personnes assis taient ce spectacle étrange qui s'est ter miné par un repas abondant et des libations copieuses, qui violaient très-directement la loi du grand-prophète. On écrit de Bruxelles, 20 février On assure que M. le ministre de la guerre vient d'accorder quelques officiers de l'armée des congés long terme, avec jouissance de solde, pour se rendre la colonie de Santo-Thomas. On désigne en tre autres M. Willems, du 2e régiment des chasseurs cheval, et M. II. Nypels, du régiment des guides, comme devant faire partie d'un des premiers transports qui mettront la voile d'Anvers pour cette colonie. On écrit de Saint-Hubert, 15 février Le roi est arrivé hier Saint-Hubert, et aujourd'hui a eu lieu la première battue dans le bois de Freyr-Septentrional au lieu dit fange du taureau et fange massart. Le roi était posté la tête de la fange du taureau; les traqueurs étaient dirigés par le garde forestier R. Jamotle un loup, une louve et trois cerfs se trouvaient dans l'enceinte. Le loup s'échappa, la louve se dirigera vers le roi, qui aurait pu la tirer une distance très-rapprochée, mais S. M. la laissa s'éloigner de 60 pas environ; le roi tira alors un premier coup de fusil, et blessa l'animal, et d'un second coup il l'étendit raide mort. A la deuxième battue, au lieu dit Golct, distance d'une lieue de la fange précédente, le roi a encore tué un renard. On a fait ensuite deux autres traques dans lesquelles on n'a point tiré le roi a voulu épargner ces animaux inoffensifs ainsi que les cerfs. La chasse se continuera aujourd'hui et peut-être demain. Le roi partira dimanche pour retourner Ardenne. Notez bien que le roi chasse pied, dans la neige jusqu'aux genoux, sans autres gardes que nos traqueurs ardennais. La louve que le roi vient de tuer et qui est d'un poids extraordinaire, a été envoyé au château de Laeken, où elle est arrivée hier. La reine l'a examinée avec curiosité et l'a fait transporter au palais, pour être empaillée. Le Moniteur publie d'après le Staats- Courantun état de successions délaissées par des officiers, sous-officiers et soldats belges décédés aux Indes hollandaises. On a déjà rapporté l'assassinat de M. Mathieu, fermier Maubray, tué d'un coup de fusil, dans sa propre maison, 8 heures du soir, dans les premiers jours de jan vier dernier, pour avoir, d'après la voix publique, repris un bonnier de terre dont les anciens locataires ne voulaient pas donner la valeur locative. Un fait sembla ble vient de se passer Gaurain-Rame- Croix un propriétaire allant réclamer son fermage, reçut au lieu d'argent un coup de fusil dont la balle lui traversa la figure de part en part. On voit que les mesures rigoureuses prises par le gouvernement sont encore bien insuffisantes pour impo ser une salutaire terreur ces populations démoralisées. On écrit de Liège, 19 février Un malheur est arrivé samedi dernier dans la houllière de Sainte-Walburge. Un ouvrier houilleur, M. Radouxâgé de 28 ans, né et domicilié Giers, fut atteint, dans les travaux intérieurs de la bure, par un waggon chargé de houille, qui le ren versa et lui passa sur le corps. M. le doc teur Detienne, appelé sur les lieux du sinistre, s'empressa de donner les secours de l'art au malheureux, qui fut immédiate ment, après transporté l'hôpital de Ba vière, où il est mort aujourd'hui des suites de ses blessures. Un violent incendie a consumé sa medi dernier une ferme Jalhay (Liège). FRANCE. Paris, le 18 février. Il y a eu avant-hier une petite fête au pavillon Marsan l'occasion de l'anniver saire de la naissance de la duchesse de Ne mours qui entrait dans sa 23e année. On lit dans le Journal des Chemins de Fer La commission supérieure est, dit-on, d avis qu il soit construit trois embran chements sur le littoral de la Manche, l'un d'Amiens Boulogne, le 26 d'Arras Ca lais, et le 5e de Lille Dunkerque. Cette solution donnerait satisfaction tous les intérêts légitimes. La Compagnie du chemin de fer de Bordeaux a envoyé un délégué en Angle terre pour recueillir des souscriptions. La reine Christine, que le roi, la NÉCROLOGIE. M. le comte Duval de Beaulieu, sénateur, a succombé vendredi Bruxelles, a la maladie dont il était atteint. Vendredi matin est décédé a Anvers, M. Van Geetruyen Van Den Dries, vice-président de la commission des prisons, conseiller provincial et ancien membre de la chambre de commerce. L'émigration polonaise vient de perdre un de ses membres les plus distingués, François Wolovvski, ancien avocat a la Cour de Cassation, conseiller d'État et député la Diète de Pologne. M. le baron Ignace Caraffa, maréchal-de- camp en retraite, vient de mourir a Bastia, a l'âge de 76 ans. On écrit de Roine, 2 février Nous re cevons aujourd'hui de Naples la nouvelle de la mort du cardinal Caracciolsarchevêque de cette ville, Napolitain de naissance, qui avait reçu la pourpre en 1833.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2