A A WINDMOLEN, de quelques autre princes de la confédé- ration germanique qui portent le titre de grand-duc, et l'étendue comme la po pulation de ses états surpassent également celles de quelques autre grand-duchés. Il y a donc peu de doute que ce titre ne lui soit conféré avec approbation. L'objet de la visite du prince Albert Gotha est selon toute vraisemblance l'arangement d'affaires de famille, et notamment le partage des propriétés privées laissées par feu le duc, son père. Il est généralement connu que le prince défunt vivait très- économiquement, et puis, on affirme présent que les sommes, payées par la Prusse pour la cession de la seigneurie de S. Wendel, sur la rive gauche du Rhin et qui sont entrées dans la fortune privée du souverain, se montent plusieurs millions. ALLEMAGNE. luzembocrg, 28 mars. M. l'évêque Laurent a ordonné de la manière la plus positive aux prêtres ca tholiques de notre diocèse de veiller atten tivement refuser les secours de l'église aux catholiques qui font partie de la loge maçonique, de ne pas admettre la sainte table, de ne pas porter aux mourants les consolations de l'église, et de ne pas bénir de mariages, tant que ceux qui auront besoin de ces sacrements appartiendront l'ordre des francs-maçons. N. B. SOCS LE TITRE DE KOORN- EN OLIE- l©©0S]©aiEIB®, wetde e* zaetlaadek, HT CCS?VIs3TSS.2iT ALDAER OPENBAERLYK TE KOOPEN. Assurances sur la vie, informations curieuses et Importantes pour les Intéressés. SUITE ET FI*. Selon la table de mortualité de Deparcieux, qui est la plus exacte, sur too enfants âgés d'un an, 72 atteignent l'âge de 21 ans. Ce sera doute entre ces 97 associés survivants que le capital de 241,171 devra être partagé; d'où il suit que chacun aura fr. 3,549 en capitalproduisant, 5 p. c. l'an, fr. 167-45; mais comme la part qui revient chaque associé survivant, lui est fournie en une inscrip tion de rente sur le grand-livre, il sera obligé, pour réaliser ces fr. 5,346 de faire vendre son inscrip tion Paris. Or, si le taux de la rente, qui est actuellement aussi élevé qu'il puisse être, vient tomber de 120 5o p. c(en 179927 thermidor au VII, la rente Uiers consolidé) est tombée 7 1I2 p. cj les associés, au lieu de fr. 3'54g. ne recevront que fr. 1,674-60. Nous n'exagérons rien en faisant cette supposition. Il suffit de parcourir l'histoire des finances de la France pour s'en con vaincre. Nous n'avons pas, sans fondementavancé que les compagnies françaises d'assurances mutuelles sur la vie, promettent beaucoup et ne garantissent rien. Près des compagnies h primes d'Assurances sur la vie, de semblables mécomptes ne sont pas Craindre, car le fond social, qui sert de garantie leurs engagements, ainsi que toutes les primes et les capitaux qu'elles perçoivent, sont placés en acqui sitions d'immeubles, d'usufruits, de nu propriétés et de rentes viagères; en prêts sur hypothèque et sur dépôts, en escomptes sur effets de commerce. Si dans une de ces compagnies, telle que la Compagnie d'assurances sur la vie, de Paris, ou dans une des compagnies primes d'assurances sur la vie de Londres ou de Bruxelles, telles que le Guardian office ou de la Compagnie belge d'Assnrances géné rales sur la vie, l'on place sur la tête d'un enfant âgé d'un an fr. io5o, il recevra, après 20 ans, s'il est vivant, conformément aux tarifs que nous avons sous les yeux, fr. a,83o, en espèce sans aucune retenue. Comme on le voit, tout est certain et déterminé l'avance dans cette dernière opération ici, contre de l'argent, on remet de l'argent et non pas des fonds publics que le cours des choses peut faire varier l'infini et même anéantir. Les compagnies primes d'assurances sur la vie présentent donc un grand avantage sur les compagnies françaises d'As surances Mutuelles sur la vie, et si les bénéfices qu'elles offrent, ne sont pas aussi grands que dans ces dernières, la légère différence qui existe nous paraît suffisamment compensée par leur mode de remboursement, qui, nous le répétons, n'est sujet aucune variation et qui ne dépend d'aucun évé nement de quelque nature que ce soit. Il semble que la conversion des fonds versées dans les Compagnies françaises d'assurance mu tuelles sur la vie, en inscription sur la grand-livre de la dette publique de France, a surtout attiré la confiance du public; cependant, d'après l'exposé qui précède, il est démontré que c'est précisément cause de cela que ces compagnies n'offrent pas d'assez solides garanties. Que l'on consulte la côte de la rente française, et l'on sera étonné de voir les nombreuses et effrayantes variations auxquelles elle n'a, pour ainsi dire, cessé d'être soumise. Et si maintenant l'on réfléchit que dans l'espace de 85 ans, la France a réduit quatre fois sa dette, quelle confiance peuvent inspirer les Compagnies fran çaises d'Assurances mutuelles sur la vie, qui, par leur système de placement de fonds, sont exposées des chances aussi défavorables? Voici les résultats de ces réductions successives r° En 1715, la mort de Louis XVI, s'élevait L. 1,507,690,959 Elle subit une réduction de 237,194,437 Ce qui la limite 1,070,496,522 (Perte 18 p. c.) 2° En 1720, pendant la mino rité de Louis XV, sous la régence du duc d'Orléans, lors du système de Law, la dette de la France était de 5,3oD,o8f,oo5 Elle éprouva une réduction de 1,582,360,70g Qui la fit descendre 1,720,733.294 Eh 2 1I2p. c. d'intérêts, (Perte 75 p. c. 3" En 1770, durant le règne de Louis XV et sous le ministère de l'abbé Jerrayla dette était re montée 5,002,063,712 Elle fut réduite de 1,079,729,522 i'g22,555'r7o et portée au chiffre de (Perte 56 p. c.) Cette mesure n'épargna pas même les rentes perpétuelles, dé jà abaissées de 5o 60 p. c.ni les rentes viagères. 4° Finalement, en t7g8, la dette de la France s'était de nou veau accrue au point de monter 3;528;o8o,ooo Frappée d'une réduction de 2,218.720,000 Elle resta a 1.109,360,000 Perte 76 p. c.) Quoique la tontine Laffarge fut basée sur une loi de mortalité beaucoup trop rapide, elle ne dut cependant sa chute qu'à cette dernière réduction de la dette française, dans laquelle furent engloutis les 65 millions qui avaient été versés dans ses caisses et qu'elle avait été malheureusement obligée de placer en inscriptions sur le grand-livre de France, ainsi que le pratiquent aujourd'hui les compagnies françaises d'assurances mutuelles sur la vie. La compagnie de rentes viagères établie en 1785 Gand, par MM. Martin Beths, père et fils, y rencontra également sa ruine: Elle perdit 66 215 p. c, sur une somme de liv. 2,623,435, qu'elle avait eu l'imprudence de placer sur le grand-livre de la dette publique de France. En présence de ces faits, nous demandons quelle sécurité les Compagnies d'assurances françaises mutuelles sur la vie peuvent offrir au public. On objectera peut être que de telles dépréciations ne sauraient se réproduiret que la France sous l'égide de ses nouvelles institutions paraît devoir être dé sormais l'a lui de ces désordres financiers. Nous ne conseillons pas trop de s'y fier. C'est en fouillant le passé que l'on sonde l'avenir; et, pour tout homme le sens, il est évident que les Compagnies françaises d'Assurances mutuelles sur la vie, étant entachées du même vice qui amena la ruine de la tontine Laffarge et de la Compagnie de renies viagères de Gand éprouveront inévitablementdans un temps donné, le même sort. Cela est si vrai, que la Com pagnie d'Assurances générales de Paris a décidé, en assemblée générale, le 20 avril 1842, qu'elle ne s'ocuppeiait pas de la gérance des tontines ou assu rances mutuelles sur la vie. Et voici en quels termes s'exprime cet égard son rapport a L'examen approfondi auquel nous avons dô nous livrer pour apprécier les conséquences des u assurances mutuelles sur la vie, nous a démontré 11 que non-seulement elles seraient peu profitables, u mais qu'elles pourraient, dans un avenir assez rapproché, attirer a la compagnie des désagré— ments et une défaveur qui s'attache toujours aux affaires qui ne réalisent pas les espérances que l'on avait conçues. Nous terminons ces réflexions par une dernière remarque c'est que la dette de la France, qui sous la république, a été réduite L. 1,109,560,000, se montait au 5i décembre i83i fr, 4-53g, 1 co,5i5 ej on l'a vue s'augmenter depuis, au point de s'élever l'énorme chiffre de fr. 5,000,000,000! EM L& RALLIE P'YIPfôl® i° Une très-belle Propriété, consistant en une grande Maison, avec beau Jardin, et plusieurs bâtiments, ayant servi de Fabrique, avec les terrains en dépendant; le tout en une seule masse, situe'e en la ville d'Ypres, a l'ouest de la rue de Lille, près de la porte de Messineset dernièrement occupe'e par feu M. Caslricque-fVerkyn. L'acquéreur entrera en jouissance dès le paie ment du prix d'achat. Cette Propriété est exposée en masse et paï en 5 lots. Elle est a voir tous les 1: après dîner parties, jours, les Dimanches exceptés, depuis 2 jusqu'à 5 heures. 2" Un Jardin Potager de la conie- nance de 44 ares 10 centiares, avec la Maison d'Habitation y érigée; situé en la commune de Brielen contre la chaussée d'Ypres vers Boe- singhe et près du cabaret dit Sint-Pieferje. Occupé par Désiré Eeckhuutau prix de 80 francs par an, outre les contributions. La Miss-a-Prix aura lieu en la ville d'Ypres, 'a l'Hôtel le Petit Ypres, Samedi 27 Avril i844, h 4 heures de relevée, avec prime d'un p. °|0 d'après les conditions qui reposent en l'étude du notaire EANDERMEERSCH, h Ypres. (0 PA TRTMONIEELE GELECEN Den notaris DEBOO, te Oostvleteren resi- derende, daer toe in regte benoeindzal ten overstaen van den heer vrederegter des vereenigdc cantons Ypre, west en Elverdinghe, met het houden van twee zittingen, vvanof de eerste voor den Instel zal plnets hebben op Donderdag 18tn April 1844, ter herberg deSterre, gebouden door sieur Depuydt, op het gehucht den Rortenkeer te Oostvleteren; en de tweede voor het Finael Verblyf, op 2on Meye volgende, ter herberg den Ouden Abeel, gehouden door sieur De Block, op het zelfd gehucht den Rortenkeer, telkens 0111 aenbieden, de vol- ©5 2 uren naer in gende Uoeden 0/

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3