ALDERBESTEN TURF. tissudiîsîiîs le rentier avait sur lui; déjà l'inconnu était au moment de s'emparer de ces 26 pièces, disant qu'il allait remettre celles de 40 fr. l'instant; mais le rentier se défia de cette manœuvre, et remit l'or dans sa poche. L'Anglais alors proposa, d'aller dans d'autres cafés; ils en visitèrent plusieurs. Finalement la boisson ayant légèrement dérangé l'esprit du rentier, l'Anglais, son tour, parla d'échanger des pièces de 40 francs et posa sur la table une bourse fermée remplie d'or, disait l'Anglais; le rentier compta aussi sur la table les 26 pièces de 10 florins; elles furent ramassées par l'Anglais, qui remit au rentier la bourse et disparut aussitôt avec l'inconnu. Le rentier vit alors qu'il était dupe de deux fripons; il fit un trou dans la bourse et n'y trouva que de vieilles pièces de 5 centimes. Dans son malheur il lui est resté la ressource de faire sa plainte et de voir envoyer le sac et les vieilles monnaies au greffe correctionnel. M. le chanoine Dupierreux, directeur du Séminaire épiscopal de Tournay, est dé cédé le 30 août,après une longue et cruelle maladie; sa mort, qui est une perte im mense pour l'établissement la tête du quel il était si dignement placé, a produit une douloureuse impression sur toutes les personnes qui ont été même déjuger de ses vertus et de ses talents. La mort vient de frapper, en son château de Lignières-Chàtelain, près Poix (Somme), l'âge de quatre-vingt-onze ans, M. le baron de Septenville, officier de la Légion-d'Honneur, chevalier de S'-Louis, lequel a été successivement mousquetaire des rois Louis XV et Louis XVI,lieutenant- colonel de dragons, membre du corps lé gislatif et maire de la ville de Montdidier. M. Fabre, ancien élève de l'école po lytechnique française, général au service de la Russie, vient de mourir Tourelte, près de Fayence (Var), où il touchait depuis plusisurs années sa pension de retraite. M. l'abbé Mansionchanoine-hono raire de Grenoble, premier vicaire de Saint-Êtienne-du-Mont, Paris, vient de succomber une attaque d'apoplexie pul monaire, l'âge de 50 ans. M. le général baron, qui a fait avec distinction toutes les guerres de la répu blique et de l'empire, vient de mourir Colmar l'âge de 76 ans. Lord Keane, qui avait commandé l'expédition de l'Afghanistan en 1840, vient de mourir. Il était lieutenant-général de l'armée et colonel du 43° d'infanterie. Il commandait une brigade Vittoria, aux Pyrénées, Nivelle, Orthès et Tou louse. Il avait été créé pair du royaume en 1830pour ses services militaires dans l'Afghanistan. Sa pairie passe l'honorable Richard-Arthur-Wellinglon Keane, son fils, et son aide-de-camp l'armée de l'Indus. FRANCE. paris, 1" Septembre. M. de Glucksberg est arrivé le 19 août Cadix. Il est chargé, ce qu'il paraît exclusivement, de traiter de la paix avec l'empereur de Maroc; ni le prince, ni le maréchal Bugeaud n'ont aucun pouvoir pour négocier. Nous croyons que c'est Tanger que sera le siège des négociations. M. Place, élève-consul, parti avant-hier de Paris, est chargé de dépêches pour M. de Glucksberg, qui prendra le titre de chargé d'affaires près l'empereur de Maroc, pour suivre ces négociations, s'il y a lieu de le suivre. Il est question de munir tous les officiers d'infanterie de notre armée d'oc cupation en Algérie, de pistolets dont ils pourraient se servir au besoin dans le cas où ils se trouveraient séparés de leurs détachements. On sait que les Arabes en viennent rarement un combat l'arme blanche et qu'ils se maintiennent presque toujours distance, en sorte que nos offi ciers n'ayant que leur épée sont tout-à-fait sans défense, lorsqu'ils se voient serrés de. près. On lit dans le Moniteur M. le mi nistre des travaux publics avait demandé l'Académie des inscriptions et belles- lettres si le cœur trouvé la sainte cha pelle, le 15 mai 1843, pouvait être celui de Saint-Louis, comme plusieurs personnes l'avaient pensé. L'Académie confia l'étude de celte question une commission com posée de neuf membres, y compris ceux du bureau. Ces membres sont MM. Gue- rard, Guigniaut, Le Prevort, Letronne, Pardessus, P. Paulin Paris, Quatremère, de Wailly et Walckenaer; et comme l'Aca démie désiriait avant tout qu'on prit con naissance des objets découverts qui étaient sous scellé, M. le ministre désigna M. Audral, et plus tard M. Dumas, membre de l'Académie des sciences, pour assister la commission dans cet examen. Cette commission, après avoir mûre ment étudié les pièces matérielles et histo riques de la question, ainsi que le rapport très-détaillé de M. Dumas, vient de pro poser, dans la séance d'hier, la majorité de sept voix contre une), de répondre M. le minstre que rien n'autorise croire que le cœur découvert soit de Saint-Louis. On écrit des Eaux-Bonnes, 27 août Hier matin, M. de Montfort, procureur-gé néral Nimes, avait formé le projet d'aller cheval, avec une nombreuse société, déjeuner aux Eaux-Chaudes. Par suite de quelques-uns de ces arrangements presque inséparables d'une réunion de cavaliers novices et inexpérimentés, il avait, en revenant des Eaux-Chaudes, changé de cheval avec une autre personne. Au bas de la côte du Hourat, surun terrain uni ne présentant aucun danger, en un mot sur la grande route, on proposa un temps de galop. Au bout de quelques minutes, M. de Montfort perdit les étriers, chancela, etroulaaux pieds de son cheval. Mais en tombant, la tête avait frappé, et le sang jaillit l'instant par la bouche et par les oreilles. Pendant qu'on courait Bonnes cher cher une voiture, M. de Montfort eut la force, le courage, de faire pied, soutenu par deux amis, environ 150 mètres; mais bientôt après il perdit connaissance. Dès qu'on l'eut transporté au village, le docteur Darriade lui prodigua les soins les plus empressés malheureusement les secours de l'art étaient impuissants contre la ter rible blessure de M. de Montfort, qui dans sa chute avait eu la base du crâne brisé. Sans souffrances, sans avoir recouvré sa connaissance, il est mort ce matin cinq heures. BOSCH YAS HOUTHULST. NÉCROLOGIE. Le 26, un long conseil des ministres a eu lieu h Neuilly, et tous les ministres y assistaient. Il y a en ce moment au ministère des affaires étrangères un employé du cabinet qui reste toute la nuit son bureau attendant les ordres du mi nistre pour écrire les dépêches. Deux garçons de bureau restent aussi sur pied. M. Berryer s'est, dit-on, chargé de la défense de M. Charbonnier de la Guesnerie, qui doit com paraître le 29 devant la cour d'assises de la Seine, sous l'accusation de proposition de complot, non agréée. Un horrible massacre vient d'avoir lieu I.amorville, canton de Vigneulles (Moselle). Une mère enceinte et deux enfants, l'un âgé de quatre ans et l'autre de deux ans, ont été assassinés. L'auteur de ces crimes est le mari et le père de ces infortunés. Voici comment on présume que les faits se sont passés. Le 17, au soir, cet homme aurait assassiné sa femme près du foyer de la cuisine, qu'il a eu la précaution de laver ensuite; dans la chambre de derrière, il aurait tué l'aîné de ses enfants, et l'autre dans son berceau. On croit qu'il s'est servi d'une pioche, car les têtes de ses victimes étaient horriblement fracturées. Après ce carnage, auquel on ne peut assigner aucune cause, le meurtrier a eu le triste courage de transporter les cadavres sur un tas de foin au- dessus de l'écurieoù il les a placés symétrique ment, la mère entre les deux enfants, et tous trois couverts de draps et de couvertures. Il a eu l'intention de les faire disparaître dans un incendie, car on a trouvé, dans le tablier de la femme, des allumettes chimiques qu'il avait essayé de faire brûler, et, près du foin, un échauffoir rempli de braise. Toutes ces dispositions terminées, et environ vingt-quatre heures après le crimeil est monté sur le grenier h foin, a ôté ses souliers, a tiré une échelle, puis l'a placé contre une poutre transver sale laquelle il s'est pendu, auprès et en face de ses enfants. Ce n'est que le 10 au matin que la mère de ce misérable, inquiète de ne voir personne sortir de la maison, en a fait ouvrir la porte, et, comme on s'est introduit par la grange on a aperçu les cadavres. - m r - van Dyngsdag ioa"n Septeraber i844, ten negen uren voor middag, in den Oostkamermelle plas, rechte van de Groen dreef j^van daer naer Bien- boom Marasch, Drçgtaverne, tiçHoogenzandam onder Clercken. Woensdag 1 l'î" September i844, op de voor- zeyde uur, men tal eerst Verkoopin een kwan- titeit Taillie Busschen naeby bat Meunenken. Voorts zal men TufCVerHùOjym in de Braem- beeke, op het Gebrand nevens de grooten Spar- renen 00k in de bosselljes by de woonste van den boschwachter Dçlheye. Oc In»pccte<5îj<B de twee YlaenArren (i) - w ■Xi frjr

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3