s'est empressé de les reporter au pro priétaire, riche anglais qui demeure rue d'Anjou-Saint-Honoré; il y en avait pour 1,800,000 francs. L'Anglais les avait laissé tomber la veille au soir de son cabriolet en revenant de chez son notaire, demeu rant au faubourg S'-Germain. Une somme de 28,000 fr., en billets et actions de la Banque a été la récompence de l'heureux et honnête tambour. M. Thiers est reparti le 3 pour Lille. Il paraît que son séjour Paris avait pour but de s'entendre avec le libraire Paulin pour la publication de son Histoire de l'empire. On assure que le cabinet de Londres a manifesté celui de Paris son intention de se porter médiateur entre la France et le Maroc pendant l'intervalle qui doit s'é couler avant la prochaine campagne, une nouvelle expédition des Français contre le Maroc ne devant plus avoir lieu qu'au printemps prochain. Corresp M. le prince de Joinville a reçu l'or dre de revenir en France; on l'attend Neuilly pour le 20 de ce mois. Une lettre particulière annonce que la Belle-Poule elle seule a consommé 8,120 kil. de poudre et a tiré 3,074 coups de canon. Mgr. l'évêque d'Alger va faire une tournée épiscopale dans la province de Constantine. Parmi les personnages de distinction qui se trouvent en ce moment Marseille, on signale un neveu du roi de Prusse voya gent sousle nom decomtedeTucklenbourg. Nous apprenons, dit l'Echo du Nord que M. de Montozon, député du collège extra-muros de Douai, va être incessam ment nommé pair de France. Il paraîtrait résulter des nouvelles qui nous viennent par Cadix que les 138 Marocains transportés Oran ne sont pas des prisonniers de guerre, mais des Maures appartenant aux principales familles du pays, et que le sultan détenait l'île de Mogador, dans une sorte de bague. Depuis le mois d'octobre 1839 jus qu'au 1" juillet 1844, les trois paquebots le Cerbèrele Météore et le Grégeois, ont transporté des divers ports de l'Algérie en France, 7,917 malades, sur lesquels 19 seulement ont succombé dans la traversée. La proportion des morts est donc seule ment de 1 sur 416 malades embarqués. C'est par erreur qu'on annoncé, en rendant compte des obsèques du prince Joseph Bonaparteque sa famille a de mandé l'autorisation d'orner le catafalque des insignes de la royauté, mais que celte autorisation avait été refusée, et que le dé- funtavait légué une pension de 12,000 écus toscans (66,000 fr.) a son frère le prince Jérôme. La famille Bonaparte a voulu, au con traire, que le catafalque ne fût orné d'au cun emblème, pas même de ses armoiries, et que les obsèques se fissent avec toute la simplicité possible, la dépouille mortelle du prince Joseph n'ayant été déposée que provisoirement Santa-Croce, conformé ment au désir exprimé par le prince qui a demandé être enterré en France. Ce qui a été dit du legs eu faveur du prince Jérôme est également basé sur des renseignements inexacts; le prince Joseph, qui a des héritiers directs, n'a laissé ses frères le prince Louis et le prince Jérôme que deux tabatières, ornées du portrait de leur père. Du reste, la fortune laissée par le prince Joseph est loin d'être aussi con sidérable que les journaux l'ont avancé. ANGLETERRE. londres, 3 septembre. On s'occupe Windsor des préparatifs du baptême du jeune duc d'York qui aura lieu vendredi prochainsix heures du soir la cérémonie se célébrera dans la chapelle particulière du château. L'enfant royal sera nommé Alfred. Dans la soirée il y aura dans la salle S'-Georges un grand banquet de 130 couverts. On assure que l'époque avancée de saison a seule empêché la reine d'aller rendre l'empereur de Russie S'-Péters- bourg la visite que S. M. I. lui a faite cette année. Il est probable que la reine et le prince Albert s'embarqueront Woohvich pour se rendre en Ecosse. On assure que le gouvernement a l'intention de diminuer les droits d'accises sur le tabac. On lit dans le Halifax Gardian: Nous extrayons cequi suit du Liverpool Mercury: Un ami nous informe qu'il a appris de bonne source qu'un grand steamer et un schooner parfaitement armés et équipés, montés d'hommes les plus décidés, vien nent de sortir d'un port sur la côte est du Yorkshire pour se mettre au service de l'empereur de Maroc contre la France et courir la mer avec des lettres de marque. Si cela est vrai, c'est vraiment pitoyable de n'avoir pas mis l'embargo sur ces vais seaux. ESPAGNE. Madrid, 28 août. Les réclamations du gouvernement es pagnoles n'ayant pas été entièrement ad mises par le Maroc, le cabinet de Madrid vient, dit-on, de donner l'ordre de mettre en mouvement toutes les forces navales disponibles; pour couvrir tous les frais d'armement, il a tiré des sommes considé rables des traités sur Cadix et la Corogne. On a arrêté ces jours derniers un officier coupable d'un crime extraordi naire. Don R. Iturriaga, l'un des plus nobles et des plus riches habitants de Jean, donnait, sa maison de campagne, une soirée dans laquelle se trouvaient réunies les principales familles du pays. On dan sait la polka, qui, dans sa tournée euro péenne, semble vouloir entrer ici en con currence avec le fandango et le boléro. Tout coup don N. Medina, lieutenant au 1er régiment d'infanterie de ligne, entre dans la salle en uniforme et un pistolet la main. Il se dirige vers un jeune fonctionnaire civil, don M. Valdeastillas, et lui tire un coup de feu bout portant dans la poitrine. Il se fait jour ensuite l'épée la main, et s'échappe sans que personne songe le saisir. Il est plus facile de comprendre que de décrire une pareille scène; toutes les dames se sont évanouies; les cavaliers se sont hâtes de leur donner des secours. On a su, un peu plus tard, la cause de cet attentat. Don N. de Medina et don M. Vandeas- tillas avaient eu, quelques heures aupara vant une querelle, au sujet d'une riche héritière dont tous deux recherchaient la main. Medina avait impérieusement exigé de Valdeastillas qu'il ne vint point au bal, et surtout qu'il ne dansât point avec cette jeune demoiselle. Celui-ci ayant méprisé celte défense, don N. Medina s'en est vengé par un assassinat. On craint que le jeunç Valdeastillas ne succombe ses blessures. Medina sera jugé par un conseil de guerre. Étude du Notaire VAN EECKE a Ypres. Mise prix 11,390 francs. Mise prix 20,000 francs. Mise prix 5,000 francs. AERD'APPELEN en van KOEYBEESTEN, Adjudication définitive, le 20 Septembre i844, a 4 heures de l'après-midi, au cabaret le Paradis a Moorslede, d'une belle Ferme y située, de 4 H. 27 A. 11 c.occupée par Bruno Samyn-De Swaenejusqu'au 1" Octobre i846, au prix de 362 francs 81 centimes par dessus les contributions. Adjudication définitive, le 21 Septembre j844, 2 heures de relevée, k l'Êpée Royale, Grande Place k Ypres. i° D'une Ferme a Oostvleterende 11 H. 27 A. 25 c.; occupée par Martin Thery au prix de 780 francs par an, jusqu'au i" October j845. 2# D'un beau Bois Taillis et Plançons, nommé le Kellenaerede 5 n. 08 A. 28 c., Reninghe. Et 3* D'une Ferme k Leyseleprès d'Hondschote, de 10. H 35 A. 10 c., occupée par la veuve Louis Vandenkerkhove et son fils, jusqu'au 1" Octobre i853, moyennant I,000 francs par an, plus les cnntaibulions. (i) Mise prix 28,000 francs. VERKOOPINGE VAS HUIS-RAED, kUIP EN K.EERNE ÀLLAEM KL.IVCR EN MEERSCH UO0V, TE ZILLEBEKE, LangNl tien steenweg leedende naer de plaetce. Donderdag 26" September i844, ten een uren juist te beginnen zal'er ter hofstede bewoond door Louis Casier te Zillebeke, veuditie gehou- den wordeu van: tafels, stoelen, koffers, koper-, tin-, yzer-, aerde- en gleysch werk, vleesch- stande, wasch kuipe, bak allaeinkuip en keerne allaem, wind molen, sniedpeerd, kuipen, mynnen, peerdestande, zwynstand; voors van eene hectare tien centiaren (2 172 geineten) aerd'appelen, meest al bleeke roode; 600 bondels klaverhooy5oo bondels meersch hooy; 4 zeer schoone koeyen eu 1 kalf, en meer andere goederen ten dage der venditie vooreu te brengen. De venditie zal geburen met tyd van betaling mits borge te stellen en aen deconditien te voldoen. (1) Elk zegge het voorts. VERKOOPINGE VAN MEUBELEN EN 11UISRAED kuip en keerne allaem Meersch hooy, Klaverhooy en Slrooy, Aerd'ap pelen en van Beesteaelen te Yperen Sint- Pieters buiten, by de herberg het Witteuhuis. Vrydag 27° September i844, ten een uren just te beginneu, zal'er, ter hofstede bvwoond door Augustin Lampaertte Yperen Sinte-Pieters Luiten venditie gehouden worden, van tafels, stoelen, kassen, koffers, ledekanten en beddingen, slaghorlogie met kasse, kopçj^TÛr'^yzer-aerde- en gleysch werk, brandhout, drltpersenNjn kepers, 2 wagens, ploeg, eggen) gleephoRt; goed klaver- en meersch hooy, strody; kuip e/i keernaallaeni 2 hectaren 19 aren (5 gemeten) aerdylppelen bleeke roode, klaver vadsdë;24e snedj^voors van 6 schoone melkkoeyen 2 kalvers, 2 vette zwyns, en ineer andere goederen. De verkooping zal gescbieile^met tyd van be taling mils goede en bekende borge te stellen en aen de conditien te yoldoen. r- (1)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3