M. Joseph Derutter vient d'être nommé aux fonctions d'instituteur primaire de la commune de Vlamertinghe (lez-Ypres.) On écrit d'Ostende Le mouvement des étrangers continue toujours en ville, il est même probable qu'il augmentera par l'arrivée du roi et de la famille royale. Il paraît que le roi des Français a eu l'inten tion de revenir d'Angleterre par Ostende; mais on doute en ce moment que Louis- Philippe puisse faire cette excursion, sur tout depuis que la visite la reine d'Angle terre a dû être ajournée jusqu'au commen cement du mois d'octobre. Néanmoins un grand nombre de logements sont retenus en ville et quelques préparatifs de récep tion déjà faits ce qu'on assure ici. Hier, vers six heures de relevée, sont arrivés Ostende, par un convoi spécial du chemin de fer, LL. MM. le Roi, la Reine, les jeunes princes et la princesse royale, accompagnés d'une suite nom breuse. Les diverses autorités civiles et militaires se trouvèrent réunis la station; après les compliments d'usage, nos augus tes souverains sont montés en voiture pour se rendre au palais royal, d'où peine descendus de quelques instants, ils seront rendus la digue de mer, qui était garnie d'une foule compacte d'étrangers de toutes les nations. Par arrêté royal en date du 27 août, une pension de six mille francs est accor dée M. Joseph Lebeau, du chef des ser vices rendus l'État, en sesqualitéssucces- sives de premier avocat-généralministre des affaires étrangères, procureur-général, conseiller de la cour d'appel, ministre de la justice, gouverneur de province et mi nistre des affaires étrangères. Un arrêté royal du 10 septembre autorise le conseil communal de Ruysse- lede, Flandre-Occidentale, emprunter du bureau de bienfaisance, l'intérêt de 4 p. c., une somme de 7,812 fr. 75., destinée compléter son contingent dans les frais de construction d'une route de Thielt Ee- cloo par Ruysselede; lequel emprunt sera remboursé par annuités de 1,000 fr. On écrit de Moorsel, le 11 septembre Un accident qui eût pu avoir des suites terribles a eu lieu aujourd'hui sur le che min de fer. Le convoi de marchandises parti d'Anvers six heures et demie du matin, était arrivé la station de Contich, l'endroit dit Gazembol, lorsque l'essieu des roues de devant de la locomotive s'est rompul'arrière-train est sorti des rails, entraînant ainsi le convoi sur un espace d'à peu près 200 mètres. Le convoi a été ramené Anvers par deux locomotives venues l'une de Malines et l'autre d'Anvers. Le train parti d'Anvers 10 heures a dû suivre l'autre voie. 11 était une heure après-midi lorsqu'on a pu enlever la locomotive brisée. 11 existe la fayencerie des Sept-Fon- taines (grand-duché de Luxembourg), une confrérie placée sous le patronage de S1- Antoine. Fondée en 1812 par les ouvriers fayenciers, elle n'avait primitivement pour but que d'assurer eux et leurs femmes des funérailles convenables, dont les frais étaient payés par l'association. Quelques années après, le chef de l'établissement, M.Boch, étendit les limites de l'association et en fit en même temps une caisse de se cours et de retraite pour les ouvriers invalides. Un fonds commun fut crée et une rete nue de moins de deux centimes par jour ouvrable fut suffisante pour faire face toutes les dépenses. La caisse s'accroit des amendes infligées aux ouvriers soit pour leur conduite,soit pour ouvrages mal faits. Les charge de l'association sont, outre le paiement des funérailles, l'allocation d'un franc par jour ouvrable tout sociétaire malade. Si la maladie dure plus de trois mois, l'allocation est réduite cinquante centimes, qui sont payés pendant le temps de la vie, et sont le taux normal de la pen sion de retraite. Les dépenses s'élèvent en moyenne 1,000 fr. par an. Sur les fonds de la caisse on fait aussi aux ouvriers qui en ont be soin des avances qu'ils remboursent par fraction très-faibles de quinze jours en quinze jours. 11 est en question d'établir une caisse en faveur des veuves, et on pense qu'une retenue de deux centimes par jour ouvrable serait suffisante. Il serait désirer que de semblables as sociations fussent créées dans tous les éta- blissemens industriels, qui mettraient ainsi leursouvriersmalades ou invalides l'abri de la misère et de la mendicité. Vendredi dernier, vers cinq heures de l'après-midi, un incendie terrible a éclaté Arlon. La sentinelle, placée près du corps-de-garde de la porte de Bastogne, a donné la première le signal du feu qui se manifestait dans un grenier a foin de la maison du sieur Schmit, cordier, avoisinant le corps-de-garde. En un instant, la maison Schmit et celle du sieur Bidaine, vitrier, étaient en feu. Les habitants et les pompiers s'étaient empressés d'accourir, lorsque l'arrivée de la garnison, qui s'est hâtée de rentrer de l'exercice, est venu régaliser les secours. La chaîne a été de suite formée, et vers 7 heures on était complètement maître du feu; tout le monde, autorités civiles et autorités militaires, a rempli son devoir. On ignore jusqu'à présent la cause de cet incendie. La petite ville de Plauen, en Saxe, a été récemment ravagée par un terrible in cendie. Cent-soixante maisons y sont de venus la proie des flammes. On écrit de Bruxelles, 16 septembre M. le ministre de la guerre vient d'auto riser le conseil d'administration du dépôt d'un régiment, faire assurer contre l'in cendie son magasin d'habillement et celui où se trouvent les effets de ses permission naires. Cette autorisation avait été deman dée, parce que le local dans lequel sont les magasins de ce corps est habité par les hommes mariés du dépôt et qu'il y a par conséquent presque constamment du feu ce qui compromet lasécuritédes magasins. En autorisant cette assurance spéciale, M. le ministre de la guerre a appellé l'at tention des intendants et sous-intendants militaires sur ce qu'il y aurait faire l'é gard des magasins des autres corps qui se trouveraient également exposés l'incen die par leur situation auprès d'habitations particulière. La mesure est des plus sages; il est probable que son application s'éten dra successivement tous les magasins de l'état qui courent des risques. On sait d'ail leurs que la prime payer aux compagnies est très-faible en comparaison des avan tages de la garantie qu'on obtient contre les sinistres. M. le docteur Van Steemvinkel ré cemment arrivé de la colonie de Santo- Thomas, a communiqué la Société de médecine de Gand un travail sur la con stitution médicale de cette colonie. Une commission composée de MM. de Muynck, Kluyskens et Snellaert fera un rapport sur ce travail. FRANCE. paris, 15 Septembre. On assure que M. Debelleyme président du tribunal de la Seine est porté sur la liste qu'on rédige en ce moment pour faire une promotion de pairs, celte promotion se composera d'une trentaine de noms qui sont destinés remplir les vides que la mort faits depuis trois ans dans la pairie. L'adjudication de la concession du chemin de fer d'Amiens Boulogne est fixée au 15 octobre. Le dépôt de garantie sera de 800,000 fr. Le rabais de l'adjudi cation portera sur laduréede la concession dont le maximum est limité 99 ans. L'adjudication des trois lots de cous sinets pour la première section du chemin de fer de Paris en Belgique, qui n'ont pu être adjugés le 10 de ce mois, aura lieu le 21. Samedi dernier un homme de forte corpulence était monté dans un omnibus qui devait le ramener de la banlieue Lyon, lorsqu'une guêpe se mit le poursuivre avec une ténacité d'autant plus grande que cet homme, gêné par son embonpoint, éprouvait plus de difficulté lui donner la chasse. Un obligeant voisin s'empressa alors de venir son secours; mais il le fit avec tant de vivacité, l'abdomen du gros homme fut heurté d'une si malheureuse façon, que des flots d'alcool s'en échappè rent, et le voyageur, redevenu tout-à-coup ingambe, se hâta d'échapper par la fuite aux risées de ses compagnons de route. On dit que le mariage du duc d'Au- male aura lieu au retour du voyage d'An- Èleterre, où ce prince et M. le duc de [ontpensier doivent accompagner le roi. Le bruit est répandu l'ambassade de Naples que le roi et la reine des Deux- Siciles viendront Paris dans les premiers jours de novembre. Cette visite se ratta cherait, dit-on, au prochain mariage du duc d'Aumale avec une princesse napoli taine. Le duc d'Aubalt-Dessau vient de rentrer dans ses États après onze semaines passées incognito Paris, où il était arrivé le 20 juin. Ce prince a subi Paris une douloureuse opération. A son retour, la ville de Dessau a été spontanément illu minée. Le général Espartéro, ex-régent d'Espagne, est, dit-on, attendu le mois prochain Paris se rendant en Italie. H actes du gouvernement. Par arrêtés royaux du 5o juillet, sont nommés Le sieur Pierre-François Maryssael, receveur des contributions directes, douanes et accises a Wervicq, province de la Flandre occidentale, receveur des contributions directes et accises a Swevezeele, même province; Le bureau de recettes des douanes et accises établih Menin, province de la Flandre occidentale, est supprimé; Les attributions de ce bureau sont conférées h celui des contributions directes de la même ville; Le sieur Victor-Charles-Lambert-Désiré Bour geois, receveur des contributions directes a Menin, est nommé receveur des contributions directes, douanes et accises, audit lieu. Par arrêtés royaux du 2 septembre, sont nommés Le sieur François Garnier, commis de première classe des accises dans la province de la Flandre occidentale, receveur des contributions directes et accises h Hollebeke, même province; Le sieur Marie-Joseph Simoens, receveur des contributions directes, douanes et accises, h Co- mines, province de la Flandre occidentale, est nommé en ladite qualité a Wervicq, même pro vince.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2