qualité que celles de la Suisse. Cette pré cieuse découvertedit el Tiempopeut émanciper la lithographie en Espagne de la dépendance où elle se trouve envers les autres nations, faute d'avoir chez elle la pierre propre l'exploitation de cet art. 11 y a eu mardi dernier, devant S. Em. le Cardinal-Archevêque de Malines, information juridique sur la cause de la béatification de la vénérable Anne de Jésus, fondatrice de plusieurs couvents en Belgi que et entr'aulres de celui des Carmélites de Bruxelles, où le corps de la compagne de Sainte-Thérèse est conservé. Née le 25 novembre 1445, Medine-du- Champ, dans le royaume de Léon, de pa rents nobles mais peu fortunés qu'elle per dit de bonne heure, Anne de Jésus resta sourde el muette jusqu'à l'âge d? sept ans. A peine eut-elle recouvré, comme par mi racle, l'usage de la parole et de l'ouïe, elle donna des preuves multipliées d'un bon jugement, d'une volonté ferme et d'une rare piété. Elle refusa plusieurs partis ho norables qui se présentèrent, et prit la fer me résolution de se consacrer a la vie re ligieuse. Mise en relation avec S"-Thérèse en 1570, elle plut tant l'illustre réforma trice, que celle-ci ne tarda pas l'admettre parmi ses sœurs, et lui accorder toute sa confiance. La mère Anne de Jésus l'aida désormais dans ses travaux de la manière la plus ac tive et la plus heureuse. Elle fonda plu sieurs couvents de la réforme en Espagne. En 1604, elle fut choisie pour établir le Carmel en France. Elle se rendit Paris, Pontoise, Dijon où elle resta jusqu'au 7 janvier 1607. A celte époque, la mère Anne de Jésus se rendit Bruxelles, sur la demande de l'infante Isabelle, et y amena deux carmé lites espagnoles. Outre les carmélites de Bruxelles, elle fonda encore celles de Lou- vain et de Mons on lui doit aussi le cou vent des carmélites de Cracovie. Décédée Bruxelles, le 4 mars 1621, en odeur de sainteté, la mère Anne de Jésus fut univer sellement regrettée.Sa causette tarda pasà être instruite parla Congrégation des rites. Beaucoup d'officiers belges sont allés prendre part aux manœuvres du camp de Metz. Parmi eux nous remarquons MM. L'Olivier, lieutenant-général; Rigauo, co lonel d'artillerie; De Lannoy, lienteuanl- colonel du génie;Du Corron, lieutenant- colonel de cavalerie; Thiébauld, capitaine d'état-major; Jauber, d'Henrich, L'Olivier, officiers du régiment des guides, tous au service de la Belgique. Tous ces officiers resteront Metz, jusqu'à la fin des opéra tions militaires. Ils se sont rendus le 14 au soir au quartier-général de Buchy où ils ont été présentés S. A. R. M. le duc de Nemours. Les corps formant la division des manœuvres quitterr.n le camp de Beverloo les 21 et 23 de ce mois pour rentrer en partie dans leurs anciennes garnisons. Le 5e bataillon du 5° de ligne gardera le camp pendant la saison d'hiver. On lit dans le Chronicle: M. Barry, clow du cirque de Batry, a entrepris de se faire conduire du Waux- liall Westminster-bridge dans un baquet de blanchissage, trainé par deux oies. C'est lundi, 23 septembre, qu'aura lieu ce cu rieux spectacle qui rappelle une course semblable exécutée il y a vingt-cinq ans par le fameux clown Lnker la grande satisfaction de milliers de spectateurs. Un nouveau conflit vient d'éclater entre le Saint-Siège et l'empereur de Russie. 11 s'agit de l'élection de l'évêque de Calisch, que le Saint-Père a refusé de ratifier. M. de Lubienski, l'évêque élu, jouit de la con fiance pleine et entière du gouvernement de Saint-Pétersbourg; il est membre du collège ecclésiastique établi dans cette ca pitale, il a été récemment installé dans ces nouvelles fonctions par l'évêque Demo- kowski, l'un des prélats qui ont eu la coupable faiblesse de céder aux menaces du gouvernement russe. Le Saint-Siège connaissait M. de Lubienski, il savait que son élection serait pour l'Église catholique de Pologne lesignal de nouvelles perfidies, et, pour éviter ce scandale, il s'est refusé confirmer sa nomination. On a soutenu que Mgr. Puzylulki, évê- que suffragant de Gnesen, avait été chargé de notifier la décision du Saint-Siège au chapitre de Calisch. On a fait sur cette prétendue mission de nombreux commen taires. On a dit que Mgr. Puzyluthi, son arrivée Calisch, n'avait pas laissé dételer seschevaux,etqu'après avoir communiqué au chapitre la bulle pontificale, il était précipitamment rentré sur le territoire prussien. La prudence, on le conçoit sans peine, eut obligé Mgr. Puzyluthi agir de la sorte, si réellement il avait dû servir d'interprète aux volontés du Saint-Siège; mais il n'en est rien; le gouvernement prussien a constaté que l'évêque de Gnesen n'a reçu de Rome aucune mission particu lière, et qu'il n'a pas été Calisch, l'épo que où la bulle pontificale a été notifiée au chapitre de cette ville. Du reste, quelle que soit la voie où celle-ci l'a reçue, il paraît constant qu'il s'est soumis la décision du Pape. On assure même qu'il fait des préparatifs d'une nouvelle élection. Espérons qu'il saura se montrer digne de la confiance du Saint-Père. On ne connaît pas encore la manière dont le czar a accueilli le refus du Pape; mais il est facile de prévoir qu'il prendra M. de Lublienski sous sa protection. On le croit généralement en Pologne, et tous les antécédents du gouvernement russe ne justifient que trop ces appréhensions. En cecas le siège de Calisch restera forcément vacant, moins toutefois que l'empereur Nicolas ne recourre, selon son habitude, la violence, et n'installe, bon gré malgré, l'évêque élu. Il faut s'attendre tout delà part de ce nouveaux Julien. (Journal de Bruxelles.) On écrit de Bruxelles, 19 septembre LL. MM. le Roi et la Reine et la famille royale quitteront Oslende lundi prochain pour revenir au château de Laeken. FRANCE. paris, 18 Septembre. C'est sous la tente impériale qu'a dû être servi le banquet offert au maréchal Bugeaud par les notabilités de la ville d'Alger. On pourra juger de l'étendue de cette tente quand on saura qu'elle est supportée par 320 pieux. Le porteur du fameux parasol l'a défendu avec énergie. 11 s'est fait tuer avant de le rendre. L'arrivée de l'empereur d'Autriche Trieste donne lieu une réunion de prin ces et de diplomates qui ne saurait passer inaperçue. Le duc de Modène, le grand duc de Toscane, le cardinal Lamsruschini, et même, dit-on, le roi de Naples doivent faire partie de cette espèce de congrès. Quénisset, ce misérable qui tenta d'assassiner le duc d'Aumale, lorsque ce jeune prince rentrait Paris la tête de son régiment, son premier retour d'Afri que, vient d'être arrêté la Nouvelle-Or léans, sous la prévention de tentative d'assassinat. C'est, dit-on, la deuxième ou la troisième fois qu'il se rend coupable de pareilles tentatives. Un marchand de vins de la banlieue de Paris eu l'idée assez originale de don ner son établissement une enseigne nou velle, représentant un cliien et un chat trinquant ensemble, avec cette exergue en grosses lettres A l'entente cordiale! 11 paraît que cette plaisanterie n'a pas été du goût de la police, qui s'est empressée, dit- on, de faire enlever le malencontreux ta bleau. Mm* la vicomtesse de Chateaubriand est dangereusement malade, et l'on croit que le vicomte, qui s'était rendu Venise auprès du duc de Bordeaux, ne tardera pas revenir Paris. L'église de Saint-Vincent-de-Paule sera ouverte le 9 octobre prochain, fête de Saint-Denis, patron de l'archevêque de Paris. On lit dans plusieurs journaux fran çais Les préparatifs du voyage du roi Louis-Philippe en Angleterre sont enfin définivement arrangés. S. M. quittera le Tréport le 7 ou le 9, la marée du soir, pour pouvoir débarquer le lendemain avant-midi, Souphampton, et dîner le même soir au château de Windsor. Le roi sera accompagné de son plus jeune fils, le duc de Montpensier, invité spécialement par la reine Victoria. Aucune des dames de la famille royale n'accompagnera S. M. Les 2 seuls ministres qui la suivront sont MM. Guizot et de Mackau. S. M. emmène aussi le comte de Montalivet, le baron Fain, secrétaire du roi, et.trois officiers- généraux avec quatre aides-de-camp. Le séjour de Louis-Philippe en Anglelerre sera très-limité. Il ne sera pas absent de France plus de sept jours. ÉTUDE DU NOTAIRE 303SÏ. A VENDRE A APRES. i° Un Jardin Potager de la conte nance de i hectare 53 ares 17 centiares, situe sur le territoire d'Ypres, hors la porte de Dixmude près le Quai, occupé par Jean-Fran çois Victoor. 2° Une parcelle de Terre aussi Jardin Potager, située comme le précédent, de la con tenance de 55 aies 80 centiares; occupée par le dit Victoor. 3° Une Maison située rue du Lombard n° 26 h Ypres, tenant du levant une sortie de la maison de M. l'avocat Boedtet a la maison du sieur Parture et du couchant la maison de Mra" la veuve Walwein-Devos; oc cupée par Pierre Lemaire et autres. 4° Une petite Maison sise h Ypres, rue dite Deurgang n° i4, tenant h celle du sieur Parture et a celle d'Ives Godtschalck; occupée par Lazare fVellelynck. 5° Une belle et grande Maison avec Cour et Jardin, sise rue de Lille Ypres n° 20; dernièrement occupée par feu M. De Brier- Legraverand.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2