irai, traité dd 1er septembre. article 501 du code civil. Pour copie, SARTEL, avoué. 1 p. voor Instel penning te ivinnen. parce qu'il n'est point philanthrope et pâlo- sophe. Examinons ses actes. M. Nothomb accordé h la France une réduction notable des droits d'entrée sur les vins et les soie ries. Or, qui boit du vin? Le riche. Or, qui s'habille de soie? Le riche. Donc le gouverne ment favorise le riche au détriment du pauvre. Bon. Mais la convention conclue avec la France, l'exception que nos tissus liniers ont obtenue par cet acte, n'ont-elles pas favorisé le travail national et allégé considérablement la mi sère qui pesait sur les Flandres? Oui, sans doute, mais le pauvre ne boit pas de vin, et ses vêtements ne sont pas de soie. Donc... Donc, il valait mieux frapper le vin d'un droit élevé, pour atteindre le riche?.. C'est ainsi la philanthrophie l'exigeait. Et les pauvres tisserands, et les pauvres fileuses des Flandres en seraient-ils moins morts d'inanition? Il n'est pas question de cela. En imposant le vin et les soieries, le riche paie chèrement son luxe. Ainsi la philanthropie consiste h faire payer chèrement au riche ses mets et ses vêtements! peu importe après cela que le prolétaire aille tout nu et qu'il meure de faim. Le gouvernement'vient d'augmenter ses tarifs sur l'entrée des cotons; cet arrêté royal est encore empreint de cet esprit aristocratique qui domine le pouvoir. La classe pauvre est encore sacrifiée. Les droits restent les mêmes sur les cotons de provenance française et allemande, Or, les tissus de coton qui nous arrivent de France et d'Alle magne, sont précisément ceux dont la classe aisée fait usage; les tissus anglais que l'on prohibe, sont les seuls qui soient accessibles la classe pauvre. Les tissus anglais sont aussi les seuls qui ont leurs similaires en Belgique. Par conséquent, en favorisant ces sortes de tissus, le gouvernement belge ruine les manufactures nationales, prive les ouvriers de travail, de salaire et de pain. Les tissus anglais seraient h bon marché les pauvres pourraient en acheter. Us achèteront des tissus belgesLes tissus belges augmenteront de prix le pauvre supportera cette augmentation. Oui, mais le pauvre aura du travail, une aug mentation de salaire, et partant du bien-être. Oui, mais il paiera le coton plus cher, et voilà ce qui est anti-philantropique. Il le paiera plus cher, mais il pourra le payer parce qu'il travaillera; il pourra manger parce qu'il travaillera. Ces réflexions sont tellement simples qu'elles ont tout l'air d'être ridicules. Eh bien! croirait-on que les journaux maçonico philantropico libéraux blâment le gouvernement d'avoir agi en consé quence de ces principes élémentaires d'économie politique? Croirait-on que les défenseurs de la politique commerciale de Lebeau-Rogier trouvent un moyen d'opposition dans cette philantropique bêtise? Le libéralisme, au pouvoir en i834 comme en i84o, n'a pas su faire un seul traité de commerce, n'a pris aucun arrêté favorable au Goritzun seul restait encore ses traits beaux et mâles, son noble front voilé par la douleur, rayon naient néanmoins a tous les yeux d'avenir et d'es pérance. Sa contenance digne, recueillie, majes tueuse, indiquait assez qu'il acceptait l'héritage des vertus de S1 Louis, dont ceux qu'il pleurait lui avaient transmis le modèle. Tous les regards se dirigeant vers l'autel, rencontraient cette noble et touchante figure, se mettant avec confiance sous la protection de Dieu seulaprès du cercueil de son dernier protecteur sur la terre. Quand les absoutes furent terminées, on plaça le cercueil sur un char funèbre, traîné par six chevaux drapés. Il était précédé par l'archevêque et le clergé, et suivi par M. le comte de Chambord avec sa suite et tous les Français de la colonie, auxquels s'étaient joints le duc de Clermont-Ton- nerreun de ses fils et trois négocians français venus de Trieste pour cette triste cérémonie. Toutes les autorités, les magistrats et les militaires en service ou en retraite, les personnes de distinction delà noblesse et de la bourgeoisie venaient ensuite, ayant 'a leur tête le chef de l'administration, le comte de Gleisbach des valets de pied autour du cercueil portaient des torches ornées d'écussons travail national; il n'a eu d'autre doctrine que le laisser-faire, laisser-passerd'autre réponse faire aux doléances des industriels gantois que de leur souhaiter bon voyage et de les mettre h la porte et aujourd'hui il ose crier a la trahison, h la félonie contre un ministre qui prend k cœur les intérêts matériels du pays! Quelle dérision! Feuilleton belge.) Hier soir ont été échangées au ministère des affaires étrangères, Bruxelles, les ratifications du traité de commerce et de navigation, conclu le 1" septembre, entre la Belgique et l'association de douane et de commerce allemande. Nous lisons dans le Toulonnais Un Juif a vendu réméré sa mère des Kabyles pour une somme de cent boudjous environ cet homme appelé A...., est repoussé pour un fait aussi scan daleux par tous ses co-religionnaires. 11 est en in stance près de la direction des affaires arabes pour négocier le rachat de sa mère. Nous demandons comment le gouvernement peut permettre que de semblables achats aient lieu parmi les populations qui lui sont soumises. Bruxelles, ai octobre. Le discours du trône pour l'ouverture de la session législative qui doit avoir lieu demaina été discuté hier en conseil des ministres et la rédaction définitivement arrêté. On assure que M. B. Dubus, qui doit s'ab senter pendant une partie de la session, se propose de donner sa démission des fonctions de questeur de la chambre des représentants. FRANCE. paris, 20 octobre. On lit dans le Journal des Débats Le roi est de retour eu France. La réception qui lui a été faite en Angleterre, cette réception si cordiale et si franchement populaire, a produit chez nous une vive impression; elle aura en Europe un profond retentissement. D'autres souverains ont visité l'An gleterre; ils y ont été reçus avec les honneurs et les témoignages de respect dus leur rang. L'escadrille commandée par l'amiral La Susse, qui avait quitté Portsmouth mercredi matin, est arrivé Cherbourg dans l'après-midi du même jour. La Société des dames de charité, formée depuis plusieurs années Alger, avait compris, dès son origine, que l'œuvre la plus riche et la plus solide d'espérances, était celle qui recueil lerait les orphelins indigentes. Par leur concours, cette œuvre a pris naissance, et déjà elle a pu ouvrir un asile a plus de cent orphelines. Dans un mémoire fort intéressant qu'il a communiqué l'Académie des sciences de Paris, dans sa séance du i4 de ce mois, M. Ballard a démontré que dorénavant toute la soude et toute la potasse dont la France a besoin, pourront être aux armes de France. Un grand nombres de pau vres vêtus de deuil suivaient avec des flambeaux; les troupes de ligne et la garde bourgeoise ou vraient et fermaient la marche, et formaient la haie dans toute la longueur du trajet. Sur le pas sage, tous les magasins étaient fermés, plusieurs maisons étaient drapées de noir; tous les visages étaient attristés, et beaucoup étaient eu larmes. Des tambours drapés et les inarches funèbres de la musique militaire donnaient au cortège un ca ractère encore plus lugubre. L'ordre le plus par fait régna dans ce cortège, dont nous pûmes saisir l'emsemble lorsque uous gravîmes la montagne que couronne le dernier asile de Charles X. Les corporations, les écoles, les congrégations reli gieuses s'étaient unies successivement la marche avec un parfait ensemble, et se groupaient en arrivant autour de l'église des Franciscains. M. le comte de Chambord s'agenouilla avec tous les Français au bord de la tombe. Depuis huit ans, c'était pour la première fois que la lumière du jour éclairait le cercueil de Charles X, A la droite, on plaça les restes de ce fils, qui l'avait aimé d'une si constante et respectueuse tendresse. Les reli gieux faisaient entendre les versets lugubres du extraites économiquement des eaux de la mer qu'on n'employait jusqu'ici qu'à l'extraction du sel marin. Voici quelques chiffres qui montreront l'importance de la découverte de M. Ballard La fabrication du sulfate de soude coûte la France, en soufre et en Salpêtre, 2 millions de francs environ elle ne les dépensera plus. Elle reçoit annuellement plus de 3 millions de potasse elle ne les recevra plus. II y a quelques années qu'un renchérissement artificiel et exagéré du prix des soufres menaça de devenir en Europe une calamité industrielle cette calamité commerciale ne se reproduira plus. La soude et la potasse provenant de l'eau de mer, sans compter même ce que la France pourra exporter, entreront dans les transactions commer ciales intérieures pour une valeur de 8 a 10 mil lions de francs. Un de nos plus spirituels feuilletonistes, M. Merle, vient de partir pour l'Allemagne, afin de rédiger et de mettre en ordre les mémoires de M. de Polignac. TRIBUNAL DE PREMIÈRE INSTANCE SÉANT A YPRES. Par jugement du dix huit Octobre mil huit cent quarante quatre, enregistré, le Tribunal de firemière instance séant Ypres a prononcé 'interdiction de Barbe-Thérèse Maliieu, veuve de Dominique Catleauparticulière War- nêton. Pour extraitl'avoué de la partie pour suivante, (signé) Sartel, Avoué. Enregistré sans renvoi Ypres, le vingt deux Octobre mil huit cent quarante quatrevolume onzefolio cinquante quatreversocase huitreçu pour droit un franc soixante dix centimesfaisant avec les additionnels deux francs vingt un cen times. Le Receveur intérimaire, (signé) Nagels. Zaterdag 26" October i844, ten 3 uren naer middag, in d'berberge de Renaissance te Yperen, Instel van een Huis en Erve te Yperenter west zyde van de Kaeystraete, geteekeud n° 1; palende zuid aen de bebouwde grond van jouffrouw de weduwe Monney en noord het huis en erve van sieur Deraédt. Gebruikt door sieur Jacobus Mierooom in gebruik te treden i" January i845. De konditien der verkooping te zien by den notaris VAN EECKE te Yperen. (1) psaume De profundis. Après les dernières prières et de solenuelles bénédictions pour les morts, l'ar chevêque remit l'eau sainte 'a Henri de Bourbon qui la répandit avec ses pleurs sur les cercueils de son aïeul et de son père. A cet instant des sanglots retentirent dans l'enceinte sacrée... Tout était con sommé. Le comte de Chambord se releva avec dignité sur cette tombe, et son regard assuré pro clama dans tous les cœurs qu'il mettait en Dieu sa foi et son espérance. Une plaque de cuivre placée sur le cercueil porte cette inscription ici est déposé très-haut et très-excellent prince, LOUIS, fils aîné du roi de france charles x, né a versailles, le 6 aout 1770, mort a goritz le 3 iuin l844. Tribulationem inveni Et nonem Domini invocavi. Ce passage du Psalmiste est le tableau delà vie entière de ce prince, de la constance de ses mal heurs, et de son inébranlable confiance en Dieu. Je rencontrai la tribulation, et j'invoquai le nom du Seigneur. De Montbel.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2