se font pour le prochain retour au château des Tuileries. La reine et Mme la duchesse d'Orléans se sont rendues Dreux, pour prier sur la tombe du duc d'Orléans. M. Thiers est de retour Paris. On compte en ce moment Paris plus de 25 consuls en congé ou appelés par M. Guizot, et l'on assure que l'on pré pare au ministère des affaires étrangères de nombreuses mutations dans les con sulats. Il paraît que d'après les informations arrivées la police de Paris plusieurs ar restations de réfugiés espagnols et de nom breuses perquisitions ont eu lieu depuis hier. On dit que l'on a saisi quelques papiers importants au domicile d'un an cien ministre d'Espagne qui était ce qu'il paraît un des chefs de la conspiration. Quant lui, il était déjà parti depuis plu sieurs jours et l'on ne sait pas de quel côté il a dirigé ses pas. Le gouvernement vient d'envoyer l'ordre de faire interner une vingtaine de réfugiés espagnols qui avaient profité de la tolérance des autorités françaises pour fixer leur résidence dans nos départements du Nord. C'est, dit-on, la France que la Suède songerait céder l'île de Saint-Barthemely, si l'on en croit les journaux anglais. Il y a un peu plus d'un demi-siècle que la France l'avait elle-même cédée la Suède. On annonce que le gouvernement sarde s'occupe de nouveau de l'établisse ment d'un vaste réseau de chemins de fer reliant Gênes, Turin, Milan et Chambéry avec un embranchement sur Genève. On nous assure que l'indisposition de M. Guizot inquiète assez sérieusement ses amis, qui semblent craindre que M. le mi nistre des affaires étrangères n'ait pas tou tes ses forces pour soutenir la discussion de l'adresse. Nous aimons croire ces in quiétudes exagérées. [Revue de Paris.) On n'a ni Marseille ni Toulon, des nouvelles d'Alger postérieures au 20 octobre. Ce sont les tribus des Deni-Djaal et les Boudjiotes ou habitants des montagnes des environs de Bougie, qui ont fourni les plus grand nombre de combattants dans l'af faire qui vient d'avoir lieu en avant de Dellys et qui est assurément l'une des plus sérieuses que nous ayons eues en Algérie depuis les premiers temps de l'occupation. Le gouvernement grec vient de créer un journal qui se publiera désormais Athènes, sous le titre de Moniteur grec, l'effet d'éclairer l'opinion publique en Eu rope au sujet des affaires de la Grèce. ANGLETERRE. Londres, 2 novembre. Les nouvelles des districts manufactu riers sont des plus favorables pour ce qui regarde la fabrication des tissus. On peut peine suffire aux commandes. On vient de découvrir une série com plète de veines d'or fort riches dans le pays de Galles du Nord, du côté de Carnarvon et du comté de Mérionnet. On en a retiré des gangues qui contiennent de 60 200 onces d'or par tonne. Un fait remarquable, c'est que ces gangues sont placées par cou ches exactement semblables celles qui composent les flans des monts Oural, d'où la Russie retire une si grande quantité de peppites d'or. On lit dans le cily-article du Globe «Le nouvel emprunt belge est en émission; mais comme on s'attend le voir en des mains puissantes et en grande partie ac caparé par les amis et les correspondants des maisons que l'ont commissionné, il est probable qu'il y aura fort peu de titres sur le marché, comme cela a eu lieu pour le dernier emprunt belge que l'on ne peut guère regarder que comme une affaire particulière. Le prix auquel le nouveau 2 1/2 p. c. a été émis, 59 s/*, même en te nant compte de ce fait que l'intérêt ne courra qu'à partir du 1er janvier, offre re lativement au taux des fonds déjà sur la place une assez belle chance de bénéfice, le 21/2 pour p. c. hollandais étant 62 5/8 7/8. La reine et le prince Albert vont faire construire dans le parc de Windsor deux écoles pour élever les enfants des gens du château, des gardiens, des garde-chasse, etc. La construction de ces écoles coûtera environ 4,500 livres. Tous les frais d'en tretien de ces établissements seront sup portés par la reine et par son époux. On écrit d'OIdham, 34 octobre Une terrible catastrophe a signalé la journée. Une partie du moulin coton de M. Rat- cliffe s'est écroulée. A 3 heures et demie toute la portion de construction récente s'affaissa, enterrant sous ses ruines tout ce qu'elle contenait d'ouvriers. Jusqu'ici, 8 heures et demie du soir, 42 ou 44 cada vres ont été déterrés. On ne sait pas encore positivement combien de morts on aura q, déplorer. On pense qu'ils se montent de 30 40. ESPAGNE. Madrid, 24 octobre. Le ministre des affaires étrangères, M. de la Rosa, a fait aujourd'hui dans le Sé nat un brillant discours. Ses paroles ont produit une grande impression, surtout lorsqu'il a déclaré que jamais Don Carlos ni sa famille ne rentreront dans le palais de Sa Majesté par une intrigue. Une telle déclaration a dû produire d'autant plus d'effet que mille conjectures étaient hasar dées sur l'article de la réforme relatif au mariage de la reine. On dit que pour faire disparaître toute incertitude cet égard, le gouvernement est dans l'intention de faire la Chambre des Députés une décla ration plus explicite encore s'il est possible contre don Carlos. Un fait remarquable, c'est qu'il n'est plus du tout question d'Espartero. Rien n'est venu confirmer la nouvelle de son entrée en Espagne, mais personne ne sau rait dire maintenant où il se trouve. On sait seulement qu'il n'est plus en Angle- terre. Le bateau vapeur Riga, arrivé hier soir de S'-Pétersbourg, a pris feu environ une heure après, par suite, pense-t-on, de l'in flammation d'un gaz produit par la houille. Toutes les tentatives, soit pour arrêter les progrès de l'incendie, soit pour couler ce bateau vapeur, ont été vaines il a brûlé jusqu'à fleur d'eau. Il était assuré, ainsi qu'une partie des marchandises. C'était un spectacle majestueux que de voir brûler ce colosse au milieu de la nuit. &'ASiS ET DES FAMILLES, AVIS. WARNÊTON, au touquet de frelingiiien 70 portions de beaux Arbres, h VlËJNipi&E. Î-A-PRIX, Le Mardi 19 Novembre 1844, 9 heures du matin la Maison de Ville de Messines, le notaire VICTOOR, résidant audit Mes sinesprocédera la Mise a Prix, en présence de M' le Juge de Paix compétent, des Riens suivants, savoir 1-v- RUSSIE. Riga, 23 octobre. Une feuille ou 16 pages in-8° paraissant chaque dimanche. 4 fr. 5o c. pour six mois; 8 fr. par an, franc de port, pour toute la Belgique. A Tournai, chez L. Bailly imprimeur-éditeur, me de Paris, n° 28; h Ypres, chez M. Chatteleyn- Caboche, rue Saint-Jacques, n° 19; et au bureau de ce Journal. (1) Un CHIEN égare', race Epagneuil, se trouve la disposition du Propriétaire. S'adresser au bureau de cette Feuille. (1) Sur le Verger de la Brasserie DE MDE LAIVAOY tels que Bois-Blancdont un d'une beauté supérieure, Ormes, Frênes, Saules, et Peupliers, propres pour CharpentiersCharronsSabotierset Bois brûler Mardi 26 Novembre i844, h 10 heures du matin on vendra sur ledit verger la quantité d'Arbres cidessus. Il y aura long crédit, moyennant d'établir des co-acheteurs solidaires et bien connus. Le notaire VICTOOR a la résidence de Messines est chargé de cette vente et de la recette. (1) Qu'on se le dise. Art. 1. Une grande et spacieuse Maison, avec Porte Chochère, Remise au bois, Moulin a tan, autres Édifices, les Cuves de la Tan nerie, Grange, autre Maison et toutes leurs dépendances, plus t hectare 20 ares 10 cen tiares de Fonds d'Iceux, Cour, Jardins-Potagers, Pâtures et petit Fonds-bâti, situés h Messines, k l'ouest de la rue Basse; occupés par la mor tuaire de M. Tibaux et autres. Art. 2. Quatre Fonds-Batis et Po tagers, ensemble de 7 ares 70 centiares, situés audit Messines, rue d'Armentières; oc cupés par Heughebaert et autres a 28 francs par an. Art. 3. Une Pâture de 96 ares i4 centiares audit Messines, tenant a la rue d'Ar mentières; occupée par Pierre Coppin a 90 francs par an outre 22 francs par an pour les contributions. Art. 4. Une masse de Terre a Labour et Fonds-Batis de 4 hectares 36 ares 17 centiares h Messines, près la ville occupée par différents locataires, la 660 francs 80 centimes par an. Art. 5. Un hectare 37 ares 80 centiares de Labour a Messines, tenant a la partie cidessus occupés par plusieurs locataires 174 francs 60 centimes par an. Art. 6. Un Pré d'un hectare 5i ares 52 centiares h Messines, tenant 'de midi au chemin d'Armentières occupé par Vierych et Colson 25o francs par an, outre 5o francs par an pour les contributions. Art. 7. Un hectare 45 ares 10 centiares demeures y tenant de Labour avec une M existantes, a Wytschaej de couchant au che par la veuve Derama par an. Art. 8. 95 ares a Wytschaete, près de au chemin dit Galgestraetje occupés par Charles Monney et autres i48 francs par an outre l'impôt. Art. 9. 44 ares 98 milliares de Labour a Wytschaete, près de tenant au labour des enfants Demeidéhaere, elà^Sit Galgestraetje occupes entimes Labour t de levant

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3