QVERSLAG. Adjudication. ADJUDICATION Un acte touchant de courage et d'amour fraternel est rapporté par le Journal de Verdun. Les frères Granapierre, nés Ger- court (Meuse), servent tous deux dans le 55e régiment; l'un est sergent, l'autre sous- lieutenant ce dernier était chargé du commandement de sa compagnie, l'as saut du 17 octobre contre les Kabyles; il était déjà la troisième redoute des Ka byles, quand une balle vint le frapper. Son frère l'aperçoit baigné dans son sang; il obtint de le porter l'ambulance où les soins les plus empressés lui sont prodigués; la balle avait fracturé la jambe. Sachant son frère en sûreté, le sergent le quitte pour le venger et recevoir son tour d'ho norables blessures. Le sous-lieutenant Grandpierre, trans féré Alger, a succombé. ITALIE. Florence, 9 novembre. On connaît déjà l'affreux malheur qui vient de frapper les rives de l'Arno, parti culièrement Florence et ses environs. On ne saurait encore évaluer le dommage; la plupart des rues sont encore imprati cables, et on a malheureusement dé plorer dans la ville la perte de 9 personnes, uoique l'inondation ait eu lieu entre 7 et heures du matin. La douane seule estime 2 1/2 millions de livres la perte essuyée par les négo ciants. Les plus beaux chevaux dé la no blesse ont péri. Le grand-duc se trouvait avec sa famille au cbâteau de Poggia Cajano, situé sur une petite colline. La détresse était affreuse dans cette contrée, et beaucoup de personnes se sont réfugiées au château où elles ont reçu l'hospitalité. Le grand-duc s'est rendu Florence, au péril de ses jours, pour y porter des se cours et des consolations; il a visité tous les quartiers inondés de la ville. La famille grand-ducale est venu le re joindre hier, et aussitôt il a conduit son auguste épouse et ses enfants, pied, par un mauvais temps, par les rues de la ville couvertes de vase. La compassion est grande, et on fait beaucoup pour les mal heureux; mais le temps est toujours fort pluvieux. On a ressenti vers 4 heures du matin une légère secousse de tremblement de terre. On reçoit de la campagne les plus tristes nouvelles. Pise a été épargnée, et Lucques a peu souffert. Aucune poste n'est arrivée aujourd'hui, et l'on redoute de nouveaux malheurs. Signé CLUTO-a?.. DÉFINITIVE. Le Mardi 3 Décembre 1844, 9 heures du matinla Maison de Ville de Messines, le notaire VICTOOR, résidant audit Mes- sines, en présence de M" le Juge de Paix com pétent, procédera f Adjudication définitive des BIENS suivants FRANCE. Paris, 10 novembre. Français el aux léliaerts, savaient que plus que jamais c'était pour eux une question de vie ou de mort. Ils savaient bien aussi de quelle nature était le traité. Ce qui les irritait le plus dans les condi tions dont le roi prétendait ne pas se départir, c'était que ce prince se fût réservé le droit de choisir ses otages et d'eu fixer le nombre. 11 était stipulé en outre que la moindre attente au traité serait punie d'une excommunication dont le cou pable ne pourrait être absous que nous le bon plaisir du roi. «Jamais, répétaient-ilsnous ne nous soumettrons des conditions aussi iniques; et en même temps ce parti se disposait h prendre les armes. Si les nobles avaient pour eux les riches ses et l'abileté politique l'autre faction l'empor tait de beaucoup par le nombre, la force, l'activité et la valeur. Elle résumait en elle le peuple tout entier. Bientôt tous les esprits sont frappés de ter reur les riches et leurs alliés les gens du lis, qui se rappelaient le massacre de i3oi, sont dans des transes mortelles. Une guerre civile allait éclater et le sang inonder de nouveau les rues des Bruges. Les partisans de la paix s'inquiètent et se hâtent de dépêcher les plus sages d'entre eux pour aller porter leurs adversaires des paroles de paix et de conciliation. Ou convient enfin d'un commun accord de déléguer quatre prud'hommesqui se rendront auprès du roi et le supplieront de con descendre h des conditions moius rigoureuses. o Op Maendag 9e0 December i844, om een uer naer middag, ter herberg bewoond door sieur Beraeveop de dorpplaets van het ge- roeente van Houthemconton van Vuernevan i° Eenë Hofstede groot i4 hectaren 67 centiaren, gelegeri in Houthem met deel der Landen in Wulveringhem, gebruikt door Aletander Baelden tôt 1" October i848, ten pryze van 948 francs 20 centimen by jaere. 2° i hectare 90 aren 78 centiaren Zaei land 00k gélegen in Houthem, gebruikt door Jacobus Baelden tôt i"n October i848, ten pryze van r32 francs 80 centimen by jaere. 3° 2 hectaren 42 aren 97 centiaren Gras en Zaeiland insgélyks gelègen in Hou them, gebruikt door Pieter Terfynck tôt ien October i848, ten pryze van i42 francs 22 centimen by jaere; 4fc Eene Hofstede met i4 hectaren 69 aren 33 centiaren gelegen in Nieucappelle, gebruikt dodf Joannes-Baptiste Opsomertôt iea October i848, ten pryze van 1,169 ûaDCS 12 centimen by jaere. 54 4 hectaren 35 aren 58 centiaren Gras en Zaeiland gelegen in Nieucappelle, uitmaekende de party genaemd den Hemge bruikt door voornoemden sieur Opsomer tôt ien October i848, aen 348 francs 25 centimen by jaere. 5° 2 hectaren 67 aren 06 centiaren Vette Gras in Nieucappelle, gebruikt door Alex— ander en Jacobus Baeldentôt i,n October i848, aen 2i5 francs 5o centimen by jaere. 70 2 hectaren 29 aren 83 centiaren Zaeiland in Loo, gebruikt door Jacobus fVae- listôt ien October i848, aen 185 francs 75 centimen by jaere. De verkooping geschied door den notaris FLOOR te Vuerne, en iulichtingen zyn te bekomen by den notaris BF.CAE te Alve- ringhem. (1) Cette détermination calma la fureur populaire. Les députés se mirent en route pour Paris le mercredi avant Pâques. A l'exemple de Bruges, les autres villes de Flandres se disposèrent h envoyer aussi leurs délégués. Par malheur le peuple et la no blesse avaient peine a s'entendre. Le peuple était toujours en grande défiance h l'égard des nobles et dès riches; il ne voyait que confiscations, supplices et esclavages dans les projets de l'aristocratie (1). Quant au comte, il était disposé a tout et même a sacrifier'le bien-être du commun peuple, pourvu que le roi lui rendit ses villes de Lille, de Douai et d'Orchies. Chose étrange! ce prince se montrait maintenant plus favorable aux léliaerts et aux an ciens déserteurs de sa cause qu'aux sujets dont la valeur énergique dont le patriotisme infatigable l'avait délivré de prison avec sa noblesse et avait rendu au pays son antique indépendance. A la vue des malheurs que leur opiniâtreté allait renouveler, le roi, le comte, les seigneurs français et flamands convinrent de tempérer un peu la rigueur des pre mières résolutions. Après quelques conférences avec les députés des villes de Flandre, Philippe— le-Bel accorda, le 10 mai i3og, les modérations suivantes Toutes les offenses faites au roi (1) O nui es nobiles ac priraarios locupletesque honnues plebs valde suspectas habuit, eô videntes tendere omnia eoriim cousilia atqne artes ut io graves militas et supplicia vilissi- rnamque servitutem plebeius coiificertut. Mëyer ad ann. M CCC IX. En vertu de l'autorisation de Monsieur le Ministre de la Guerre et sous son approbation ultérieure, le Conseil d'Administration du 1" Régiment de Cuirassiers, en garnison h Ypres, procédera le 3o Novembre 11 heures précises, au Bureau du Capitaine Quartier Maître du sus dit Régiment, rçue au Beurre N° 19, l'Adjudication pour l'affermage du FUMIER, pour l'année i845, de tous les Chevaux du sus dit Régiment, qui se trouvent casernés en cette ville. Lés personnes qui désirent devenir Adjudi- caire, devront faire leur soumission sur papier tiinbré et conforme au modèle annexé au cahier des charges et la déposer dans la boite placée dans le bureau du dit Capitaine Quartier Maître, jusqu'au 3o Novembre," l'heure fixée pour l'ouverture. Les soumissions indiqueront en toutes lettres le prix par jour et par cheval, auquel ils veulent devenir adjudicataire, en fractions décimales de franc, les noms et prénoms des soumissionnaires et de leurs cautions. Il sera joint chaque soumission un certificat de la Régence du domicile du soumissionnaire et de sës cautions, constatant leur solvabilité, et qu'ils offrent des garantis nécessaires pour être admis, le premier comme soumissionnaire et les autres comme cautions. Toute soumission dans laquelle on aurait omis un des formalités ci-dessus, ou qui ne serait pas accompagnée des certificats exigés ne sera pas admise. Le Capitaine Quartier Maître, (5) Art1. Une grande et spacieuse Maison, avec Porte Chocbère, Remise an bois, Moulin h tan, autres Édifices, les Cuves de la Tan- tant avant que depuis la paix, sont pardonnées. La moitié de la rente perpétuelle et annuelle de 20,000 livres pourra être rachetée. Les forti fications des villes de Gand, d'Ypres, de Douai et Lille resteront dans l'état où elles étaient, jusqu'à ce qu'il plaise au roi et h ses successeurs de les faire abattre. Le roi déclare qu'il ne vent d'autres sûretés et cautions pour les sommes dues par les Flamands que celles qu'ils ont données. Il ajoute que la paix conclue anciennement entre le roi Philippe-Auguste, son prédécesseur, et les Fla mands sera exécutée sauf ce qui y a été changé ou ajouté par le dernier traité; mais, pour plus grande sûreté, tous baillis, prévôts, chanceliers, conseil lers et autres officiers du comte de Flandre seront obligés, avant d'entrer au service de cp^emiec, de jurer sur les saints Évangiles qu^ garderont çy paix dans toùt son contenu, ei^'été. 1'}.. 1,% t Flamauds accueillirent ce nouveau traité', et la tranquillité fut momentanément ïrétâblie. fl y eût néanmoins dans le pays de WaesNqdelques soulè vements contre les officiers du comtëji^nîys ces dé sordres furent comprimés avec autant ae~promp— titude que d'énergie. On bannit perpétuité vingt- cinq d'entre les mécontents, cinq autres eurent les bras et les jambes brisés sur la roim^"IjuPidN. {Vyùr être (1) Arch. de Fl. Orig. parc h. tcelléAU-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3