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fondeur, sur l'estrang en avant de la digue
de mer, un navire d'une construction très-
ancienne et d'environ 150 tonneaux; les
plus vieux marins ne se rappellent pas
qu'un navire s'est échoué en cet endroit,
et on présume fort qu'il y a séjourné depuis
le siège d'Ostende an 1601. Comme il était
impossible de le relever en entier, on l'a
démoli par parties et le bois qui en est
provenu est encore très-sain. Il faut dire
que ce bris n'a pu avoir lieu que par au
torisation de l'autorité compétente.
On lit dans un journal de Bruges
Il n'est bruit, Poperinghe et dans les
environs, que d'une déplorable erreur ju
diciaire, peu près dans le genre de celle
dont les deux malheureux colporteurs de
Lierre, furent les victimes; il n'y a pas
longtemps encore. Voici, brièvement ré
sumés, quelques détails cet égard nous
croyons pouvoir affirmer qu'ils sont pui
sés bonne source. Il y a de cela deux
ans environ, la cour d'assises de Bruges
sur le verdict du juré, prononça la peine
de mort contre le nommé Haberlandt
ouvrier, Poperinghe, du chef d'incendie
de récoltes sur pied, accompagné de ten
tative d'incendie d'une maison habitée
etc. Pourvoi en cassation et rejet. Pourvoi
en grâce dont les résultats furent plus
heureux. Commutation de la peine de
mort, en vingt ans de travaux forcés sans
exposition, eu égard aux bons antécé
dents du condamné. En effet, il n'avait
jamais été repris de justice, aussi, neces-
sait-t-il de protester de son innocence, et
de soutenir qu'il était victime de faux
témoignages, de machinations abomina
bles, d'apparences fortuites, fatales en un
mot, d'une de ces déplorables erreurs ju
diciaires, malheureusement trop frôquon
tes dans les annales criminelles!...
Mais, le doigt de la providence avait
sans doute marqué l'heure où là vérité se
ferait jour travers tous les obstacles.
Deux condamnés vie, enfermés, comme
l'infortuné Haberlandt, dans la maison de
force de Gand. ont fait il y a quelques
mois d'étranges révélations. L'innocence
d'Haberlandt est affirmée, proclamée par
eux, qui s'accusent, pour justifier un inno
cent, d'être eux deux les auteurs du
crime, pour lequel, d'abord cet innocent
fut condamné la peine de mort!... Il va
sans dire que ces deux condamnés, nom
més Slosse et Deprimont donné des dé
tails tellement circonstanliés et positifs
que la commission administrative de la
prison, et M. le procureur général Ganser
lui-même, sont intervenus dans la pour
suite de l'affaire. L'épouse Haberlandt a
dû être appelée par devant ce haut magis
trat, ainsi que devant le juge d'instruction
du tribunal d'Ypres. Tout annonce donc
que la justice suivra son cours.
Le 28 du mois de novembre dernier,
la nommée Hortence Mussehe, âgée de 22
ans, née Cruyshautem, épouse du nom
mé Frédéric Van Temsche, fermier loca
taire, né et demeurant Huysse, s'est
trouvé tout-à-coup atteinte de grands
maux d'intestins desquels elle est décédéc
le 30 du même mois. Ce même jour
après avoir dîné, son époux ledit Van
Themsche, sa servante et les quatre do
mestiques ont également éprouvé une in
disposition, et ce fut alors que des pré
somptions se sont éleyées sur un empoi
sonnement. La justice instruite de ces
circonstances, s'est rendue le 3 sur les
lieux, l'autopsie a été faite et des parties
ont été extraites pour être soumises un
examen chimique. Jusqu'à ce moment
les opérations chimiques ne sont pas en
core connues. L'opinion publique est
entièrement vague sur ces circonstances.
Il paraît, d'après la déclaration du mari
que sa femme, en préparant de la sauce
pour mettre sur les pommes-de-terre a
fait une méprise, quelle a pris de l'arse
nic au lieu que de la farine.
Frédéric Van Themsche ainsi que ses
cinq domestiques sont hors de danger.
Le duc régnant et Mm" la duchesse de
Saxe-Cobourg-Gotha sont attendus demain
Bruxelles de retour de Londres.
Le Moniteur publie un grand nombre
de nominations d'instituteurs communaux
agréées par M. le ministre de l'intérieur.
Le gouvernement a reçu de M. Bosch,
consul-général de Belgique-au Chili et au
Pérou, un décret du gouvernement péru
vien, du 14 juillet 1843, d'après lequel le
terme de cinq ans, accordé Ja Société
concessionnaire pour l'exportation du gua
noa été prolongé de trois ans.
En accordant cette nouvelle faveur, le
gouvernement péruvien s'est réservé la
faculté de prolonger encore le terme après
l'expiration de trois ans, si la vente des
quantités stipulées dans le central récla
mait un nouveau délai pour obtenir un
bon résultat.
La vente de l'arsenic vient d'être ab
solument interdite en Bavière et en Suisse.
FRANCE. Paris, 8 décembre.
L'Académie royale de Médecine a reçu
depuis quelques mois plusieurs travaux
intéressants concernant la peste. Chargée,
par l'ordonnance qui l'a instituée, d'éclai-
'rer le gouvernement sur tout ce qui in
téresse la santé publique, l'Académie a
nommé une commission de onze membres,
qui doit lui faire un rapport sur les ques
tions scientifiques relatives la peste, en
s'aidant de tous les documents anciens et
nouveaux qui sont ou seront mis sa dis
position. Les membres de la commission
sont: MM. Adélon, Bégin, Dubois (d'A
miens), Dupuy, Ferrus, Londe, Mélier, Pa-
riset, Poizeuille, Prus et Royer-Collard.
Cette commission vient de se constituer;
elle a élu président M. Ferrus, et secré
taire-rapporteur M. Prus.
Au rond point de la chapelle Saint-
Denis sur la grande route d'Amiens et de
Calais, on remarque en ce moment des
agents installés dans une barraque pour
constater le nombre des piétons, des che
vaux, des bestiaux, des charrettes, des voi
tures de toutes sortes qui passent sur cette
voie. On assure, que cette mesure a lieu
dans l'intérêt d'une statistique relative au
chemin de fer du Nord.
Par un décret du 2 décembre, Rosas,
président de la république Argentine, a
déclaré M. Thiers sauvage unitaire; comme
tel, il est mis hors la loi; défense est faite
de tracer ou même de prononcer son nom,
et dans toute l'étendue de la Confédération
Argentine, défaut de sa personne, ses
ouvrages seront saisis et livrés aux flam
mes.
Un fait assez singulier, se passait le
soir, il y quelques jours, sur l'un des ponts
de Paris qui aboutissent au faubourg St-
Germain. Un homme s'était appuyé sur le
parapet, tenant dans ses bras un enfant
contre lequel il exprimait tout haut sa
colère par de très-dures paroles. Ne
recommence pas, disait-il, tais-loi, ou je le
jette l'eau. Oh! oh! non! pardon, papa, je
ne le ferai plus, criait l'enfant en sanglot-
tant. Les passants ne firent d'abord au
cune attention ces paroles; mais bientôt,
ils virent jeter l'enfaut dans la Seine. A
leurs cris, des agents de police survinrent
et s'emparèrent dè l'individu, qui riait
d'autant plus que la foule l'invectivail da
vantage. La foule accueillit bientôt par des
éclats de rire l'explication de celle scène
étrange. Des bateliers, qui s'empressent de
repêcher l'enfant, ne rapportèrent qu'une
grande poupée habillée. L'homme était un
ventriloque.
TE KooPEîyôP BOES&M;,
Bruxelles, 9. Le gouvernement
s'occupe en ce moment d'une suite de me
sures qui intéressent spécialement l'agri
culture. Il se dispose surtour mener
bonne fin les idées de défrichement des
landes belges, dont il est question depuis
quelque temps. On a demandé un de nos
propriétaires de bois les plus expérimen
tés, un travail sur les cultures des sapins,
convenables dans notre pays, travail qui
doit être imprimé et répandu aux frais de
l'état. Il est questionassure-l-on aussi, de
récompenses honorifiques décerner
quelquesunsde nos agriculteurs éminents.
cour d'assises de la flandre-occidentale.
Audience du 3 décembreLe nommé Charles Van Moer-
kerke, âgé de 18 ans, domestiquené Cachtem, domicilié
Hooghlede, convaincu de vol domestique, a été condamné
cinq années de réclusion, sans exposition, et aux frais du
procès.
Audience du 4. Marie-Virginie Van Steenkiste fille de
Guillaume, âgée de 17 ans, née Oost-Roosebeke, domiciliée
Courtraiconvaincu de vol domestique, été condamnée
dix-huit mois d'emprisonnement, et par corps aux frais du
procès.
Audience du 5. La cause appelée l'audience de ce jour,
charge de François Vlamynck, fils de Louis, âgé de ?3 ans,
né et domicilié Wytschaete, journalier, accusé d'avoir
commis Warnèton l'aide d'effraction extérieure, un vol
d'environ deex cents francs, au préjudice de Pierre-Joseph
Desramaut, a été remise par la cour la prochaine série, par
suite de l'abseuce d'un des principaux témoins.
Audiences du 6 et 7. Dominique Lostenoble, fils de
Pierre, âgé de 22 ans, né Bruges, tailleur, soldat du 8me
régiment d'infanterie, en garnison Gand, convaincu d'avoir
émis, dans le courant de 1843 1844so^ Gand, soit
Bruges, des monnaies d'argent contrefaites, consistant en
pièces d'un franc et d'une demi frauc, sachant, lors de l'émis
sion, que ces monnaies, qu'il n'avait poiut reçues pour bonnes,
étaient fausses ,a été condamné, aux travaux forces perpé
tuité, une amende de 100 francs, l'exposition, la mar
ques des lettres T. P. F., et aux frais du procès.
Les nommés Virginie Signé, Jeanue Gelard, MarieJjelard,
Joseph Goliez et Catbériue Willems co-accusésont été
acquittés.
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CANADA POPfJSJEREN
Maendag i5en Janiwrius i645, om hi uren
précis, op het Gras\en Laud laejstf gebruikt
door Jacob Devos en vAl^ny door Houis-Jean
Liebaert, oost tegen de^.^ejTÊf^der vaerd van
Ypere, by de sle^oyens v*n—M. Deghels en
Lapierre, op 15 .iiùflpteh dfzej ^ad, diebt by
den steenweg naer~pibck'em._v'£ (1)