On mande d'Anvers, le 14 janvier
w Nous apprenons que le bateau vapeur
anglais Monarch va ouvrir prochainement
iin service régulier entre Anvers et Hull.
Par suite de l'interruption des com
munications sur le chemin de fer près de
Tirlemont, un grand nombre de waggons
chargés de diverses marchandises, en des
tination de Cologne, encombrent les alen
tours de nos bassins.
Un fait assez curieux vient de se passer
Leipsick. Un avocat y devint père. Lors
que le moment de procéder au baptême de
l'enfant fut venu, le père s'opposa ce que
cette cérémonie eût lieu. L'affaire fut por
tée devant les tribunaux, qui infligèrent
une amende au père et ordonnèrent la cé
lébration de la cérémonie. Le condamné
interjeta appel, et au système de l'accusa
tion que tout chrétien est obligé de laisser
baptiser ses enfants, il oppose la déclara
tion qu'il ne veut pas être considéré comme
chrétien. On attend avec intérêt la décision
de la cour d'appel.
Une brave femme de quatre-vingts
ans, qui tient une petite école a Orléans,
vient d'hériter de près d'un million; con
gédiant ses jeunes élèves, elle leur a fait
remise des mois d'école qui lui étaient dûs.
L'importance de cet héritage est un nouvel
exemple de la puissance de l'accumulation
des capitaux. Celui qui laisse cette succes
sion est un nommé Charpentier, qui dès
Page de treize ans fut frappé d'aliénation
mentale. Ses frais d'entretien n'absorbant
pas tout son revenu, et la vie de cet homme
ayant été très-longue, les intérêts se sont
accumulés au point de former une grosse
fortune.
FRANCE. Paris, 20 janvier.
On nous annonce de Bayonne, dit le
Journal des Débatsla date du 22 janvier,
l'arrestation de Zurbano. Voici la lettre
que nous venons de recevoir:
Une grave et importante nouvellevient
de se répandre dans la ville. Zurbano, qui
depuis sa malheureuse échauffourée dans
la province de Rioja, se tenait caché dans
une maison de la banlieue de Logrono, a
été arrêté dans la soirée du 19.
Il est certain que Zurbano a été mis
immédiatement en chapelle et fusillé le
surlendemain 21dans la matinée. Le
Phare des Pyrénées, dont les informations
sont toujours très-exactes, vient, dit-on,
de recevoir par voie extraordinaire la con
firmation de celte dernière nouvelle. On
lui annonce également que, un des beaux-
frères de Zurbano a été arrêté; on ignore
le sort qui lui est réservé.
A MARIE!
SCHOONE VENDITIE
Eyken en wat Beuken Boomen
OP PASSCHENDAELE
By de Kruysstraet en west niet verre van
het dorp.
A part les idées politiques qui peuvent guider
l'auteur de la lettre ci-dessous, on y verra une fois
encore le profond dégoftt qu'inspirent a tout
homme de bien, portant le cœur haut, les rêveries
a la fois sacrilèges et impudiques d'un écrivain
dont on ne devrait plus prononcer le nom. Il est
devenu comme ces choses malhonnêtes, que la
civilité seule défend de nommer en bonne com
pagnie. Cependant c'est pour lui et pour son œuvre
que le Progrès ouvre une souscription, et s'il est
vrai qu'il n'a aucun souscripteur, il n'en reste pas
moins évident que le Progrès conserve pourtant
des lecteurs et des abonnés. Il y a même des per
sonnes qui ont aidé a fonder tous les journaux
immoraux qui se sont publiés a Ypres, et qui
se sont constamment abonnées a tous, National
EchoProgrès. Faut-il s'en étonner, quand des
hommes riches et puissants n'ont pas rougi de
protéger ostensiblement ces funestes entreprises?
Voici la lettre, elle émane d'un homme aussi
distingué par sa naissance que par les fonctions
éminentes qu'il a occupées.
Lettre a M. l'éditeur du Propagateur d'Yprès
EnfinMonsieur, l'auteur du Juif Errant a jeté auda-
cteusetnent le masque et se montre aussi impie que mauvais
logicien et pitoyable politique.
Grâce cet écrivain téméraire, nous apprenons que le
oliansonnier Béranger est beaucoup meilleur chrétien que
le chef de l'Église, le souverain Pontife, Grégoire XVI!
Qu une telle ineptie se débite dans quelque coin encroûlé
des doctrines intolérantes et haineuses des novateurs du
X\ Imc siècle, cela pourrait se concevoir; mais qu'elle pa
raisse au grand jour dans une capitale où se trouvent tant
d hommes éclairés, il faut convenir que l'aveuglement
de l'impiété doit être poussé ses dernières limites d'oser
Ise produire d'une manière aussi licencieuse qu'inconvenante.
Il est bon du reste, pour l'édification des lecteurs de
cet outrageant libelle, qu'ils apprennent connaître les
vrais principes d'Eugène Sue. Peut-être comprendront-ils
que pour lui la question du jésuitisme n'est qu'un voile,
assez transparent il est vrai, derrière lequel il oache des
attaques qui s'élèvent plus haut et ne s'arrêtent devant
laucune des vérités du catholicisme. Qu'ils sachent donc
ncore une fois, qu'avec ses prétendus dehors de religion
olérantel'auteur du Juif Errant est moins qu'un protestant;
et qu'il faut le réléguer parmi ces déolamateurs tristement
célèbres du «8me siècle, dont au i9me des esprits plus at
tentifs et heureusement imbus d'une plus saine philosophie
ont déjà fait justice, en proclamant hautement la fausseté
et le danger de leurs maximes anti-sociales.
Que c'est bien là, en effet, celte vieille école de men
songe et de calomnie grossière des sectaires de toutes les
époques, dont le triomphe effrayant s'est manifesté par une
révolution de sang toute une ère de crimes et d'assas
sinats juridiques! Aujourd'hui comme alors, on attaque in
sidieusement la cour de Rome, eu lui reprochant de se
réjouir i du sang catholique polonais répandu par les
mains schismatiques des Russes! Eh! quoi, M. Eugène Sue,
vous feignez d'ignorer que des catholiques conspirateurs s'ex
posent être réprimés par l'autorité schismatique ou autre,
contre laquelle ils se révoltent? Vous oubliez que la Providence
a permis que le Sl-Siège apostolique fût secouru et maintenu
par des puissances schismatiques et hérétiques contre des
hommes impies qui, comme vous M. Eugène Sue, n'étaient
plus ni catholiques ni chrétiens! Vous semblez croire que
Rome devait se lever de toute sa hauteur pour lancer ses
anathëmes contre la puissance légitime qui maintient ses
droits. Mais, hélas! Vous ne le croyez même pas; car vous
n'avez foi ni son autorité ni ses foudres; et vous ne
voulez que flatter un parti puissant dans lequel la malignité
de votre coeur trouve un asyle où vos opinions téméraires
sont applaudies. Ardeuts défenseurs des inconséquences bri
tanniques vous ne savez pas vous indigner contre la ty
rannie d'un gouvernement, qui abuse de sa majorité pro
testante pour écraser une minorité catholique!... Telle est
l'impartialité'de vos jugements.
Qu'il est déplorable qu'un nom jadis si honoré soit fata
lement accolé de si honteuses calomnies! C'est une juste
punition sans doute de la faute immense qui a séparé de
l'Église une de ses plus éclatantes lumières. Quelle rougeur
doit inonder ton front, Lamennais! en te voyant mêlé
d'ineptes et licencieux écrivains qui invoquent le témoi
gnage d'uue de ces plus tristes productions Les affaires
de Rome! Puisse un salutaire repentir entrer dans ton âme
jadis si généreusement douée des sentiments évangéliques!
Puisse-t-elle éprouver, dans l'aftiertume de sa douleur, le
vif désir de faire oublier ses erreurs au monde religieux
qu'elle contriste depuis trop longtemps, et le besoin non
moins pressant d'obtenir un pardon que chaque jour de
retard lui rend plus difficile implorer.
Je veux t'aimer Marie;
Dans tes yeux l'âme flétri
Puisse* la grâce et l'espoir!
A qui redoute un naufrage,
Ton sein pur est le rivage
Ou l'on se rit du flot noir.
Vierge quand l'orage sombre
Couvre le ciel de son ombre
Tu sauves les matelots,
O mère voilà la tempête
Qui s'abaisse sur ma tête,
Vois ma nef jouet des flots.
Toi dont l'auguste visage
Apparaît dans le nuage
Comme un céleste rayon,
Sur la mer où l'on s'égare
Comme la clarté du phare
Qui scintille l'horizon!
(i) Quelle fut jamais cette joie? quand, où oomment
a-t-elle éclaté? Est-ce dans les généreuses protestations de
la cour pontificale contre les violences de la Russie! Note
de la rédaction.
Mère du Dieu que le chrétien adore
Vierge dont l'âme est pleine de douceur,
Prête l'oreille la voix qui t'implore,
Bonne Mère, e'est la voix de mon cœur!
Oh je te dirai ma peine
En la région lointaine
Où Dieu nous tient exilés.
Oh! ma Mère, en quelques larmes,
Je senterai mes Alarmes
Et mes chagrins écoulés!
A. Maendag 3011 February 1845 om
g ueren 's morgens, openbaere Venditie te Dra-
Doutreop de hofstede gebruykt door sieur
Constantin Buseynevan 89 koopen schoone
Iepen, Esschen, Eyken en andere BOOMEN.
B. Dyssendag 4cn February i845, om 10
ueren vooemiddagle Boesinghe en Bixschote
op de hofsteden en medegaende landen gebruykt
door Eugène PauwelsFrancies Descamps
en andere, van 121 kôopen BOOMEN, TA1LLIE
en PLANTSOENEN, onder dewelke zich Eyken
bevinden van 2 meters 60 centimeters.
C. Zaterdag 8"11 February i845 ten 5
ueren naer middag, in de herberg het Brussels-
hof j te Ypre, Venditie van TA1LLIE en PLANT
SOENEN te welen
i° Te Reninghelstde TAILLIE24 PLANT -
SOENEN, 85 Eyken BOOMEN, op 4i aren
72 centiaren Bosch, genaemd den Dronkaerd.
2° Te Boesinghe by Pilkem, de TAILLIE en
200 PLANTSOENEN, op 1 hectare 17 aren
58 centiaren Bosch genaemd de 8 Linnen.
En 3° Te Langemarck by Pilckem de TAIL
LIE 180 PLANTSOENEN en 1 EYKop
hectare 75 aren Bosch genaemd de Klytiers
boschwagter Engel Desmet.
D. Woensdag 12" February i845, om
10 ueren voorraiddagbinnen de gemeenle
Moorslede, in de Engelraeve-Bosschen en op
de hofstede gebruykt door sieur Lampaert
Venditie van 108 koopen schoone zwaere Ey
ken Abeelen en Esschen BOOMEN en
PLANTSOENEN.
Den Notaris VAN EECKE, te Ypre, is met
de bovenstaende Venditien en deszels ontfangst
belast.
(1) Elk zegge het voorts.
van veel zwaere
Op Donderdag i5*n February 1845, te be-
ginnen ten 11 ueren s'morgens, zal den notaris
CHBISTIAENhy openbaere venditie verkoopen
omtrent 80 koopen Eyken Boomen, waer onder
veel schoone Kuypers Boomen, Molen Eynden en
Pestels, voorts eenigte Lyste Boomen en Plant-
soenen en 10 koopen Beuken, al op Passchendaele,
aen de Kruysstraet op de gronden en in het bosch
van het hofstedeken gebruykt by Francis Vr-
savel en in de bosschen der hofstede gebruykt by
Karel Pauwelynw/fA, kvden Stuyver.
Men zal eerstjf^gûtttèt! VejSoopen op het hof
stedeken van by de Kruys-
straete.
De vergadeSjng aen' koop, en ter herberg
de Kruysstraet bewoond by Francis Vermeulen.
Op gewoone koBditien efi tyd van betaeling
mits borg te stellen.
(1) Elk zeg het voorts.