ii mm© sa cas.
ries ils en ont emporté environ une somme
de 70 fr. C'est le cinquième vol de ce
genre qui a lieu dans cette église depuis
1818.
Les journaux de New-York racontent
l'histoire d'un juge qui s'est trouvé mêlé
une querelle dans un cabaret de bas étage,
et qu'on a vu siéger le lendemain au tri
bunal avec un œil poché et prononcer
sans scrupule des condamnations l'amen
de et l'emprisonnement contre de pau
vres diables que l'ivrognerie amenait sa
barre.
M. Comyn, depuis 34 ans curé de Pas-
schendaele (Flandre occidentale), vient d'y
mourir l'âge de 90 ans. Sa piété et son
caractère doux et plaisant lui ont concilié,
pendant tout le temps de son ministère,
l'estime de ses paroissiens et de ses con
frères.
M. Joseph-Gaspard Van Delft, de Bei-
rendrecht (arrondissement d'Anvers,) pro
priétaire, est décédé dans son château sous
cette commune, l'âge de 60 ans et 3 mois.
Un service funèbre sera célébré en l'église
de S'-Jean-Baptisle, au Grand Béguinage,
jeudi 30 janvier, il heures.
M. le marquis de Maillé La Tour-
Landry, ancien maréchal-de-camp, aîné
de l'ancienne et illustre maison de Maillé,
vient de mourir dans sa 90e année, au
château de Jalesne près Saumur, où il
s'était retiré depuis beaucoup d'années. 11
était le dernier chevalier de l'ordre de S'-
Lazare.
Le patriarche grec de Jérusalem,
Athanase, est mort la fin du mois de
décembre dernier.
M. le marquis de Monteynard, pair
de France sous la restauration, vient de
mourir dans son château.
M. Azaïsl'auteur du système des
Compensationsvient de mourir Paris
l'âge de 69 ans. 11 était né Sorrèze a été
élevé au collège de cette ville, d'où il sortit
pour entrer dans celui de Tarbes, l'âge
de 18 ans, comme professeur de cinquième.
Il remplit ensuite les fonctions de secré
taire auprès de l'évêque d'Oloron. M. Azaïs,
dont le père était musicien compositeur,
et de qui il avait reçu originairement des
leçons de son art, demanda avec instances
la place d'organiste dans un couvent de
bénédictins situé dans les Cévennes. Ce
fut dans celte solitude que son goût natu
rel pour la méditation se développa com
plètement. Privé de ce modeste emploi par
la suppression des couvents en 1790, M.
Azaïs tira successivement ressource de ses
connaissances en se livrant l'éducation
delà jeunesse, jusqu'au moment où, fuyant
avec horreur devant la sanglante tempête
révolutionnaire, et bientôt proscrit, il ne
trouva d'asile que dans l'hôpital de Tarbes,
où on le tint caché. C'est dans ce lieu, que,
témoin des infirmités humaines et des soins
pieux de ceux et de celles qui les allé
geaient, il conçut et écrivit son ouvrage
des Compensationsqu'il ne publia que
quelques années après.
La duchesse de Nassau, Elisabeth
Michailowna, grande duchesse de Russie,
fille du grand-duc Michel, est morte le 27
janvier, après avoir donné le jour un
enfant mort. La duchesse était née le 26
mai 1826. Son mariage avec le duc régnant
de Nassau a été célébré le 31 janvier 1841.
Le prince Louis-Chrélien-Auguste de
Hobenlohe-Langenbourg vient de mourir.
M. Humblot-Conté vient de mourir
Châlons-sur-Saône. Avant d'entrer la
Chambre des Pairs, il avait longtemps
siégé la Chambre des Députés. Il était
beau-père de M. le baron Thénard.
L'auteur des lettres sur l'emploi des
charités pour les pauvres cherche expli-
3uer sa pensée et ses intentions par suite
e la réponse que nous avons publiée.
Nous voulons bien communiquer nos
lecteurs les éclaircissements qu'il fournit,
mais nous exprimons encore le désir que
la discussion cesse, parceque selon nous
elle ne peut produire aucun bien.
Que le philantrope indique ses préten
dues améliorations; et si ce ne sont pas des
utopies elles trouveront un accueil em
pressé.
Monsieur le Rédacteur
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
VENDITIE VAN EXTRA
Popelieren gezeyd Canadas, Eyken, Abeelen
TE LANGEMARCK. (poelcappelle).
XÉCH.L.blE.
Loin de moi la pense'e d'engager une polémique
irritante l'occasion d'une œuvre essentiellement
bienfaisante? 11 ne conviendrait pas davautage a
vous, Monsieur, d'en remplir les colonnes de votre
estimable journalqu'a moi de perdre mon temps
dans un débat inutile.
Mais qu'il me soit permis de relever l'inco
hérence de la réponse aux deux articles sur l'em
ploi judicieux des charités pour les pauvres.
L'auteur reconnaît que ces articles sont conçus
en termes généraux (et tellement généraux en
effet que Ma localité de Poperinghe n'y est pas
même désignée); mais, est-il dit, les insinuations
de Fauteur ne laissent aucun doute sur son
intention de verser le blâme sur MM. les admi-
minislraleurs des pauvres de notre ville (sic).
Voilà qui est bien subtil et d'une logique bien
rigoureuse. Eh! Quoi! fallait-il quatre semaines
pour accoucher d'un pareil raisonnement? En
vérité l'impression pénible produite par l'ap
parition des lettres sur le meilleur emploi des fonds
de charité paraît avoir un peu troublé le jugement
de l'auteur de la réponse. Il n'y trouvait d'abord
que des généralités; mais bientôt celles-ci de
viennent ses yeux de prétendues personnalités
qui n'existent que dans son imagination.
Plus loin, on fait une apologie doublement ma
ladroite, car ce serait convenir que les reproches
exprimés en termes généraux retombent et attei
gnent l'administration que l'on se hâte si impru
demment de justifier.
Viennent ensuite deux paragraphes d'éloges
pompeux, mais fort peu conciuans. Les uns au
sujet de la mendicité extirpée, fait honorable, dont
il faut remercier l'inépuisable charité de nos habi
tants et les sages mesures du couseil communal
qui a parfaitement rempli cet égard les vœux de
ses concitoyens Les autres relatifs sus. signalés
services de l'administration des pauvrçs, sont un
satisfecit de complaisance et de pure forme dont il
ne faudrait pas examiner trop sévèrement la valeur.
Mais encore une fois, comment tant de témoignages
louengeurs ne bravent-ils pas des insinuations que
l'auteur lui-même avance être conçus en termes
générauxSe les appliquer soi même, n'est-ce
pas avouer implicitement qu'elles sont méritées? Il
y a longtemps que l'on a dit Mieux vaut un
sage ennemi, qu'un imprudent ami!
Pourquoi traiter de critiques injustes elaméres
des considérations qui ont pour but d'appeler
la sollicitude des administrateurs de bienfaisance
sur les abus qui pourraient exister ou les améliora
tions qu'il serait possible d'introduire? N'est-ce
point prêter leurs administrateurs un esprit tout
autre que celui que l'on se plaît leur reconnaître
en général? Enfin pourquoi cette tardive justi
fication après trois quatre semaines de silence
absolusi ce n'est un essai de repousser d'avance
ou plutôt d'empêcher de paraître le plan annoncé
où doivent se trouver la fois le remède des
abus reconnus ainsi que les améliorations dues aux
observations des hommes éclairés qui les ont long
temps méditées et souvent même recueillies dans
les manifestations verbales de l'opinion publique*
Mais le caractère d'impartialité que M. le ré-
(i) Si l impatience n'avait pas été si grande de défendre
ce qui n'était pas attaqué, la publication du plan d'amé-
lioration aurait montré que ce service réel Savait pas échappé
l'auteur des lettres, et qu'il en conçevait un heureux
présgae pour l'adojtiou ultérieure des réformes proposées.
dacteur établit avec tant de justesse dansl'introduc-
tion la réponse aux articles sur l'emploi des
fonds des pauvres m'est un sur garant qu'il ac
cueillera favorablement, dans les colonnes de son
journal, l'insertion de la réplique; d'aujourd'hui et
du plan détaillé que je me propose dè lui adresser
la sollicitation des personnes honorables et bien
intentionnées de la ville. un abonné.
l)u *5 au 31 Janvier Inclus.
naissances.
i Du sexe masculint i e
3 Du sexe féminin$Tolal.5*
Un morl-né du sexe masculin.
mariages.
1. Dael, Charles-Louis, âgé de 27 ans. cultivateuret De-
kyndt, Catherine-Hoseâgée de 25 ans, particulière.
2. Mal tôt, Jean-Mathieu, âgé de 38 ans, militaire congédié,
et Blanckaert, Rosalie-Cécile, âgée de 47 ans, cabaretière.
3. Bossaert, Henri-Edouard, âgé de 11 ans, boulanger, et
Heuncbel, Eugénie-Virginie, âgée de 26 ans, couturière.
4. Maerten, François-Arsène-Joseph, âgé de 3i ans, maître
charpentier, et Lecluyse, Marie-Thérèse-Françoiseâgée
de -a7 ans, saus profession.
5. Vlaemynck, Romain-Godfroid, âgé de 45 ans, instituteur,
et Ryckeboer Désirée-Sophie, âgée de 33 ans, couturière.
6. HelegeertThéodore, âgé de 35 ans, tisserand, et Auiioot,
Fidelie-Coruélie-Louise, âgée de 3o ansjournalière.
d ce s.
1. Pontfort, Flore-Thérèse, âgée de 69 ans, dentellière,
célibataire, n° 20, rue de Menin.
2. Dainieu, Rénilde-Josephâgée de 4^ ans, particulière,
▼euve de Louis Crabbe, n° 19, rue d'Elvcrdinge.
3. Vermole, Marie-Jeanne, âgée de 69 ans, dentellière,
veuve de Jacques Payée, Beguiuage.
4. Beddelem, Françoise, âgée de 58 ans, journalière, veure
de Jean Vandeputte, n° jo, rue de Meuin.
enfants au-dessous de 7 ans.
MARCHÉ U'YRRES. Du t Février.
NATCHG
1 ce
des
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Prix
PAS
GRAINS, LÉGUMES, VIANDES ET PAIN.
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MOYEN.
Livre.
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FUC.
FK. C.
Froment, par rasière
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i5 00
Feves, par idem
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9 9°
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9 80
Pommes de terre, par idem
12
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Id. blanche
Beurre frais, le hiloq
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1 53
-saler, par idem.
M
1 1»
Vache, par idem
>i
9^
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96
y
M
17
SCHOONE EN ZWAERE
en andere
Den notaris DELAFIE residcérende te Poel
cappelle gemeente Langemarck, zal op Donderdag
i5ea February i845, inimediatelyk naer het eyn-
digen der verkooping boomen ter bofstede ge-
bruikt door de kyoderen Marico, te vooren Pieter
Willaert, ter gemeente Langemarck by de plaets
van Poelcappelle, aengekondigt om te beginnen
ten tien ueren voormiddag, nog in het openbaer
verkoopen 71 koopen BOOMEN, waer onder
zich bevynden verscheyde schoone Popelieren ter
dikte van 6 tôt 9 voeten, van eene buitengewoone
lengde, zeer gedienstig voor Holleblokmaekers en
voor bard, item Eyken, voor schee'p, molen eu
kuyppewerken, ende eenigte Abeelen van de beste
specie voor bard, aile staende in de garzingen der
hofstede gebruikt door sieur Ivo Ampe, te vopren
de kynderen Vuylstelcebinnen de zelve gemeente
van Langemarck, op vyf minuten afstand der
voorzeyde hofstede gebruikt by de kytidereu Ma
rico, te weten
In de Kalverweyde.22 koopen.
In de agterweyde. 21 koopen.
Aen den uitweg agter 't Huis. 2 koopen.
In de voorw^yde. 26 koopen.
Aen eene partie land zuid west van d'hofplaets.
1 koop.
