HUIZEN M IMKKERY, FRANCE. Paris, 19 avril. Une ordonnance royalerendue sur un rapport de M. le maréchal ministre de la guerre, et insérée au Moniteurintroduit dans l'organisation administrative de l'Al gérie des changements depuis longtemps annoncés. L'Algérie est divisée en trois provinces, dont les chefs-lieux sont Alger, Constantine et Oran; dans chacune de ses circonscriptions, on distingue le territoire civil, régit par le droit commun, tel que le constitué la législation spéciale de l'Al gérie; le territoire mixte, dans lequel les fonctions civiles sont exercées par des militaires, et le territoire arabe, dont l'administration est toute militaire. Sous les ordres du gouverneur-général, est placé désormais un directeur-général des affaires civiles, qui lui soumettra toutes les mesures intéressant la colonisa tion, l'agriculture, le commerce et les travaux publics civils. Une nouvelle d'une grande gravité circulait le 19 la chambre des Députés. On assurait que M. Guizot, dangereuse ment malade, souffre d'un point de côté qui nécessité ce matin l'application de 85 sangsues. L'attitude des membres pré sents du cabinet semblerait confirmer cette nouvelle dont nous aimons pourtant douter. Corresp Le trompette Escfiier et son compa gnon d'infortune, le chasseur d'Afrique Briant, prisonniers d'Abd-el-Kader et puis de l'empereur du Maroc, viennent d'ar river Marseille. Escffier a été mandé Paris par M. le ministre de la guerre. On écrit de Strasbourg, le 15 avril Il existait depuis environt dix-huit mois Strasbourg un Cercle littérraire catolique qui s'était forme avec l'approba tion de l'autorité, et qui se réunissant l'hôtel Luckner environ cent cinquante personnes en faisaient partie. Par décision du ministre de l'intérieur, datée du 4 avril, le Cercle catholique vientd'êtreformé. Cette décission et les ipolifs qui l'on provoquée sont consignés dans l'arrêté suivant du préfet Nous préfet du Bas-Rhin, vu les statuts d'une réunion établie Strasbourg sous le nom de Cercle littéraireportant article 27 Toute discussion politique est sévèrement interdite; vu l'autorisation de formé ce cercle donnée par M. le ministre de l'intérieur, le 25 janvier 1844, avec la condition qu'on ne s'y occupera pas de politique; vu une dépêche du même mi nistre, en date du 4 ce moispar laquelle il ordonne que le cercle dont il s'agit sera formé, attendu qu'on s'y occupe journel lement de politique, et que plusieurs membres qui le composaient onteessé d'en faire partie pour ce motif. Arrêtons La Société établie Stras bourg, sous le nom de Cercle littéraire, cessera immédiatement ses réunions. M. le maire de Strasbourg assurera l'exécution du présent arrêté. Ier RÉGIMENT DE CUIRASSIERS. PATRIMONIEELE HUIS EN BAKKERY in de Ryssel of Znid- slraet. Ingesteld 4,0G0 francs. 2" koop, HUIS, Tempel straet. Ingesteld 3,700 francs. permission lui ayant été accordée dans l'après midi dudit jour, il fit remettre a M. le président la lettre dont voici le contenu, avec prière de la transmettre a M. le curé précité Copie littérale de la lettre écrite par Dorvil- lers son curé. Couvin Le 17 avril, a la prison, i845 Monsieur le curé, Je demande pardon a la paroisse de Couvin du scandale que j'ai commis malheureusement. Je veux bien mourir pour réparer ma faute et pour servir d'exemple aux autres. Je meurt content et je meurt repentant. J'expose ma vie pour 1 expiration de mes péchés, que la paroisse de Couvin prie pour moi que mon âme repose en état de grâce auprès du Seigneur pour qu'elle rejointes avec les âmes des justes et que l'âme de mon pouvre père repose en paix. J'espère qne dans le royaume céleste que j'yrais me mettre auprès de lui a genoux pour lui demander mon pardon. Je demande pardon ma pauvre mère ainsi ma famile pour les avoir d'éshonorez d'une faute semblable. J'espère qu'il me pardonnerons ce scandale que j'ai commis ainsi que la paroisse de Couvin parce que j'attends tous les jours mon heure pour mourir. Je prie mon cher curé de bien vouloir célébrer une messe a mon intention après ma mort qne je demande tous les jours pour que les paroissiens y assister pour prie pour mon âme je dois ma conver- tion a monsieur le chanoine de Horgard qui a pris un soin particulier de moi et qui a toujours été mon protecteur ainsi que monseigneur l'évêque le qu'elle m'a donnez sa bénédiction et me confir mera le jours de mon exécution. Je remercie le révérant père de la Compagnie de Jésus ainsi que le révérant curé de St.-Jacques, aumonié de la prison, également les frères des écoles chrétiennes, ainsi que Monsieur le directeur de la prison et les gardiens. Guillaume Dorvillers. Contant de mourir. Namur. Cette lettre a été écrite par le malheureux spontanément, sans conseil ni induction. A peine était-elle remisse au premier vice-président qu'ar riva l'ordre d'exécution pour le lendemain ven dredi a 6 heures du matin. A 5 heures précises du matin M. le chanoine de Horgard célébra la sainte messe, a la cbappelle de la prison le condamné l'entendit dans 'e chœur des prisonniers derrière l'autel, avec l'aumônier et les membres de la confrérie de la consolation. A la communion du prêtre, il fit amené au pied de l'autel par M. l'aumônier et le frère instituteur de la prison, qui tinrent la nappe, et il communia avec le plus profond recueillement, après une allocution que lui adressa M. le chanoine. Un instant après la communion, monseigneur le révérendissime évêque arriva a la cappelle, et la messe était finie, il administra au patient le sacrement de confirmation, après lui avoir adressé quelques mots avec cette douceur qui caractérise si particulièrement le pieux et charitable prélat. Cette céréniooie terminée, le condamné se retira dans la chambre de liberté et y prit quelque peu de rafraîchissements. Immédiatement survint le maître des hautes œuvres qui vint faire au patient ce que l'on appelle vulgairement la toilette et de suite il fut ramené au pied de l'autel où M. le chanoine de Horgard lui donna la bénédiction apostolique accordée aux mourants par le Saint-Père Benoît XIV, lui dit quelques paroles d'encouragement, se recommanda ainsi que les assistants h ses prières auprès de Dieu et l'embrassa. Le cortège précédé de la croix de la confrérie se mit en marche avec MM. de la consolation réci tant les prières désignées, etc M. l'abbé Janmart soutenant dans ses bras avec effusion de cœur le patient. Le trajet fut paisible, a 6 heures et 20 minutes tout était terminé. A quatre heures du matin, le Saint-Sacrement fut exposé dans l'église de S'-Jacques, où la confrérie de la Consolation a sou siège, et des inesses se sons succédé de demi-heure en demi- heure pendant toute la matinée pour le condamné. Le malheureux a montré de si bonnes disposi- toins que la plupart des assistants fondaient en l'ar mes, et il a gravé profondément dans tous les cours l'espoir que s'il est perdu pour le monde, il est gagné pour l'éternité. On mande de Zurichle 15 avril Pour la troisième fois depuis la réunion de la Diète extraordinaire, le chef de la députation de Lucerne a été personnellement insulté par la populace de Zurich. 11 a fallu, dit-on, le concours de nombreux agents de police pour le soustraire h l'action de la justice radicale. A son départ de Zurich, il y a peu de semaines, un coup de Pistolet avait été tiré presqu'â bout portant dans intérieur de la voiture des députés lucernois. Ce faitinouï dans les fastes de l'ancienne Suissen'a rien qui surprenne de nos jours. 11 y a trois ans, les députés des petits caulons furent insultés et presque maltraités a leur entrée sur le territoire de Berne et a leur départ. Les vielles maximes du droit des gens ne sont plus k l'usage de la Jeune Suisse. Le canton de Lncerne a devancé les vœux de la Diète. Le grand conseil vient d'autoriser le conseil exécutif a entrer en négociations avec gouverne ments des autres cantons pour la mise en liberté des prisonniers étrangers au canton. Les prison niers lucernois eux-mêmes seront relâchés. Les chefs seuls de l'expédition paraîtront devant les tribunaux pour être jugés conformément a la loi sur les corps francs. Le gouvernement de Berne a décidé, après une vive discussion, suspendre les fonctionnaires qui sont partis avec les corps francs et de diriger des enquêtes contre eux. Tolérance libérale en matière politique. Les personnes qui desirent entreprendre la fourniture du Vert, tant en Prairie qu'à l'Écurie pour les Chevaux du régiment sus dit sont invitées prendre connaissance du cahier des charges déposé au Bureau du Capitaine Quartier Maître et remettre leur soumission pour le 5 Mai prochain avant midien f aisant connaître quelles sont les Prairies qu'ils proposent pour y mettre les Chevaux. Le Vert l'Écurie ne peut se composer que de Treffles, Schourgeon ou Luserne, et sera soumissionné par 10 kilogrammes, et le prix du Vert en Prairie par jour et par cheval. (1) te KOOPEN BINNEN YPER. Met het houden van twee zittingen de eene voor den Instel op Maendag 2ien April i845 en de tweede op Maendag 5 Mey daer naer voor den Overslag, t'elkens ten 3 uren na- middag, in het Stadhuys le Yper, zal'er over- gegaen worden tôt de openbaere Verkooping van het volgende Goed gelegen te Yper eersten koop, Een HUIS met deszelfs Grond en Erve ten dienste van Bakkery genaeind de Goude Wei- reld van ouds bekend en wel gekalant, pa- lende van oosten de Ryssel straet, van zuyden de Tegel straetevan westen en noorden het huys en brouwery van madame Provoostin heurpagt gebruykt door Anlonius-Jusephus Taccoen, voor 27 jaeren ingegaen 1" Apiil 1837 mits 217 francs 68 centimen 's jaers boven de lasten. Een HUIS met d'Erve daer/<C|4^.-e3fc<jde palende van oosten aen deHTJeygeiidfrnt d'heer Deruelle van zuyd/frt ,'tjènQntoiiiùs Wallaert, van westen de Tebipef straçt cn; vnib noorden de wednwe LambiriY^ji hog^gekeyjh^i Deruellegebruykt door deVfapedeverkpo/er Joseph Vandevelde, om doorN&èfl Jiûiipér in gebruyk te komen met eersten Junv i845.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 3