HERBËRG
partout elle l'accompagne et s'associe
ses joies comme ses peines.
On éc^it d'Anvers, le 1" mai, la
Gazette d'Augsbourg
On songe sérieusement organiser un
service direct de navigation vapeur entre
notre port et New-York, et il est très-pos
sible que, si le gouvernement américain
ne veut, quant présent, organiser qu'une
navigation vapeur aux frais de l'État vers
Liverpool, la ligne d'Anvers soit enlre-
Srise par MM. Cuns et G*., amateurs de
ew-York. L'insuffisance des navires pour
transporter en Amérique les marchandises
et les émigrants accumulés ici prouve la
nécessité de ce service de bateaux va
peur. Il y a actuellement ici plus de mille
émigrants qui demandent partir sans
qu'on puisse leur fixer le jour du départ.
Quinze bâtiments américains ont pris la
mer depuis 15 jours; il y en a encore six
dans le port, et on en attend très-prochai
nement huit autres, mais tout cela est
loin d'être suffisant pour les besoins de
notre commerce. Que ne deviendrait pas
notre magnifiqpe port avec l'établissement
d'une navigation vapeur régulière vers
le nouveau monde.
Il y a encore des aventures s'il faut
en croire le Courrier du Haut-Rhin. Voici
ce qu'on lit dans ce journal
Un jeune homme, nommé Auguste
Sutter, était, il y a une quinzaine d'années,
en apprentissage dans la maison Thurnei-
sen Bâlc. En sortant de là, il se maria et
s'établit comme marchand de draps
Burgdorf près de Berne. Mais, accusé de
banqueroute frauduleuse quelque temps
après, il prit la fuite avec femme en enfants
et se rendit en Amérique. Il fut bientôt
inscrit comme citoyen de Saint-Louis, fit
plusieurs voyage au Mexique et au Texas,
dirigea des caravanes et se fit enfin chef
de bande. En cette qualité il fit plusieurs
entreprises qui lui réussirent, et au
jourd'hui on apprend qu'il vient d'être élu
prince de la nouvelle Californie. On a reçu
de lui des nouvelles la date de mars
dernier. Il assure qu'il se plaît beaucoup
dans ses nouvelles fonctions.
L'Académie a repris ce matin ses tra
vaux, sous la présidence de M. le baron
de Gerlache. Le premier objet dont elle
s'est occupée a été la dicertion du pro
gramme du concours pour 1846.
Ce programme a été arrêté. Voici les
questions proposées pour la classe des
lettres.
Première Question. Quel était l'état
des écoles et autres établissements
d'instruction publiqes en Belgique, de-
puis Charlemagne jusqu'à l'avènement
de Marie-Thérèse? Quelles étaient les
matières qu'on y enseignait, les mé-
thodes qu'on y suivait, les livres élé-
mentaires qu'on y employait et quels
professeurs s'y distinguèrent le plus aux
différentes époques?
Deuxième question. Faire l'histoire
de l'organisation militaire en Belgique,
depuis Philippe-le-Hardi jusqu'à l'avéne-
ment de Charles-Quint, en donnant des
détails sur les diverses parties de l'ad-
ministration de l'armée, en temps de
guerre et en temps de paix.
L'Académie désire que le mémoire soit
précédé, par forme d'introduction, d'un
exposé succinct de l'état militaire en Bel
gique dans les temps antérieurs, jusqu'à
la maison de Bourgogne.
Trosième question. Les ducs et comtes
qui ont régné dans l'ancienne Belgique,
quelques évéques, des seigneurs et des
corporations religieuses, ont battu mon
naie tantôt au nom de leurs suzerains et
au leur, tantôt en leur propre nom seule
ment.
On demande vers quelle époque ils
ont commencé, dans chaque localité,
battre des monnaies, tant en or qu'en ar-
gent, et comment ils sont parvenus
exercer ce droit.
Quatrième question. Quelles ont été
jusqu'à l'avènement de Charles-Quint,
es relations politiques et commerciales
Belges avec l'Angleterre
Cinquième question. Il existe un
grand nombre de documents écrits dans
les dialectes de l'Allemagne et apparte-
nant aux VIIe, VIII*, IXe, X* et XIe siècles;
ils sont indiqués dans la préface de
YAlthochdeutscher Sprachschatz de Graff,
mais on ne connaît guère d'écrits rédigés
dans la langue teutonique usitée en Bel-
gique antérieurement au XII* siècle. On
demande 1* Quelle est la cause de cette
absence de manuscrits belgicogermani-
ques 2° Quelle a été la langue écrite
des Belges Germains avant le XII* siècle?
3° Peut-on admettre que les ISiederdeut-
sche psalmen aus der Karolinger-Zietpu-
bliés par Von den Hagen, le Heliand
récemment mis au jour par Schmeller,
et quelque autres ouvrages, appartien-
nent la langue écrite dont on faisait
usage en Belgique?
Sixième question. On demende de
rechercher d'une manière approfondie
l'origine et la destination destination des
édifices appelés basilique dans l'antiquité
grecque et romaine, et de faire voir
comment la basillique païenne a été
transformée en église chrétienne.
Septième question. Faire l'histoire
de l'impôt en Belgique, depuis les temps
les plus reculés jusqu'à l'invasion fran
çaise.
L'Académie désire qu'en répondant
cette question on détermine les différentes
espèces d'impôts; qui les frappait, et quel
était le mode de leur réception.
Huitième question. 1 Assigner les
causes des émigrations allemandes au
XIX* siècle, et rechercher l'influence
exercée par ces émigrations sur les
mœurs et la condition des habitant de
l'Allemagne centrale.
Primière questions. Comment, avant
le règne de Charles-Quint, le pouvoir
judiciaire a-t-il été exercé en Belgique?
Quels étaientl'organisation desdifférents
tribunaux, les degrés de juridiction, les
lois ou la jurisprudence d'après lesquel-
les ils prononçaient?
Deuxième question. Quels sont les
services que les Belges ont rendus la
géographie, comme voyageurs ou navi-
gateurs, et comme savants?
Après avoir statué sur la rédaction de
son programme, l'Académie a entendu et
approuvé une proposition de plusieurs de
ses membres, ayant pour objet l'encoura
gement de trauvaux historiques.
Des rapports ont été lus ensuite, ainsi
3ue des notices, dont l'insertion a été or-
onnée dans le bulletin.
La séance s'est terminée par le renou
vellement de la commission de comptabi
lité, et la nomination, comme vice-direc-
I teur de M le baron de Gerlache, directeur
sortant.
Tout est, pour le moment, rentré dans
un calme parfait en Suisse.
Les paroles de M. Thiers, propos dans le
corps francs, dans la séance de la Chambre
des Députés de 2 mai, ont produit une fâ
cheuse impression chez tous les conserva
teurs suisses aussi bien chez les protestants
que chez les catholiques on pourrait
même dire chez tous les gens raisonnables.
Certainement, beaucoup d'entre eux eus
sent préféré que la Diète fût parvenue
intervenir d'une manière convenable dans
l'affaire des Jésuites, au triomphe des
cantons catholiques; mais préférer celui
des corps francs, c'est tout bonnement
préférer la force brutale, l'illégalité la plus
flagrante, et en en un mot la ruine de toute
liberté politique et religieuse.
CF £.17323. 32337F,
Huis met gemet Land,
PLAETSE VAN DICKEBUSCH.
Zich te adresseren by den eigenaer
J. Lecluyse doctor te Poperinghe. (4)
SCHOONE
mm b&v&siIq-
STAD YPRE.
Staet op 12,800 francs.
a" Koop. Eene groote ERVEbyna ron-
dom bemnerd, met Houtlogie aldaer staendege-
legen aen den westkant van gezegde Lnykstraet.
Staet op 1,710 francs.
francs.
GEMEENTE S' JAN.
Staet op 3,330 francs.
académie royal des sciences et belles-lettres.
Séance du 8 mai.
pour le concous de 1846.
pour le concour de 1847.
SUISSE. Berne, le 9 mai.
VOOR
AEN EEN ZEER KLEINEN PRIS,
ben schoon ger1eflyk
staende ter
VI
MITSGADERS EENE
3232772 03L:G£.7X2,
TE KOOPEN BIN N EU T 1»RE.
Eersten Koop. Een schoon gerievelyk
HUIS en ERVEaen den noordkant van de
Boterstraet binnen Ypre, met Achtergebouw en
grooten Hof, beplant met menigvuldige goede
Fruitboomen en hebbende eenen uitgang in de
Luykstraet.
Al laetst gebruikt door jufvrouw de weduwe
Verstraeteen waeraen den kooper zal vermogen
handslaen met de betaling van den koopprys.
De masse dezer twee koopen staet op 15,875
3«B en 4en Koop. Twee HUIZEN, waDof
een in drie Woonstenmet 17 aren 73 cen-
tiaren GROND en ERVEN daer medegaende
gestaen en gelegen te S1 Jan, aen den zuidkant
van den steenweg van Ypre op Brugge; palende
oost aen den uitweg der weide van den slagter
sieur Vandromme-Joos al gebruikt, zonder pagt,
door verscheide inwoonersen gevende een
jaerlyks inkomen van 3o4 francs.
OBLIGATIE.
5*" Koop. Eene bezette OBLIGATIE van