HOFSTEDE rait converti, serait aussitôt traduit en justice criminelle. Tout enfant né d'un mariage mixte y est forcément élevé dans Thérésie luthérienne. La Suède aussi vient de se signaler cet égard. Le peintre Nils- son, condamné au bannissement en pre mière instance, reste sous le poids de ce premier arrêt; le tribunal suprême auquel sa cause est, depuis plus d'un anévoquée, ne sachant comment concilier l'ancienne loi royale avec l'art. 16 de la constitution, qui consacre la liberté de conscience, pré fère s'abstenir, et l'épée de Damoclès reste indéfinitivement suspendu sur la tête de ce père de famille. La Norwège au contraire, va modifier sa législation en matière religieuse. Nous avons parlé d'un décret du Storthing, qui permettra chacun de changer de religion avec la cause restrictive toutefois, que quiconque abandonnera la religion de l'Etat, sera par ce fait même, exclu de tout emploi public. Les enfants nés de mariages mixtes pourront, dit-on, être élevés au choix de leurs parents, dans l'une ou l'autre religion. Ainsi, deux roy aumes gouvernés par le même Roi auront des législations entièrement opposées en matière de religion, car il n'est aucu nement probable que l'exemple de la Norwège exerce une influence favorable sur la Suède. II AÏTI. SCHOONE PATRIMONIEÉLE OUROEREADE GOEDEREX TWEE PERCEELEN ZAEILAND, Huis in twee woonstcn met Scheure en Stal' lingen en eene zeer schoone TE WYTiOMIETI, HOFSTEDE. /aJ'' On lit dans le Courrier des Etals-Unis du 17 mai La re'pnblique d'Haïti est arrivée, par la mort du président Guerrier, une époque critique mar quée de sinistres présages. L'élévatoin du général Pierrot la présidence a consolidé la prédomi nance de la race noire sur celle des mulâtreset cette victoire politique est regardée comme le pré lude d'une lutte qui peut être poussée jusqu'aux dernières extrémités. Aussi la terreur des gens de couleur était-elle a son comble. Le général Pier rot a été proclamé président sur l'autel de la Patrie, a Saint-Marc, par le général Morisset, en dehors des formes légales, mais en vertu de la toute-puissance de la masse noire, dont il est le plus énergique représentant. Le conseil d'Etat de Port-au-Prince, obéissant a la domination de circonstances plus fortes que sa volontés'est empressé, en élissant Pierrot, de légaliser un acte qui lui était dicté par la nécessité, espérant par là nécessitéespérant par là neutraliser ce que l'a- vénement du Président noir avait de menaçante pour les mulâtres. Mais h l'usurpation impérieuse des noirs est venu se joindre un acte non moins significatif de la part de leur élu, qui a ordonné, non-seulement aux conseillers d'État, mais encore aux ministres, de venir le rejoindre a Saint-Marc. Cet ordre a confirmé la pensée prêtée au président des noirs de transporter au Cap Haïtien ou dans un autre ville du nord le siège du gouvernement et le tré sor de l'État. La population noire prédomine dans le nord, tandis que l'ouest, et la ville de Port-au- Prince qui en est le centresont soumis h l'in fluence des mulâtres. Déjà Pierrot a retiré du trésor des sommes que l'on n'a point osé lui re fuser. Le changement du siège du gouvernement serait un coup de mort pour l'ouest et surtout pour Port-au-Prince. La position géographique de cette ville est des plus mauvaises sous le rap port commercial, et elle n'a du sa prospérité qu'a cette influence qu'exerce en tout pays la présence des grands corps de l'État. Port-au-Prince est le principal rempart de la population mulâtre là seulement elle est en sûreté, là seulement elle la voix haute par l'entremise de la presse qui lui appartient généralement là seulement elle tire quelque profit de la supériorité de son éducation sur la masse noire. Avec le gouvernement toute influence lui échappe, et elle n'est plus qu'une minorité expo sée la toute-puissance d'une majorité numérique, jalouse de son règne passé et ausieuse de prendre sa revanche. Aussi voyons-nous sur la Feuille du Commerce du 4 mai que le conseil d'État a envoyé une députation composée de trois de ses membres les conseillers d'État Serres. Lacruz et D. Labontéavec un Message au Président de la république pour lui faire, conjointement avec le conseil des secrétaires d'État, de justes repré sentations en lui faisant observer que le siège du conseil d'État est fixé la capitale où le Président de la république est prié de se rendre, afin de prêter serment la nation dans le sein du conseil d'État qui l'à élu la présidence conformément au vœu de la nation, et procéder ensuite son installation l'éminente charge de la première magistrature; cérémonie qui doivent se faire au Port-Républicain, avec toute la pompe et la so lennité voulues, en présence des principaux fonc tionnaires civiles et militaires qui s'y trouvent toujours réunis en plus grand nombre que partout ailleurs. De la manière dont Pierrot accueillera cette représentation dépendent la tranquillité du pays et la vie des gens de couleur, car, si l'on en croit les dires de ces derniersils sont décidés tenir tête l'orage. Ce serait le commencement de la guerre civile. On lit aussi dans le Manifestejournal d'Haïti, du 27 avril Rivière était encore sur les côtes le 20; il a même osé débarquer Grand-Gosierprès de Salelrou. II était accompagné de deux ou trois individus. Il s'est embarqué aussitôt qu'il s'est aperçu du mouvement d'un poste voisin de ce lieu, dont les militaires avaient couru aux armes en les voyant aborder le rivage. Il est très-probable que la goélette montée par le citoyen Benoîtrencon trera la Grenadina; elle s'est dirigée temps de Jérémie vers ces parages. On dit que des jeunes gens de cette dernière ville, décidés s'emparer de Rivière, se sont joints l'équipage de cette goé lette. Si une rencontre a lieuil y a tout espérer du courage du chef de l'expédition du citoyen Benoit. On dit que les dernières nouvelles reçues de Jacmel par le gouvernement annoncent que le 22 Rivière Hérard était encore l'anse* du Grand- Gosier près de Salelrou, Sa goélette y était mouillée au large. De là, il a pu envoyer plusieurs lettres adressées plusieurs officiers militaires et de la garde nationaleet même une femme, les suppliant de lui permettre de débarquer pour pouvoir faire le bonheur du peuple haïtienqui, dit-il, par un acte de rappel daté du 27 janvier, l'a engagé revenir. Le porteur de ces lettres a été arrêté par l'autorité de l'arrondissementle brave général Geffrard, et mis en prison pour être jugé par le conseil spécial militaire. Des lettres des Cayes annoncent que le conseil spécial y a condamné les nommés Racolier (deux parents)E. Giraud et J. Duplessisla peine de mort, comme convaincus de conspiration tendant faciliter le retour de Rivière Hérard. Beaucoup d'autres personnes sont encore détenues dans les prisons des Caves. BESTAENDE IN WESOB GELEGEN PUBLIER TE ROOPENBINNENYPER. Met bet houden van twee zittingen wanof d'eersle voor den Instel zal plaets hebben Za- terdag 21'° Juny i845, en de tweede voor den Absoluiten OvEnsLAG, zonder verderen uit- stel, Zaterdag 5ea July daer naer, t'elkens ten 2 ueren naer raiddag, in d'herberg Antwerpen op d'Esplanade binnen de stad Ypre, Door de ambtsverrichting van den Notaris BOEDT, der résidentie van Yper, zal'er voort- gevaeren worden tôt de openbaere Verkooping der naschreven patrimonieéle onroerendc Goe- derenal gelegen binnen de gemeente Wyt- schaete Eene behuisde en beplante Hofstede met het huisscheure en stallingen en verdere edificien mitsgaders de boomen daer op staende groot onder liofplaets, gars, zaeiland, ineersch en bosch zeven hectaren 45 aren 28 centiaren, gelegen ter gemeente Wytschaete zuid van de plaets op kleinen afstand van de stad Meessen Gebruikt door Clément Hennaert met regt van pagt tôt Baefmisse eersten October 1849, ten pryze van 625 francs 's jaers boven de contributien. Deeze Hofstede word te loopen aengeboden in masse en 00k in i4 afzonderlyle loopen, zoo volgd Eersten loop. De behuisde Hofplaets en Gars met het Huis, Scheure en verdere edificien daer op staende, groot 1 hectare 58 centiaren. Tweeden loop. Eene partie Gars met een klein deelken Vloge van zuidente zamen groot 1 hectare 3 aren 79 centiaren. Derden loop. Eene schoone lange partie Zaeiland groot 65 aren 41 centiaren, paelende met het oosteinde aen koop 1 en ten deele aen koop 5. Vierden loop. Een perceel Zaeiland groot 5i aren 68 centiaren. Vyfden loop. Eene partie Meersch met wat Zaeiland ten noord-oost hoeke te zamen groot 36 aren 78 centiaren. Zesden loop. Een particken Zaeiland groot 3o aren 8 centiaren. Zevensten loop. Een parceelken Bosch groot 16 aren g3 centiaren. Achtsten loop. Een perceel Zaeiland groot 38 aren 84 centiaren, paelende van oosten het zaeiland en de weide van madame Bossaert. Hegens ten loop. Een perceel Bosch strek- kende oost en west met eenen steert ten oost einde zuidwaertgroot 56 aretj^Jî weatyiaren paelende van oosten het bosoDe Coninck. Tienden loop. Eene jjâtie; Z^ajlar^l groot 55 aren 34 centiaren. Y-v- Elfsten hoop. Eene partie .Zaeiland met wat Bosch van noorden te zameiifgroot 5a aren v 56 centiaren. aV

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 3