A VENDRE. triste moment firent comprendre l'étendue de la perte que l'on venait de faire: sa vie illustrée par ses bienfaits, sa mort pré cieuse aux yeux de Dieu. Elle jouit, sans doute maintenant, de la récompense qui est due ses vertus. A la Rédaction du Propagateur. ITALIE. Naples I juillet. AU DOCTEUR NEWMAN, Le Notaire VANDERMEERSCIIla résidence d'Ypres, est chargé de cette Vente. Le Français d'un maire de France. Voici un acte émané de M. le maire de L.~ dé partement du Calvados, en date du 29 juillet 1845 et constatant le décès d'un de ses administrés Jacques-Henry, décédé ce jourd'hui aux termes de la loi! et plus bas: Permis dihluminer (il voulait dire d'inhumer), et au dos de l'expédition, tou jours de la main de l'étonnant magistrat A Monsieur Léon Gautier porc franc (c'est- à-dire franc de port). Cela rappelle la naïveté d'un autre maire, qui informé par le gouvernement qu'une fille avait rompu son ban et qu'il fallait la poursuivre, s'offrit de rétablir ce banc dont la rupture causait tant d'alarmes. Mais cette naïveté date de 1795, et l'autre a eu lieu hier aux portes de Paris. cour d'assises de la flandre occidentale. Audience du 3i juillet. Les nommés Pierre Van Den Busscbefils de Josephâgé de 43 ans journalier, né a Clercken domicilié h Woumeo, et Jean De Wulf fils de Rosalie, âgé de 20 ans, remouleur, né et domicilié h Zarren, convaincus d'avoir commis, h l'aide d'effraction extérieure, un volau préjudice de David Van Acker, ouvrier h Eessen, de trois kilogrammes de beurre et de quatre pains, et un autre vol de six lapins, an préjudice de David De Caesteeker, ouvrier h Eessen, ont été condamnés le premier a 8 années de travaux forcés, et le second h 7 années de la même peine, chacun h une heure d'exposition et h rester après avoir subi leur peine pendant dix ans sous la sur veillance de la police. Audience des 1 et 2 août. Le nommé Jean De Boodt, fils de Marie, âgé de 23 ans, né et domicilié h Bruges, colporteur, convaincu 1* d'a voir commis le 23 juillet i844, dans la maison et au préjudice des époux Maene, journaliers h Snel- leghem, l'aide d'escalade, d'effraction extérieure et intérieure, un vol de deux pièces de demi franc et quelques pièces de monnaie en cuivre 2° d'avoir commis le 9 du même mois, dans la maison et au préjudice de Reine Van Lersberghe, épouse d'Au gustin De Ceuninck et de ses enfants, journalière h Snelleghem, h l'aide d'escalade, d'effraction extérieure et iutérieure, un vol d'une croix en or, uue paire de pendants d'oreille, deux bagues, seize centimes et environ deux livres de tabac, et 5* d'avoir commis le même jour, dans la maison et au préjudice des époux Orgenae, journaliers h Zedelghem, h l'aide d'effraction extérieure et inté rieure, un vol d'une pièce de 5 francs, de deux pièces d'un franc et de quatre pièces d'un demi franc, a été condamné h huit années de travaux forcés, h l'exposition et h rester après avoir subi sa peine pendant dix ans sous la surveillance spéciale de la police. La cause appelée h la même audience, h charge de François Caesteeker et de son éponse, Sophie Joye, a été remise h la deuxième série de la présente session. Bruxelles, 5. M. Le comte Le Hon a été reçu avant-hier par le roi. Mme Van de Weyer, venant de Londres a débarqué hier a Anvers, et est arrivé h Bruxelles dans la journée. On assure que le ministère a demandé de devancer l'époque légale de la réunion des cham bres. La campagne parlementaire de i845-i846 s'ouvrirait dans les premiers jours d'octobre. MM. les ministres des affaires étrangères, de l'intérieur, des finances et des travaux publics, nouvellement nommés, ont reçu tous les directeurs et chefs de division de leurs départements. M. le ministre des travaux publics est entré en fonctions hier matin. Sont arrivés h Bruxelles et descendus h YHô tel de SuèdeMM. le comte de Colobianole baron de Montmorency le prince Cantacuzene colonel au service de l'empereur de Russieet le duc de Luxembourg. Poperinghe, 5 A«ut i8$5. Qu'il soit permis aux électeurs de Poperinghe de manifester hautement leur satisfaction devoir leur choix si honorablement approuvé par la no mination qui vient d'avoir lieu dans la personne de M' Malou, réélu par leur vote unanime a la chambre représentative et que la sagesse du roi appelle du gouvernement d'Anvers aux fonctions si importantes de ministre des finances! Certes, nous devons nous glorifier d'un résultat, qui, dans les circonstances où l'opposition croyait avoir pré cipité le pays, par la direction imprimée aux der nières élections, est un véritable triomphe. Sachons en user convenablement par un nouveau zèle et un redoublement d'amour pour un gouvernement assez sage et assez clairvoyant pour diriger dans la voie de la plus grande prospérité du pays sa mar che prudente et réfléchie, en dépit des brouillons et des hommes passionnés qui oublient le bonheur réel de leur patrie pour courir après de folles théories dont eux seuls n'ont pas encore reconnu les dangers menaçants. Félicitons nous donc, encore une fois, d'avoir contribué pour notre part a placer sous la main du souverain un homme loyal, intègre, et doué des qualités essentielles h celui qui doit siéger dans les conseils où se traitent les questions les plus graves et les plus directement en rapport avec la véritable gloire de la Belgique I un abonné. Depuis quelques jours la capitale est plongée dans la stupeur par la découverte de quelques crimes qui sortent de la ligne ordinaire des at tentats commis dans ce pays, tels que des coups de Stylet, etc. On cite entr'autres un crime épouvan table dont le quartier San Giovanni a été le théâtre. Les habitants de ce quartier avaient remarqué qu'une forte odeur de cadavre sortait d'un magasin fermé depuis quelques jours et qui avait été oc cupé par un individu inconnu. La police ayant forcé l'entrée du magasin, on y trouva cinq caisses recouvertes de toiles cirées et contenant l'une un cadavre de femme en décomposition et les autres desdébris humains mutilés et aussi en putréfaction. Toutes les recherches auxquelles on s'est livré n'ont pu mettre sur la trace du coupable, qui est, paraît-ilun marchaud parfumeur de la rue de Tolède. Le propriétaire de la maison et le menui sier qui a fait les caisses trouvées par la police, ont été arrêtés. On ignore quelles sont les victimes de ce crim emystérieux. Un autre attentat a été commis, il y a quelques jours, sur une jeune femme qui a été attirée par deux jeunes gens dans une maison écartée, où ces misérables, après l'avoir tuée, lui ont enlevé les bijoux qu'elle portait. Son cadavre a été retrouvé dans un fossé près de la porte Nolana. ancien professeur de l'université D'OXFORD. Le Christ a dono vaincu la fière indépendance! L'opprobre de ta croix, ta superbe science Tu gémissais, Newman, courbé sur le sillon Et regimbant en vain contre un dur aiguillon Tu consumais ta force en un travail servile, Tes sueurs arrosaient un sol maudit, stérile; Apôtre de l'erreur, tu versais sou poison Aux peuples éblouis de ta haute raison; Tu criais: venez boire la saine doctrine! Et ton occur répugnait l'impure sentine; Contre te Christ, Newman, tu levais l'étendard..... Cet ennemi divin te perça de son dard Le trait te poursuivit dans ces profonds abîmes Où ton génie errait en des rêves sublimes. Et le Christ t'écrasa... c'était en sa pitié! L'orgueil de ton savoir fut brisé sous son pié. Du grand triomphateur victime trop heureuse. Lève un front rayonnant, ta chùte est glorieuse Mais quand ta vérité, de son glaive de feu, Eut frappé ta raison l'eut mise au pied de Dieu Et que ce roi vainqueur, pour montrer sa puissance, De sa grâce enchaîna la féoonde abondance, Dans ce combat secret de l'esprit et du cœur, Comment as-tu traîné le poids de ta douleur, Car Jésus t'appelait comme uu heureux convive, Et, pleunart, tu fuyais sa douceur attractive. Mais un jour il gronda... la foudre était sa voix... Tu tombas genoux en adorant la oroix, En criant: a Gloire au Christ! beauté toujours nouvelle, O grandeur inorééel splendeur éternelle! u Que je connus trop tard, que je n'aime qu'au soir D'un jour qui fut trop long sans l'amour et l'espoir. Et Rome t'attendait, noble fils d'Angleterre, Pour inscrire ton nom dans te bercail de Pierre. Cours prosterner ton front, oonfesseur de la foi, Sur les parvis sacrés, en t'écriant: je crois! Ta voix retentissant sous ces voûtes antiques, Où gisent des martyrs les augustes reliques, Ebranlera le monde, et du sein de Sion Tu prêcheras le Christ A la fière Albion. Gloire lui gloire toi l'Église triomphante Mêle ses husannas ta victoire éclatante. Oxford! évoque aussi tes nobles souvenirs! Oxford, terre des saints, des docteurs, des martyrs! Leurs cendres sous ton sol tressaillent d'allégresse, Sous ton sol que le schisme empreint de sa tristesse; Et le sceptre d'Alfred (i) bénit du haut des cieux Le digne rejeton de si nobles aïeux! Et oes grands Saints, Newman! donc tu chantas l'histoire, (u) Ne furent point ingrats pour l'ami de leur gloire Les pages que ta main traça sur leurs tombeaux, Ont brillé dans ta nuit, étincelants flambeaux! Et ton retour, Newman est l'écho prophétique, L'écho du grand rappel la foi catholique. Voyant ton front oourbé sous le joug de la croix, L'Angleterre s'émeut, applaudit ton choix Et Westminster frémit, et ses nobles ogives Frissonnent comme aux jours des graudeurs primitives. U semble que déjà coulent sur ses autels Du sang de Jésus-Christ les Ilots divins, réels. Et saint Paul, vide et froid, sous son immense dôme D'un culte plus suave envie aussi le baume. A l'oeuvre donc, Newman! apôtre et confesseur! Ton peuple boit encore aux sources de l'erreur: Cours évangéliser! abats de vains prestiges! De l'homme aux pieds divins qu'ils sont beaux tes vestiges! a l'oeuvre! et que le Dieu qui courba tes genoux, Entre tes mains uu jour soit immolé pour nous! MÉusii Vas BT. Le l5 Juin l845. (1) Alfred-Ie-Grand, fondateur de l'Un'versité d'Oxford, (a) Outre ses discours et ses oeuvres de controverse, M. Newmau a publié plusieurs Vies de Saints Anglais. On y admire égalemeut la vaste érudition de l'auteur et la douce majesté de son style. La traduction en français de sa Vie de Saint Étienne est commencée. SSI&18 MAISON Le Mardi 12 Août i845, il sera proce'de' h la MISE-A-PRIXavec bénéfice de paumée, et le Mardi, 26 du même mois, l'ADJUDl- CATION DÉFINITIVE, avec bénéfice d'enchères, chaque fois h 3. heures de relevée, Y Hôtel le Petit Ypresrue de Dixmude, Ypres, d'une belle et grande MAISONde conslrnction mo derne, en dernier lieu occupée par Mr Schockeel, située a Ypres, "a l'est de la rue de Lille, près la Grande Place et ayant une libre sortie dans la ruelle du Violon. L'acquéreur pourra entrer de suite en jouis sance et retenir la moitié du prix d'achat, pour 10 ans, l'intérêt de 4 p. #/0 par an.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 3