B E KEÎVDTOAKÏJXG VRUGTEN TE VELDE Dimanche dernier, le vacher et une jeune fille restés seuls la garde de la ferme de la veuve Degroote Belleghem, pendant que la fermière et ses domestiques s'étaient rendus la gran'messe, voyant l'enclos envahi par 5 ou 6 individus de mine suspecte, se hâtèrent de fermer la porte de l'habitation et, montés au grenier, donnèrent l'alarme en criant et frappant sur des chaudrons. Heureusement on les entendit et on vint leur secour. Les ban dits avant de prendre la fuite ont pénétré dans l'étable et ont fait leur proie de deux dindons et des couvertures d'un lit qui s'y trouvaient. TE PASSCHENDAELE. Dans le premier tableau les rocs sont crus et lourds, sans air le paysage semble e'claire' par deux soleils, l'artiste a besoin d'étudier les ombres por tées de ses figures qui vont dans tous les sens. Les éloges prodigués k M. Roffiaen au sujet de cette oeuvre par M Ami de V Ordre ne se justifient en aucune façon par un examin attentif et impartial. Le deuxième tableau offre une touche entièrement différente. Nous avons vu des productions du même artiste qui sont préférables k celles-ci. M. Bôhm, fils, a envoyé trois petites toiles har diment touchées cependant il est capable de faire mieux que cela. Quant a M. Bôhm, père, il n'a exhibé que l'es quisse de sa peinture dans la coupole de S'-Nicolas. Les tableaux de Mmo De Langhe (l'ancien repré sentant) ont du mérite. Il y a au salon quatre portraits grandeur natu relle. La ressemblance est frappante, sous ce rap port il n'y a rien k redire. Mr et Mm* B., Mr et Mm° D., n'ont certes pas k craindre qu'on ne puisse point les reconnaître. Mais quel dessin et surtout quel coloris? C'est a ne pas y croire. Et si l'on n'est pas obligé de demander, comme cela peut arriver, qui cela est-ilon ne peut cependant s'empêcher de demander par qui cela est-il peint? Non pour se faire portraiter par le même, bien pour être sûr et certain qu'on ne se fera jamais portraiter par lui. La réponse est: M. Leclerc. Comment M. Leclerc! qu'est-ce que M. Leclerc? Nous allons vous le dire:M. Le clerc est un homme maigre, sec, pâle, k chevelure longue, k harbe longue, k lunettes bleues; né k Lille, il n'est pas seulement peintre, il est encore musicien; il a passé l'hiver dernier k Ypres; le jour il faisait des portraits pour ses parents et alliés, le soir il chantait k la société des Chœurs. Ses portraits ont fait fureur tant qu'on ne les avait point vus; mais k présent qu'ils sont au grand jour, il est permis de les examiner et de les juger sans prévention. 11 y a chez M. Leclerc absence totale de goût relativement aux poses et aux cos tumes de ses modèles; mais c'est le moindre de ses défauts. Nous avons dit que M. Leclerc ne con naissait ni le dessin, ni la peinture, et nous allons le prouver. Si M' D. avait les cuisses comme celles de son portrait, il boiterait notablement, or M. D. marche fort droit. Si Mr B. avait la main comme celle de son portrait, elle serait plus longue que son avant-bras. Quant au coloris, voyez Mesdames D. et B., leur figure est rouge brique, leur gorge est malpropre, il est bien entendu que nous par lons de leurs portraits. La rose portée par Mme D. se trouverait mieux dans sa main gauche. On re marque sur les épaules, quelque chose qui res semble a du papier découpé plutôt qu'k des den telles. Enfin que signifie ce petit cadre où une poupée porte une autre poupée? Voila donc les toiles que l'on voulait faire passer pour des chefs d'oeuvre; voilk donc l'artiste qui devait effacer notre Bôhm. Quelle plaisanterie, quelle dérision Le plus mauvais service que l'on pouvait rendre k M. Leclerc, c'était d'exposer ses portraits; encore se trouvent-ils seuls. Us seraient horribles, s'ils étaient placés en regard des tableaux de famille appartenanta Mm° J. Pour ne pas exposer un por trait quelconque, M. Bôhm doit avoir eu pitié de son prétendu rival. MM. Jules De Ghelcke et Édonard Vanden Bogaerde ont une disposition heureuse k traiter le dessin a la plume et le dessin teinté. Nous ne voulons pas finir sans citer le bas relief sculpté en bois par le jeune Tyteca. Un prix lui a été décerné a l'académie. Il continuera ses travaux a Paris. L'organisation de notre académie de dessin, de peinture et d'architecture s'améliore d'année en année les hommes éclairés et fermes qui l'admi nistrent ont droit k la reconnaissance de leurs concitoyens. On lit dans un journal de Bruges Nos lecteurs ont sans doute compris les motifs de circonspection qui nous ont jusqu'à ce jour empêché de parler d'événemeus, dont les com plications rappellent l'affaire Lafarge. Jusqu'à ce que des documens officiels ont fait tomber cette affaire dans le domaine de la publilé, nous croirons devoir nous abstenir. Nous nous bornons faire connaître que la justice vient d'ordonner l'exhumation d'un cada vre, que ce cadavre est celui d'un homme appar tenant une famille aisée de notre ville, qui est mort il y a dix mois, après une très-courte maladie, et que des circonstances sur lesquelles il nous est impossible de rien préciser encore, ont fait naître des soupçons d'empoisonnement. Des mandats d'amener ont été lancés contre sa veuve et un officier qui passai: pour avoir des relations avec elles; tous deux se trouvent, dit-on, en Angleterre. On écrit de Gand Nous apprenons que Ch. Ruys, Auguste de Tant et Henri de Tant, condamnés la peine capitale pour assassinat et vol commis au presbytère de Rooborst, se sont pourvus hier en cassation. Ruys a déclaré ne se pourvoir que sur les instances de son avocat, et parce que ses complices recouraient au même moyen. C'est en pleurant qu'il a signé son pourvoi. Il persiste a dire qu'il n'est pas allé Rooborst dans l'intention de com mettre un assassinat, et que c'est Aug. de Tant qui a porté le premier coup. Aug. de Tant est très abattu, et dans les quelques jours qui se sont écoules depuis sa condamnation, un grand changement s'est opéré dans sa physio nomie. Il proteste toujours de son innoceuce. Son frère, Henri de Tant, atteint d'une pros tration complète, est malade l'hôpital. Un incident, qui en d'autres temps aurait pu frapper quelques imaginations, a troublé un mo ment la séance royale de prorogation du Parlement anglais. Le duc d'Argyle, qui portait la couronne devant la Reine, l'a laissée tomber, et elle est allée rouler devant le banc des évêques. M" VERMEERSCH, Notaire Neuve-Église, procédera I'AdjudicatioN définitive des BIENS ci-après; savoir: Le Mardi 26 Août i845, k 3 heures de re levée, k l'auberge de .9' André sur la place Neuve-Église, d'une Ferme située k Dranoutre, de la contenance de 7 hectares 55 ares 10 cen tiares, occupée par le sieur tienne Dervaux avec droit de jouissance jusqu'au 1" Octobre i85o, au fermage annuel de 45o francs et l'impôt. Mise a prix 9,450 francs. Et le lendemain 27 Août, aussi k 5 heures de relevée, au cabarêt tenu par le sieur DelnuUe en la commune de Kemmeld'une belle Ferme située k Dickebusch, de la contenance de 13 hec tares 54 ares s3 centiares, occupée par le sieur Jean-Cannaerl, au fermage annuel de 810 francs et l'impôt, avec droit de bail jusqu'au 1" Oc tobre i84q. Mise a prix 23,000 francs. S'adresser pour les conditions audit Maître rERMEERSCH. (1) lan-r ■■■■Win BY FYTSCIIEIDING VA.Y BEROE1». Donderdag 2 i*n Oogst i845, om 9 uren 's morgens, ter herberg het IVittenhuis ge- bruikt door Ignatius Mulle te ZONNEBEKE openbare Verkooping, door het ambt van den Notaris POUPART, van een schoon Huisraed, al het Herberg Getuig en Landbouwrrs Allaem, twee "Wagbns Karré, Duitsche Wynde; een Peerd, «es Koyen vier Zwyns, het Koorn staende op twee hectaren land, de Boonen op vyftig aren en het Messiliobn op 75 aren land. (1) Men brengt ter kennis van aile GROND- EYGENAREN dat er op Maendag, 25,a Au- gusty i845 ten 2 uren naer middag, in de KIVEEKERIE hier naer vermeld, zal voorts- gevaren worden tôt de openbaere Verkooping van meer dan i4,ooo PlantboomëN bestaende in: Iefen, Hollanders, Canadaesciie Po- pelieren en aile slag van FruytbOoMën; al van de beste soort; zich bevindende in de Kweekerie van vvyfen d'Heer DE COSTER, gelegen buyten de stad Ypren langst de cal- chiede leedende van Meenen verdeld in 65 koopen om van den groud geweird te wordeu iegen Christmisse i845. Q) VRYWILL1GE VERKOOPINGE v VAN i* KOEÏBEESTEN Donderdag 21 Angustus i845met den middag just te beginnen, zal'er op de Landen gebruikt door Joannnes-Francisons Nollet-Vannoote, gelegen te Passchendaele, by de Hofstede voor dezen door hem hebruikt en agter de Herberge den Vos, van omirent 0 h. 88 aren (2 gemeten) Tarwe. 1 H. 32 aren (5 gemeten) Rogge. o 66 aren (1/2 geinet) Haver. o h. 44 aren (1 geniet) Boonen. o h. 44 aren (1 geinet) Klavers 2d'snede. o h. 88 aren (2 gemeten) Aerd'appelen. Voors van 2 zeer schooue Melkkoeyen en zeer goed Klaverhooy. De Verkooping zal gebeuren met tyd van beta- ling mits bekende medekoopers of borge te stellen en aen de condition te voldoen. De Vergadering ter Herberge het Gildhof op de plaetse. (t) Eli tegge het voorls.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 3