PORCELAINES DE CHINE,
AVIS.
TABLEAUX
MAISONS
FRANCE. Paris, 31 août.
Le voile est levé sur le fameux muet de
Boulogne dont tous les journaux ont parlé.
Ce jeune mousse est tout simplement un
Anglais qui a voulu se jouer de la crédulité
et de l'humanité française. Loin d'être muet
il parle l'anglais, l'écossais et le français.
Par une contraction toute particulière de
la langue, il a fait croire un vice de con
formation qui pouvait occasionner un mu
tisme que les médecins n'ont pas démenti.
Se livrant un accès de fureur feint ou
réel, il a tenté de tuer l'aide d'un pavé
la supérieure des sœurs de l'hospice; le
pavé, lancé avec force, n'a point atteint,
heureusement, la charitable femme. Le
consul anglais a réclamé ce petit misérable,
et l'a fait embarquer pour Londres.
ANGLETERRE. Londres, 30 août.
La reine est attendue de retour en An
gleterre pour le 10 septembre.
Les nouvelles de la province concer
nant la récolte sont satisfaisantes. Pour
peu que le beau temps persiste, le résultat
général sera favorable même dans certai
nes localités le produit des céréales dépas
sera toute attente tant pour la qualité que
pour la quantité.
des
2lu Bureau i>c Bienfaisance i'^pres.
ET
Menin et IVervicq-Belgique
Le Notaire FORREST Wervicq-Bel-
gique Vendra publiquement
MENIN, hors la porte d'Ypres
WER VICQ-BELGIQ UE.
SÉANCES
ZAEILANDEN EN REDRYFGRAZEN
OPENBAER TE VERKOOPEN.
Depuis un certain temps des vols fréquents
se commettaient dans une maison de la rue Vau-
girard a Paris, habitée par de nombreux locataires;
et malgré la plus exacte surveillance, on n'avait
pu découvrir l'auteur ou les auteurs de ces coupa
bles soustractions. Ces vols u'étaieDt jamais consi
dérables c'était tantôt une bague, tantôt une
épingle, une montre, une boucle d'oreille, une
bourse, etc. Plusieurs locataires avaient fait changer
les serrures de leurs portes, mais cette précaution
n'avait pas empêché les vols de continuer, sans
qu'il y eût nulle part apparence d'effraction ou
d'usage de fausses clés Le concierge cependant
remplissait rigoureusement ses fonctions, et les
domestiques étaient continuellement sur le qui
vive. Enfin on remarqua que les vols se com
mettaient particulièrement dans les beaux jours,
alors qu'une chaleur intense faisait tenir les feuèlres
ouvertes durant les soirées et même souvent pen
dant la nuit. C'était un indice on le signala même
a la police mais il eût été probablement insuffisant
longtemps encore, si le hasard n'était venu eu aide
aux volés.
Dans la nuit de dimanche lundi, le docteur
Guidon, qui demeure dans la maisoDfut appelé
près d'un de ses malades dont l'état était tout a
coup devenu alarmant. Il était près de quatre
heures, et le jour commençait a poindre lorsqu'il
rentra. II monta l'escalier le plus légèrement
possible et ouvrit sa porte avec précaution, afin de
ne pas troubler le sommeil de ses voisins. En mar
chant ainsi a pas de lottp, il venait d'entrer dans
sa chambre coucher, lorsqu'un léger bruit attira
son attention presque au même instant il aperçut
quelque cho.->e se mouvoir sur sa table de nuit. Le
docteur s'élança vers son sécrétaire, saisit une paire
de pistolets qu'il y avait déposés tout chargés,
depuis que le bruit des vols s'était répandu; mais
avant qu'il eût eu le temps de les armer, l'objet
qu'il avait aperçu sur sa table de nuit s'était élancé
vers la fenêtre, avait sauté sur le balcon donnant
sur la cour et avait disparu.
Le docteur arrêté par la surprise, courut a son
balcon, et fit feu sur le fuyard, qui grimpait leste
ment a l'aide d'un tuyau destiné l'écoulement des
eaux pluviales. Atteint en plein corps, le fuyard
tomba alors dans la cour en poussant un cri étrange
et tons les habitants de la maison, réveillés par
l'explosion, apparurent 'a leurs fenêtres.
Ou vit alors le blessé, dont ou ne pouvait encore
distinguer les formes, se relever, et gagner l'esca
lier. Plusieurs personnes se mirent aussitôt sa
poursuite, des lumières furent apportées, et des
traces de sang servant de guide aux recherches, on
arriva jusqu'à la porte d'un petit logement situé
au cinquième étage, occupé par un ancien bibliothé
caire, bibliomane renforcé, qui se privait souvent
des choses les plus nécessaires a la vie, pour en
tasser les uns sur les autres des bouquins dont les
trois pièces de son logement étaient littéralement
remplies depuis le parquet jusqu'au plafond.
D'abord le vieillard refusa d'ouvrir; mais comme
on menaçait d'enfoncer la porte, il se résigna. La
première chose que l'on aperçqt en pénétrant chez
lui, fut un singe de moyenne espèce, étendu tout
sanglant et sans mouvement entre deux piles d'in-
folios, et portant au cou la chaîne et la montre que
le docteur-Guèdon avait déposées la veille sur sa
table de nuit. Le vieux bibliomane, tout désolé de
la mort de Jobl'unique objet de ses affections
après ses livres, déclara qu'il ne savait ce que cela
voulait dire. On fit des recherches, et on trouva
enfouie derrière une montagne poudreuse de vo
lumes de toute sorte la presque totalité des objets
qui avaient disparu successivement.
Une naiveté charmante du vieillard est venue
en ce moment faire diversion l'étonnement que
causait cette singulière découverte comme le pro
priétaire de la maison lui demandait s'il n'avait
jamais vu son singe rapporteraprès une absence
plus ou inoins longue, quelque bijou, quelque ob
jet de prix Si faitsi faitrépondit le brave
bibliomane une fois je lui ai vu une baguemais
j'ai cru qu'elle lui appartenait.
On lit dans l'Echo de la Frontière Ven
dredi dernier29 aoûtl'essai annoncé a eu lieu
sur la première section du chemin de fer de Lille
et de Valenciennes Paris. Pour la première fois
une locomotive, remorquant une diligence, a fran
chi les portions totalement terminées de l'angle
formé par les trois villes de Lille. Douai et Valen
ciennes. Cet essaiqui était en même temps une
inspection de travaux, a parfaitement réussi.
©M M191 ^HINlTI
ET PELLES
LÉCCK8 PAR
MADAME WALWEIÏS-BOITC1IELET
Cette Vente aura lieu dans la Salle aux Ventes
de Y Hôtel de Villea Ypres le Jeudi 18 Sep
tembre 1845 et jour suivant, heures ordinaires.
Les Objets seront exposés dans ladite Salle,
le Mardi 16 et Mercredi 17 Septembre, de 9
heures du matin midi et de 2 a 5 heures de
relevée. (1)
Le public est prévenu que le Jeudi 11 Sep
tembre i845 a 2 heures de relevée chez le
Sr Callens-Lemai aubergiste, Confines Bel
gique, le Notaire COURJENS dudit lieu pro
cédera h la location publique pour 9 ans des
biens appartenant a l'hospice dudit Confines et
situés Comines, Wervicq, Bas-Warnêton et
Gheluvelt conformément au cahier des charges
et conditions reposant eu son étude et dont
les amateurs peuvent prendre connaissance.
SITUÉES A
Sous les 6 premiers lots Une bonne FERME
de la contenance de 7 hectares i3 ares 52 cen
tiares en Manoir, Jardin, Verger, Prairies et
Terres a Labour, ne formant qu'un seul bloc,
très-avantageusement située Menin hors la
porte d'Ypres, un kilomètre de Ja ville, oc
cupée par le sieur Pierre Casier au fermage
annuel de 65o francs, outre les contributions
sans bail.
Sous les 7e et 8* lots Une petite FERME
avec 2 hectares 09 ares en Manoir Jardin-
PotagerVerger et Terres a Labour, en 2 parties
occupée par Pierre Vandenameele au fermage
annuel de 261 francs 22 centimes, outre les
contributionsavec droit de bail jusqu'au pre
mier Octobre 1847.
Sous le 9" lot Une MAISON avec 32 ares
76 centiares d'Héritage, occupée par Bernard
Vandamme au loyer annuel de 120 francs,
outre les contributions, avec droit de bail jus
qu'au 1er Octobre i853.
Et sous le io" et dernier lot: Une MAISON
avec 5 ares 32 centiares d'Héritageoccupée
par le sieur Augustin Casier au loyer annuel
de 110 francs, outre les contributions, sans bail.
MISE-A-PRIX le Jeudi 11 Septembre
i845 cinq heures du soir, VHôtel le Lion-
Blanc a Wervicq-Belgique.
ADJUDICATION DÉFINITIVE le Jeudi
25 du même mois, même heure, a YHôlet-de-
Ville audit Wervicq. (2)
lafSïlBE
Den Notaris FLOOR, te Veurne resideerende,
zal, kragtens octroy in justicie teu overstaen van
bevoegden heer vrederegter, op Woensdag 10°
September 1845, om twee ueren namiddag, in de
herberg de Rhetorica, bewoond door de weduwe
Verbeque, binnen de stad Veurne, overgaen tôt
den absoluiten overslag, van eene patrimo-
nieele HOFSTEDE met 24 h. 76 a. o4 c5. (56
gemeten 169 r.) bebouwdeu-grond, tuin, bedryf-
gras en zaeiland, gestan ende gelegen binnen de
gemeenten van Alveringhem, Lampernisse, Oude-
cappelle, en Nieucappelle, weinig west van de
kerke van Lampernisse, gebruikt door den mede-
kooper sieur Ludot'icus Ferdinandus Mesdac/i,
tôt lesten September 1848, ten prvze van 2,o5fi
francs 16 cenlimen by jare, verdeeld in zes koopen
onder behoud van zamenvoegi-.g. (3)
Ypres, imprimerie-Librairie de Désiré Lambin-Mortier,
éditeui-propriétaire, Graud'placevis-à-vis de la grande-garde.