VERKOOPIEJAN TURF.
BELLE FERME.
TE PACHTEN,
ADJUDICATION
BÉFOWm.I
Si M' Leclercq n'est pas un bon
peintre, il serait du moinsun excellent poli
chinelle: nous l'avons simplementcritiqué,
il se moque niaisement de lui-même. Lisez
sa lettre et vous en jugerez. Nous ne faisons
qu'une seule remarque, c'est que l'article
sur les Beaux-Arts émane de la rédaction
de notre feuille et que Mr Bohm n'y a pris
aucune part, ni directe, ni indirecte.
Chacun verra que M' Leclercq est
modeste de nom mais nullement de fait.
A Monsieur k Rédacteur du Propagateur
d'Vpres.
Bosch van Houthulst
DE INSPECTEUR
Mise prix 29,000 francs.
Mise prix 2,500 francs.
Mise d prix 11,500 francs.
Mise prix 5,000 francs.
épaissi d'amidon avec une teinte acreuse due a*
J'albumine colorée qui fait partie des matières
constituantes de la pomme de terre, tandis que
le centre de celles que la chaleur n'a pu pénétrer
dans leur entier offre les catactères de la pomme
de terre crue les taches noires et brunes présen
tant un commencement de décomposition, ainsi
que l'odeur sont restées les mêmes après comme
avant l'expérience.
En exposant les pommes de terre pendaut 20
minutes k la chaleur de 60 k 65 dégrés les effets
sont i° du moment où les pommes de terre sont
mises en contact avec ce dégré de chaleur, la pel
licule se dessèche et ensuite se torréfie; de Ik
cette couche brune qu'on remarque k la partie
extérieure. 2°La partie inférieure s'échauffe, l'eau
propre de végétation subissant, dans cette atmos
phère chaude, une certaine pression, s'échauffe
au point de l'ébullition et se trouvant eu cet état
en contact avec l'amidon (faule de pommes de
terre) contenu dans le tubercule, en fait créver les
enveloppes, et forme avec la matière féculente de
l'empois, une substance qui rend la pomme de
terre inapte k être conservée. 3° Les globules
amylacées en se crévant, augmentent le volume
de matière, en forment de l'empois, lequel k son
tour exerce une pression qui fait créver la couche
brune,et vient par ces crevasses, suinter k la partie
extérieure l'eau s'évaporeet la faule subit les
dégrés de décomposition des matières végétales,
c'est-a-dire se boursouflenoircitet se décom
pose en répandant une odeur piquante; de la cette
diminution en poids, que nous avons fait remar
quer au commencement de cet article., et l'odeur
piquante nauséabonde de M. Variez que M.
Variez envisage comme matière délétère.
Aucune objection ne pourra me faire changer
d'opinioni l'égard de ce que j'avance, et d'après
tout ce qui précèden'est-t-on pas moralement
convainouet ne doit-t-on pas naïvement avouer,
que le moyen de conserver les pommes de terre de
la sorteest encore loio d'être découvert. Pour ma
part j'en ai la conviction intime, puisque les ex
périences auxquelles je me suis livré ont été
exécutées a la lettre, le four a été de 60 a 65
dégrés pendant tout le cours de l'opération pour
laquelle je suis redevable aux frères Joos bou
langers, qui ont bien voulu le maintenir k cette
température, en suspendant momentanément leur
travailpour me douner le libre accès k leur four.
Si vous trouvez, Monsieur le Rédacteur, quel
ques lignes dans cet article qui méritent votre
attention et dont vous trouviez l'impression con
venable dans votre Journalagissez-en d'après
votre manière de voir, tout en agréant l'assurance
de la parfaite considération de celui qui a l'hon
neur d'être
Vaire serviteur
l.-4. axgilus-mortter,
Pharmacien membre correspondant
•de la mahSi de Pharmacie d'Anvers.
P.-S. Quelques moment s avant de tous Taire-parvenir ma
lettre, Monsieur le Rédacteurj'ai de nouveau examiné tes
pommes de terre qui ni ont servi S faire mes expériences. Je
n'ai pas été peu surpris de 1rs trouver en putréfaction. Pour
vous convaincre de la véritté, de ce que j'avance, Monsieur
le Rédacteurj'ai joint ma lettre quelques pommes de terre,
sur lesquelles 1 expérience s été faite.
J'aurai pu vous faire parvenir mes réflexions plutôt, Mon
sieur, mais si j'ai temporisé, c'a été pour être plus certain de
ce que je prétend. J'oubliais de vous dire, Monsieur,qu'il y a
environ dix jours que l'expérience a été faiteet que je les
ai conservées pendant tout ce temps dans ma cave, où j'ai
toujours conservé les autres années celles qui devaieut servir
mes besoins.
Je vous salue cordialement Monsieur
L.-J. ANGILLIS-MORTIER,
Pharmacies etc.
Votre numéro du 16 Août dernier, ne m'élanl parvenu
qu'aujourd'hui cause d'une absence de trois semaines, je crois
de mon devoir de vous remercier du trop complaisant article
que vous m'avez consacré eu reudaut compte sans prévention
de l'exposition d'Y près.
En vérité, Monsieur, je n'eus jamais osé espérer occuper
tant de place dans votre Journal Presqu'uue colonne en
tière J'ose espérer Monsieur, que le but de cette lettre
vous sera du plus haut intérêt, venant ajouter quelques traits
caractéristiques et essentiels mon portrait que le chaleureux
critique s'évertua de livrer au public. Je lui adresse mes re-
mercimeuts sincères et méuie mes compliments sur sou œuvre
qui, quoique imparfaite, dénote évidemment qu'il connaît
et le dessin et la peinture. Il faut d'ailleurs être bien peu initié
aux mystères de l'art pour jugeT que, "Seule, une main d'artiste
peut retracer .aussi fidèlement les traits de ses amis. 11 faut
pourtant pour la satisfaction du cher critique que j'y fasse
observer quelques défauts que son regard peu scrutateur et
peu consciencieux n'a point pu saisir D'abord, ce digne défen
seur des Beaux-Arts outragés qui, probablement ne regarde
jamais en face ceux qu'il veut favoriser de sa plume, a cru voir
sur son nez des lunettes bleuesil s'est trompé, le signalement
n'est pas juste, car elles sont eu verres naturels, coucaves et
portant len° 13 (ceci est urgent connaître pour uu portraitiste.)
Quant maigre et sec, ce qui est peu près syuottiaae, je
n'«u dirai rien, la «bese doublement énoncée ne caractérisant
que d'autant mieux la nature de mou iudividu. Le critique
peu éclairé sur les sujets qu'il veut maltraiter, ne fait pas
preuve de 'beaucoup de conuaissauce des objets, en prenant
pour de la dentelle oe qui est placé sur les épaules de mrae d...
L'imputation de ressembler Au papier découpé serait presque
uu compliment qu'il me ferait s'il aurait jamais eu sous les
yeux uu pareil ornement. Il ne fut pas non plus bien informé
sur le lieu de ma naissance, car je crois que j'ai l'houneur d'être
peu près son compatriote, étaut né Warnéton près d'Ypres
et non Lille. Toutes ces omissions prouvent combieu peu
l'artiste écrivain aime Xexactitude.
Je remercie l'aimable critique des titres trop honorables
qu'il daigue me prodiguer en faisant de moi un musiciencette
dénomination trop flatteuse et nullement méritée m'oblige
me déclarer tout au plus amateur zélé de cet art sublime.
Chaque ligne de cet obligeant article révèle quelque trait
de bienveillance. Pendant la journée, dit-il, il faisait les por
traits de ses parents et alliés. Puisse le ciel vous entendre
cher Mousieur, mais je n'ai poiut le bonheur d'avoir ni l'un ni
l'autre dans votre boune ville, seulement, je suis assez heureux
pour y compter bou nombre d'excellents amis.
Deux observations importantes me restent encore faire:
c'est que je «ne trouve réellement fortuné que les commissions
artistiques des villes de Paris, Bruxelles, Arras, Lille et Mantes
n'aient poiut attendu la décision foudroyante et fort peu pleine
de convenance du critique éclairé du Propagateur d'Ypres
pour admettre leurs expositions mes faibles travaux, jamais
je n'eus pu espérer d'y prendre plaoe comme j'ai eu l'honneur
de le faire.
Je terminerai eu prenant la trop juste .défense des habitants
d'Ypres que l'écrivain peu vaniteux et fort peu civil semble
vouloir faire passer pour des niais supposant que des portraits
qu'ils n'avaient point vus eussent été pronés par eux comme
des chefs d'oeuvre. En vérité, l'orgueil de l'homme dépasse
bien souvent les limites du bon sens, et la plume mordante
qui traça cette sentence, mériterait que chacun de ceux qui
trouvèrent leur goût les toiles dont elle parle, leur deman
dât raison de son insolence. Heureusement, mon séjour dans
votre ville fut d'assez longue durée pour que chaque Yprois
pût prendre connaissance de ce que je faisais et par cela même
se fortifier dans sa manière de voir.
Je ne puis quitter la plume sans remeraier Mr Bohm de U
pitiée qu'il a montré pour mes tableaux en n'exposant aucune
de ses productions qui, comme semble le dire le critique m'au
raient refoulé cent pieds sous terre. Je n'espérais pas autant
de sa part, moi qui ne le connais que fort superficiellement.
J'espère Monsieur que celte lettre, quoiqu'un peu tardive,
prendrapLauce dans vos colonnes q ue vous vouez l'impartialité.
Que Monsieur le Rédacteur croie l'estime de
Parisle 6 Septembre 184 5.
sos SERVITEUR,
!M«DF.STE LECLERCp.
Rue du Four St-Germain 4$ Paris.
om in gebrl'ik te komen den 1" october 1845.
Eene wel gekalauté HERBERGook geschikt
lot aile slag van bedryven genaerad de Dry
Koningen, gestaen ter oostzyde op de plaets
te Becelaere.
Men bevraege zich voor de voorwaerden, aen
den heer GHYSELEN Brouwer te Hooglede
of aen den Notaris BAYART te Becelaere. (3)
MINISTERIE VAN FINANT1EN.
d.r
RÉGISTRATIE, DOMEINEN EN BOSSCHEN.
Op de hier na aengewezen dagen respectivelyk
te beginnen ten negen uren des voormiddags,
zal er worden overgegaen tôt de Verkooping van
deu TURE gekapt en in hoopen gesteld op circa
3o hectaren Baschgrond; in verscheyde deelen
gelegen in den Damanialen Bosch van Houthulst
te weten
Den Dynsdag i6en September i845, men
zal beginnen in de Bellematens Leegte aen de
Potte Dreef onder Langemarckvan daer in den
Boutens Vyver aen den Moie Wegvan daer
naer de Melaene Hoogte; in de Vyfdykken eu
Hoogen Zanddam onder Clercken.
Den zelven dag zal men ook Verkoopeo Sgo
BUSSCHEN aen bel huys van den boschwachter
Delheye.
Den Woensdag 17*" Septkmber i845,naeu
zal beginnen in den Steert onder Zarren van
daer in de Besseltjes onder Clercken by het buis
van den boschwachter Delheye vadervan daer
in den hauw vau i845, in de Braembeeke by
de Schabbaillie Dreef.
Den Dondbrdag 18*a September 845, men
zal beginnen in den Handenest triage van Merc-
keni by de Groeudreef, van daer in de Droog-
taverne, om te eyndigen in het Gebraod onder
Clerc&en by 8e Melaene Dreef in den bauw van
i845.
De Verkoopingzal geschieden met gereed geld,
en onder de voorwaerden berostende by den
Inspecteur der Waleren en Bosschen te Yperen.
Yperen den toe" September i845.
RiVAIf GRAVE.
d'une
Le Notaire «iOOR, k la résidence de
Furnes, procédera le Samedi 27 Septembre
i845, k deux heures de relevée, en l'Hôtel
la Rhétorique en la ville de Fumes, k Ad
judication définitivesans remise, d'une belle
FERME, nommée les Trois Pipes, située dans
les communes d'Alveringhem, Lamperntsse, Oude-
cappelle et Nieucappelle, grande en totalité 24
h. 76 a. o4 c*, occupée par le S' Louis
Mesdach, avec droit de bail jusqu'au 3o Sep
tembre i848, au fermage annuel de 2,o36 fr*
16 c* par an, outre les contributions, divisée
par affiches en six lots comme suit
i" Les Bàlimens de la Ferme avec 11
hectares 88 a. 83 c', Fonds Bâti, Potager,
Verger, Pâture et Labour a Alveringheraun
peu k l'est de l'Église de Lampernisse.
2° 89 a' de Labour k Alveriughem, peu
noord-esl du 1" lot.
5°5 h. o3 a. 43 c* de Labour k Lam
pernisse, k l'est au 2m* lot, dont il est séparé
par l'issue de la ferme de Mr Desnytlere.
4°2 11. 18 a. 88 c* de Labour k Lam
pernisse, est au 3m" lot.