TWEE HUYSEN
AVIS.
L.-j.-c. sczorruTiT,
FAY
KOOPDAG VAN MEUBELS,
de terre qui se sont vendues en moyenne
14 fr. les 100 kilog. Quelques sacs qui
contenaient de ces tubercules entièrement
intacts ont été vendus 16 fr. les 100 kilog.
iHonôteur le tté&ucteur,
FRANCE. Paris, 23 septembre.
Les spéculateurs sur les pièces de billon
cherchent des débouchés leur marchan
dise dans l'exportation, car il est arrivé
Alger, par un des derniers courriers, une
personne munie d'une somme de 10
20,000 francs en pièces de 10 c. l'N, que
l'on dit n'être pas de bon aloi.
La marine française est vraiment
accablée de tous les fléaux celte année:
après la perte de bâtiments importants
et l'incendie du Mourillon, voici la termite
ver rongeur qui, en se multipliantà l'infini,
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menace la destruction complète les bois et
les bâtiments du port de Rechefort, où il y
a cinq vaisseaux de ligne en construction:
la Ville de Paris, le Louis XIV, l'Ulm, le
Turenne et le Duguesclin quatre frégates et
quatre bâtiments vapeur. Le National de
l'Ouest dit que le ministre de la marine a
jugé le danger si grave, qu'il vient d'en
voyer Rochefort, en mission spéciale, M.
Laurent, naturaliste distingué, afin d'étu
dier les mœurs de la termite, et d'aviser
sa destruction s'il est possible.
La colonne de la Grande-Armée,
Boulogne, est terminée après quarante-et-
un ans de travaux. La première pierre en
a été posée par le maréchal Soult le 9 no
vembre 1804, et c'est seulement en septem
bre 1845 qu'elle a pu être achevée.
ANGLETERRE. Londres, 20 septembre.
Le prince Albert, en sa qualité de pro
priétaire de la ferme flamande, petit do
maine d'une étendue de 300 ares, situé
sur le teritoire de Windsor, avait été
soumis la taxe des pauvres comme tout
propriétaire, mais S. A. R. s'est refusée
payer en alléguant que la propriété appar
tient la reine; mais l'assemblée de la
paroisse ne s'est pas tenu payée de cette
raison, et a déclaré l'unanimité que le
prince était tenu de payer les impôts et
taxes dus par ladite propriété. L'un des
- collecteurs, M. Towes, a été chargé de
signifier celte résolution au prince Albert
et d'en poursuivre l'exécution. Les arréra
ges dus par le prince pour la taxe des
pauvres s'élèvent plus de 200 livres
(5,000 fr.).
HAÏTI.
Le rapport suivant du capitaine Avril,
commandant le navire Y Hercule, entré mer
credi au Havre, fait un triste tableau de la
situation de la république haïtienne
J'ai quitté la rade d'Aquin (Haïti), le 9
juillet; il n'y avait qu'un seul navire, un
anglais, devant partir incessamment pour
Liverpool, chargé de bois de campêche.
Haïti, dont la décadence va toujours crois
sant, n'offre plus aucune chance de succès
au commerce, qui, du reste, y est peu
près nul. La plus grande partie des famil
les honorables et aisées qui avaient été
obligées, il y a huit mois, d'émigrer pour
se soustraire aux horreurs de la guerre,
n'étaient pas encore rentrées, le pays étant
toujours en proie aux agitations et aux
luttes de partis.
A mon arrivée, j'ai été rendre visite
au général-gouverneur de la place. Il m'a
témoigné le plaisir qu'il éprouvait de voir
quelques navires étrangers venir dans ce
port, attendu que c'était le seul moyen
d'obtenir un peu d'argent pour pouvoir
payer un à-compte aux troupes et aux
autres employés sous sa direction. Encore
n'y vont-ils que sur lest, pour acheter un
chargement d'exportation. En ce qui con
cerne l'importation, il ne faut plus en
parler, la misère est si grande, qu'à peine
ai-je pu vendre cinq barriques de vin au
prix coûtant, et des beurres 50 p. c. de
perte, quoiqu'il n'y en eût pas en ville. Il
en serait de même de tout ce qu'on pour
rait apporter dans cette partie de l'île.
Le gouvernement haïtien vient d'or
donner une nouvelle émission de papier-
monnaie; 80,000 gourdes d'Haïti, en billets
de quatre gourdes, allaient être mises en
circulation.
Un nouveau décret venait également
d'ordonner aux émigrés politiques de faire
leur soumission dans le délai d'un mois,
sous les peines d'usage en pareil cas.
CHIRURGIEN DENTISTE DE LONDRES,
EENE MELKKOEY
EN ANDERE VOORWERPEN
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GEMEENTE OOSTVLETEREN.
escore les pthmeg de terre.
je viens de lire dans votre estimable journal, n° 2917, une
lettre, datée de Poperiughe, concernant la conservation des
pommes de terre. Certes un sujet aussi important mérite bien
qu'on s'occupe des moyens les plus couvenables pour rendre
ce précieux tubercule propre la nourriture des bestiaux et de
l'homme même en cas que son usage ne donne lieu aucune
maladie consécutive. Mais il est un point essentiel observer,
c'est que les pommes de terre servant spécialement de nourri
ture la classe pauvre et ouvrière (les riches s'en procureront
toujours de bonne qualité ous'eu passeront), on doit rechercher
les moyens tes moins dispendieux et les plus faciles pour con
server et rendre bonne la récolte actuelle si fortement compro
mise. C'est ce que l'auteur de l'article précité semble avoir
entièrement perdu de vue. Au lieu de se borner approuver
et propager la méthode proposée par le docteur Variez pour
l'assainissement de la pomme de terre, c'est dire, la dessication
au four, méthode des plus simples et qui peut ê're mise en
application aussi bien chez le pauvre que ohez le riche, il
jette le doute dans l'esprit de ses lecteurs et improuve ensuite
ce qu'il avait d'abord formellement approuvé au commence
ment de sa lettre, et pourquoi? pour proposer je ne sais quelle
nouvelle invention de sa façon: la fumigation au chlore et la
conservation dans des caisses ou des caves saupoudrées dechar-
bou pilé. Le moyen serait exoellent et aurait déjà reçu la sanc
tion de l'expérience, ce dont je doute fort, que sou application
n'aurait encore lieu que chez quelques particuliers et ne ser
virait aucunement pour le bien général.
Mais au point de vue même où se place le docteur L. p. sa
méthode ne peut pas souteuir le moindre examen. Ou bien, la
pomme de terre, sécbée au four, a exhalé tout ce qui se trou
vait de malfaisant dans son intérieur, et dans ce cas elle a été
rendue bonne pour la nourriture; ou bien, il s'y trouve encore,
après la dessication, quelque pourriture ou infection, et alors
le chlore ne peut servir qu'à détruire les miasmes ou les gaz
délétères qui s'en dégageraient et n'exercerait aucune action
sur la pulpe du tubercule qui resterait après la fumigation dans
le même état qu'avant. Et même, le chlore pénétrât-il dans
la moelle et la pomme de terre eu fut-elle saturée, je crois
qu'aiusi assaisonnée elle ne serait aucunement mangeable et
peut-être plus nuisible qu'auparavant. C'est ainsi que cet agent
chimique ne pourrait non plus redonner ses qualités nutritives
la viaude pourrie ou toute autre substance alimentaire
détériorée.
Je pense dono, Monsieur le Rédacteur, que la méthode de
Variez est encore la meilleure comme étant la plus simple et
la portée de tout le monde. Si elle ne rend pas peut-être la
pomme de terre tout-à-fait saine, au moins elle n'introduit
pas dans son intérieur des principes plus malfaisans que ceux
qui s'y trouvaient.
Mais en définitive, quand même les moyens proposés par
l'auteur mériteraient quelque attention et seraient supposés les
plus propres conserver les patates; quaud même, d'après son
désir, sa proposition et ses avertissements, après avoir reçu la
sanction de toutes les facultés, de l'Académie, des commissions
médicales, voire même du gouvernement, seraient ensuite
adressés aux autorités communales pour de là être expédiés au
clergé l'effet d'en assurer la complète exécution, sur quelles
pommes de terre veut-il que sa méthode soit appliquée
Dans quelques semaines il n'y en aura plus, et vendredi dernier
il ne s'en trouvait qu'uu petit panier sur tout le marché de
Poperiughe.
Eu préseuce de ces faits, je propose moi de ne plus alarmer
le public par des dischssions frivoles et arides sur un objet qui
n'existe bientôt plus et de laisser au gouvernement le soin de
suppléer au manque de pommes de terre par l'introduction
d'autres denrées équivalentes dont les prix ne seraient pas
surenchéris par des spéculations commerciales, et surtout de
fournir aox oultivateurs pour la récolte prochaine des semis
exempts de tout germe de maladie et provenant des pays d'où
la plante a été originairement importée pour en faire un renou
vellement complet.
Agréez, Monsieur le Rédacteur, l'assurance de ma considé
ration distinguée.
Poperinyhe, le 26 Septembre i845.
un de vos lecteurs.
de
POPERIUGHE ET VICE-VERSA.
A l'honneur d'informer le public qu'à com
mencer du 1* Octobre i845jusqu'au 28
Février i846. Sa diligence partira d'Ypres
pour Poperingbe h 4 heures 3/4 de relevée.
Maendag 29"» September i845, te beginnen
om 9 uren 's morgenster herberg gebrnikt door
Ignatius Mulle, te Zonnebeke, zal'er door het
ambt van den Notaris POUPART, voorlsgegaen
worden tôt de openbare Verkooping van Huis-
raed, Herberg getuig, Landbouwers-Kuip-,
Keern en Bault Allaein, twee Wagens, Karre,
een Peerd, twee Koeyen, vyf Zwyns, Rogge,
AerdappelenVlasch en veel ander vorwerpen te
lang om te melden. (1)
A l'honneur d'informer le Public qu'il se
trouvera a Ypres pour deux jours seulement, le
2 et 3 Octobre l'Hôtel de la Châtellenie. 1
en
TOT OOSTVEETEREN.
Maendag 6e" Oc.lober i845 ten eene ure
naermiddagzal den Notaris DEBOO ter
residenlie van Ooslvleleren, houden koopdag
met comptant geld, van aile de Meubels eene
Melkkoeye en andere voorwerpen ten slerfhuys
van Ignaes-Francis Vandooren tôt Oostvleleren
langs den steenweg by het gehucht Elzen-
damme.
Onmiddelyk daerna zal door het minislerie
van denzelven Notaris DEBOO, 00k publiek
verkocht worden met het houden van eene
enkele zitting zonder meer, ter herberg het
Schippershuys op het gehucht Elzendamme
gehouden door sïeM/ Lootvoet-Boucquey, de twee
vo/gende Hui/sen
1" Koop. Een HUYS geheel gemaekl in
steen ten gebrui/ke van twee wooningen, stalle-
kens en verdere bouwgerievenstaende op grond
en erve van sieur Jacobus Markey, gelegen lot
Oostvleleren langs de calchiede bi/ Elzen
damme, bewoondt, le weten de westersche
woonst door de weduwe van voornoemden
Vandooren en alwaer de voorschrevene venditie
van meubels geschied; en de ooslersche woonst
door Louis Van Egroo tegen 36 francs, br/Jaere.
2°a en laetslen Koop. Een HUYS geheel
bebouwd in steen, gelegen te Pollinckhove wey-
nig noord oost van het gehucht Elzendamme en
laest bewoondgeweest door Van Lerberghe thans
ledig.
De voorwaerden der Verkooping en verdere.
inligtingen beruslen ten kantoore van den
Notaris DEBOO voornoemd.