BOOMEN,
LOCATIONS
STOMOTTllk
BOOMEN
Y R AEG
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la civilisation et le christianisme de ces
peuples sauvages.
On lit dans VEcho de Renaix: L'a
venir se présente devant nous, sombre et
menaçant. Maintenant que la misère n'est
pas encore son apogée, on peut juger de
son étendue en notre ville. Chaque jour les
rues sont couvertes de mendiants affamés;
les portesdes habitantsaiséssontassiégées,
et l'étranger qui arrive chez nous, ne peut
faire un pas sans être assailli par une foule
de malheureux, qui l'importunent de leurs
supplications.
Un individu étranger au pays, que
l'on présume originaire de France, se di
sant avocat, affectant des manières distin
guées, vient de se rendre coupable de
différentes actes d'escroqueries au préju
dice des libraires de Bruxelles, chez les
quels il est parvenu se faire délivrer,
crédit,des livres de jurisprudence, prenant
pour prétexte qu'il allait s'établira Bruxel
les. Cet individu paraît être miope, la
tête chauve, la taille élevée et s'exprime
avec beaucoup de facilité d'élocution. Il
était accompagné d'un petit garçon de 5
6 ans.
Un événement entouré de circonstan
ces bizarres, mystérieuses, et qui rappelle
rait l'aventure arrivée, il y a quelques an
nées, un négociant de Lyon, a depuis
quelques jours occupé activement la police
de Paris.
Dans les premiers jours de la semaine
dernière, M. V...., employé au ministère
de la guerre, reçut une lettre dont le con
tenu l'affecta beaucoup. Elle était écrite au
crayon par un sieur X...., son parent, chef
d'institution, demeurant dans les environs
de Paris, et lui parvenait par la poste.
Je ne sais, mon cher Y.... si cette let
tre vous parviendra,écrivait M. X...., car,
dans l'affreuse situation où je me trouve,
et quand ma vie est menacée chaque
instant, je doute que je puisse trouver une
occasion favorahle et surtout une âme
complaisante qui veuille se charger de ma
commission.
Voici, en deux mots, l'aventure inouïe
qui vient de m'arriver.
Le 15 novembre, je m'étais rendu
Paris pour diverses affaires. Le soir, j'allai
dans une maison aux Champs-Elysées, où
on me retins assez tard. En revenant, des
individus qui, pendant quelques instants,
avaient eu l'air de me suivre, se précipi
tèrent sur moi et me jetèrent dans une voi
ture, où on m'appliqua un bandeau sur
les yeux. J'allais crier pour appeler du se
cours et protester contre cette violence;
mais un de ces hommes comprima mes
crie avec un mouchoir, et m'introduisit de
force un bâillon dans la bouche.
Incapable de me défendre, je me ré
signai; je pensais d'ailleurs que j'étais l'ob
jet d'une méprise et que, celte erreur une
fois découverte, on me laisserait libre. Je
suppose que la voiture a roulé une heure
ou une heure et demie. Au bout de ce
temps elle s'est arrêtée; on m'a fait des
cendre, j'ai traversé, je crois, une cour,
puis un corridor, au bout duquel on m'a
averti qu'il y avait des marches descen
dre; arrivé au bas, on me retira mon ban
deau, et je me trouvai dans une cave, au
milieu de cinq ou six individus dont les
physionomies étaient assez sinistres.
Je commançai par leur dire qui j'étais,
et leur demandai ensuite ce qu'ils vou
laient de moi. L'un d'eux me répondit qu'il
faillait que, sous deux jours, je leur fisse
remettre une somme de 10,000 fr., sans
quoi je périrais de leurs mains. Je leur dis
que je n'étais pas riche, et qu'il me serait
impossible de payer une telle somme; mais
je me vis alors en butte des violences
atroces, qui déjà se sont renouvelées plu
sieurs fois.
J'ignore, mon cher Y.... où je suis et
comment je pourrai sortir de là. Si ces li
gnes que je vous écris vous arrivent par
un miracle que je ne peux prévoir, faites,
je vous en supplie, des démarches auprès
de la police pour qu'elle tâche de décou
vrir où je suis et me délivrer de cette af
freuse situation.
La lettre de M. Y.... porte le timbre de
Saint-Denis; il n'a pas reparu, en effet,
depuis l'époque qu'il indique, et, jusqu'à
présent, on n'a pu rien éclaircir de ce sin
gulier mystère. (Le Droit.)
FRANCE. Paris, 25 novembre.
On lit dans le Toulonnais
Nous voyons arriver de nombreuses
familles des Pyrénées, de l'Alsace, etc.,
autorisées par le ministre de la guerre
passer en Algérie. Il y a en ce moment
Toulon plus de cent familles d'émigrans
qui attendent leur tour d'embarquement.
A aucune époque, depuis que nous occu
pons le nord de l'Afrique,l'émigration vers
ce pays ne fut aussi considérable. Si ce
mouvement continue, et que, arrivés
leur destination, les colons trouvent aide
et assistance la nouvelle colonie aura
bientôt changé d'aspect.
ABEELEN, POPELIEREN EN IEPEN
EXTRA ORDINAIRE SCHOONE
VIMQTOÉ
VAN GROOTE ZGYVERE
OP ST.LM
NKCnOLOCilE.
M. le marquis de Dreux-Brézé, est mort le 21
de ce mois, en son château de Brézé, qu'il habitait
depuis son retour d'Italie.
Il a été enlevé par une fièvre pernicieuse au
moment où sa santé, ébranlée depuis si longues
années, semblait s'améliorer un tel point qu'il
se préparait pour la session prochaine a de nou
velles luttes parlementaires.
Les missions de la Chine viennent de faire
une douloureuse perte dans la personne de Mgr.
Rameaux, évêque de Myre in parlibus infide-
liurnet vicaire apostolique du Tché-Kiang et du
Kiang-Si, qui est mort subitement Macao, le i4
juillet dernier. Le prélat était allé Macao pour
conférer avec M. Lagrénée sur les intérêts de la
religion chrétienne en Chine. Les hautes vertus
du saint évêque, son admirable dévouement a
l'œuvre si ardue et si pénible des missions chré
tiennes, font de sa mort imprévue un sujet de
regrets universels.
Étute du Notaire RENTY a Ypres.
Ledit Notaire procédera h /'Hôtel de Ville
Ypres, 5 heures de relevéeSamedi 20
Décembre 1845 la MISE A PRIX et Sa
medi 5 Janvier i846 /'ADJUDICATION
d'une belle et spacieuse MAISON avec Porte
cochère sise Yprès rue de S1 Jacques n"
38 où Mademoiselle De Codt est décédée
pour par Vacquéreur entrer en jouissance le
jour du payement du prix de Vente.
AVEC GAIN DE DISE A PRIX.
Lundi 22 Décembre i845 et jours suivants
10 heures du matin et deux heures de
rélevéeil sera procédé la Vente d'un
beau MOBILIER en ladite Maison, rue de
SJacques n° 38. (1)
YERKOOPING
van schoone
Dinsdag i6"n December i845, oro 2 ueren
namiddag, op eene weide, behoorende aen het
Bureel van YVeldadigheid te Ypre, gelegen op
S1 Jacobs nevens Ypre, by de herberg de Drie
Zotten. 1
naer eene
Men vraegt om eene BROODBAKKERY of
een HUIS dat er voor dientig zou kunnen ge-
maekt worden in Yperen of in eene Gerneente
der omstrekente Huren.
Men gelieve zicli by den Uitgever van dit
blad aen te bieden. (1)
Le JEUDI 11 Décembre i845, a une heure
précise de relevéedans l'une des salles de
l'Hospice civil de Wervicqil sera procédé a
la Location Publique de diverses Maisons
Fermes, Terres Prés et Fonds Bâtisap
partenant a cet établisseraen et situés a Wervick-
Belgique, Wervicq-FranceComines-Belgique,
Gheluwe et Menin.
Cette Location aura lieu pour 9 années con
sécutives a commencer pour les Maisons le i5
Mars i846 et pour les Biens Ruraux le 1"
Octobre i846.
Le même jour n Décembre i845 a 4 heures
de relevée dans l'une des Salles de l'Hôtel
de Ville audit Wervicq, il sera procédé la
Location publiquepour 9 années consécutives,
commencer le 1" Janvier i846, du DROIT
DE CHASSE sur les propriétés rurales de l'Hos
pice Civil et du Bureau de Bienfaisance de
Wervicqsituées en Belgiquedans les com
munes de Wervicq, Comines, Gheluwe, Menin,
Gheluveld Ledeghem Zandvoorde et Zonne-
beke ensemble d'une superficie d'environ 228
hectares.
Les cahiers des Charges sont déposés l'in
spection du public, en l'étude du Notaire FOR-
REST a Wervicq, chargé de ces Locations. (1)
ter
GEMEENTE HOOGHLEDE.
Op DONDERDAG i8ston DECEMBER i845,
om 10 ueren 's morgens precies zal den No-
taris SOENEN publiekelyk Verkoopen op de
Hofsteden gebrnikt door Josephus De Graeve
en Joannes Seurynckde vader, gestaen en
gelegen ter gerneente Hooghlede ter geliugien
de Geyte en Hazewind, competerende de heeren
Goethaïs tôt Kortryk, 100 koopen BOOMEN
op stam van bnvten gewoone langden en clik—
ten, waer onder^Jilfilen Staeken, verscheyc|