a f 3 a s m a a» a il a st brand en licht, avec d'horribles menaces qu'on leur don nât de l'argent. On s'est débarrassé de ces apprentis-bandits en donnant chacun d'eux deux francs et un pain. Un comité de charité a été institué Gand pour venir au secours de la classe indigente et ouvrière. La ville tient sa disposition une somme de 4000 fr., le bureau de bienfaisance fera une mise de 5000 fr. On fait en ce moment une sous cription volontaire dont le produit sera de près de 8000 fr., et enfin des subsides sont réclamés sur le fonds des deux mil lions, et sur les fonds pour l'encourage ment de l'industrie liniêre. Toutes les mesures d'ordre et de prudence ont été prises. La mendicité vient d'être généra lement interdite, et les patrouilles de nuit ont été doublées. Dans la séance de la Chambre d'avant- hier M. le Ministre des travaux publics, a promis qu'il présenterait cette année un projet de loi sur la reforme postale. De nouvelles observations ont été échangées entre M. Dumortier et M. le Ministre de l'intérieur sur la réorganisation de l'Aca démie des sciences et belles-lettres. La Chambre a ensuite repris la discussion du projet de loi sur les entrepôts. On lit dans le journal la Presse Ainsi que nous l'avons annoncé, les négociations qui aurient été momentanément suspen dues entre la France et la Belgique, au sujet du renouvellement de la convention du 16 juillet 1842, viennent d'être reprises; mais le bruit répandu que M. le prince de Ligne y demeurait étranger n'a pas de fon dement c'est au contraire lui qui suit ces négociations en sa qualité d'ambassadeur de Belgique en France. FRANCE. Paris, 6 décembre. Des troubles assez graves ont éclaté l'université de Montpelier. Les journaux de cette ville donnent ce sujet les détails suivants La sévérité des examens du baccalau- réat-ès-sciences, les ajournements un an prononcés dans la dernière session avaient exaspéré les élèves, et ils prirent la résolution de manifester leur opposi tion et leur mécontentement en sifflant chacun des professeurs son entrée, On lit dans une lettre adressée de Paris au Morniny-Post Il est peu près cer tain que la Reine d'Angleterre viendra visiter Paris l'été prochain. Je viens d'ap prendre que S. M. Louis-Philippe a reçu de la Reine Victoria une lettre autographe dans laquelle il est dit, qu'à moins d'évé nements imprévus l'intention de S. M. est de venir rendre visite au Roi au palais des Tuileries, fort peu de temps après la clô ture delà prochaine session du Parlement, c'est-à-dire vers le mois de juillet. Les préparatifs pour la réception de la souve raine de la Grande-Bretagne non-seulement aux Tuileries mais encore Versailles, sont sur une échelle magnifique. Les tra vaux d'embellissements seront confiés des artistes de premier ordre, dont quel ques-uns sont attendus d'Italie, pour aider les artistes de la capitale. On assure que le séjour de la souveraine de la Grande-Bre tagne sera de 10 45 jours. Une demoiselle Mary Flaherty vient de laisser en mourant, lord Brougham, une somme de 20,000 liv. st. comme un faible témoignage de son respect et de son admiration pour ses talents incomparables, sa conduite publique et ses principes. La frégate vapeur le Terriblele plus grand steamer de guerre qui existe, va être mis en commission Wooiwich. Le Terrible jauge 4,800 tonneaux et des machines de la force de 800 chevaux. Dans la semaine qui a pris fin jeudi il a été exporté du port de Londres 8,200 onces d'espèces d'argent pour Hambourg et 25,000 pour Rotterdam. On lit dans la Gazette de Calcidta Un incendie considérable s'est déclaré, le mardi 28 octobre, dans la partie de la ville de Bombay appelée le Bazar, et habitée par des indigènes. Plus de 499 maisons ont été la proie des flammes, et dix enfants, trois femmes et deux hommes ont perdu la vie dans ce sinistre. Les perles sont évaluées 70,000 liv. st. (1,400,000 fr.). Les secours les plus prompts sont heureusement par venus arrêter la fureur du fléau et soustraire 4,000 livres de poudre qui se trouvaient dans une des maisons incendiées et qui auraient causé d'affreux ravages si le feu avait pu les atteindre. C'est l'im prudence des habitants qu'il faut, dit-on, attribuer ces malheurs, parce que dans une fête publique ils tirent de nombreux feux d'artifices sans prendre la moindre précaution. AENBESTEDING MILITAIRE HOSPITAEL TE YPEREN. 4° Het Wit Brood, by de kilogramme. 2° Het Vleesch, idem. 3° De Ryst, idem. 4" De Steenkoolen, by de 4,000 kilo- grammen. En 5° Het Zout, de Zwarte Zeep en de Keerssen, by de kilogramme, de Bier- Azyn en de Brand-Olie, by de Hier. vont pas non plus: car le travail paie les dettes, et le désespoir les augmente. Il n'est pas néces saire que vous trouviez des trésors, ui que de riches parents vous fassent leur légataire. L'activité, comme dit le bon homme Richard, est la mère de la prospérité, et Dieu ne refuse rien au travail. Labourez pendant que le pares seux dort, vous aurez du blé ci vendre et garder. Labourez pendant tous les instants qui l'appellent aujourd'hui, car vous ne pouvez pas savoir tous les obstacles que vous rencontrerez demain. C'est ce qui fait dire au bon homme Richard Un. bon aujourd'hui vaut mieux que deux demain. Et encore ne remettez jamais demain ce que vous pouvez faire aujourd'hui. Si vous étiez domestique d'un bon maître, ne seriez-vous pas honteux qu'il vous surprît les bras croisés? Eh bien! Vous êtes votre propre maître. Rougissez donc de vous surprendre vous-même dans l'oisiveté, loisque vous avez tant a faire pour vous, pour votre famille, pour votre ANGLETERRE. Londres, 6 Décembre. patrie. Levez vous donc dès le point du jour. Que le soleil en regardant la terre, ne puisse pas dire Voilà un lâche qui sommeille. Point de remise, saisissez vosoutils, elsouvenez-vous comme dit le bon homme Richard, qu'un chat en mitaines ne prend point de souris. Vous me direz qu'il y a beaucoup a faire, et que vous n'eu avez pas la force. Cela peut être; mais ayez la volonté et la persévérance, et vous verrez des merveilles. Car, comme dit le bon homme Richard dans son alma- nach, je ne me souviens pas bien dans quelle année: l'eau qui tombe constamment goutte goutte finit par creuser la pierre. Avec du travail et de la patienceune souris coupe un câbleet de petits coups répétés abattent de grands chênes... 11 me semble entendre quelqu'un de vous me dire Est-ce qu'il ne faut pas prendre quelques moments de loisir? Je vous répoudrai, mou ami, ce que dit le bon homme Richard Employez bien votre temps si vous voulez mériter le repos et ne perdez pas une heure, puisque vous n'êtes van voor uet De L4 Colonel Commandant der wapenen, gelast met het toezigt over gezeid hospitael, zal publie— kelyk toewyzen, op den i5en Décember 1845, onder de verdere goedkeuring van Mynheer den Minister van Oorlog, aen den minst biedenden, de levering der, tôt het bovengezeid Hospitael, noo- dige voorwerpen, van den i*° January tôt den 31" December i846, daer inbegrepen, ter uit- zondering der levering van de RYST, het WIT BROOD en het VLEESCH, die zal eyndigen voor de Ryst, op den 3 ien Maert i846, en voor het wit llrood en het Vleesch op den 5oen Juuy van het- zelve jaer. De inschryvers zullen voluit schryven, op geze- geld papier, den prys in franken en centimen, tôt denwelken zyzich verbinden televeren te weten De inschryvers zullen Certificaten moeten aen- brengen van hun vermogen om te betalen, afgele- verd door de Regering dezer stad, zoo voor hun als voor hunne borgen; zy zullen dezelve voegen by bunne aenneinings brieven, die zullen gesloten worden en voor opschrift hebben Aenneming der levering van(aenwyzen het voorwerp dat men begeert te leveren) Zy zullen geleid worden in eeoe bus ten dien eindegeplaets in het kauloor van gezeid Gesticht van den 5'" December tôt het oogenblik der Toewyzing; niet eenen aennemingsbrief zal meer aenveerd worden sur d'une minute. Le loisir est un temps qu'on peut employer a quelque chose d'utile. Il n'y a que l'homme vigi lant qui puisse se procurer cette espèce de loisir, auquel le paresseux ne parvient jamais. La vie tranquille, comme dit le bon homme Richard, et la vie oisive sont deux choses fort différentes. Croyez-vous que la paresse vous procure plus d'agrément que le travail Vous avez tort. Car, comme dit encore le bon homme Richard, lapa- resse engendre les soucis, et l'oisiveté produit des peines fâcheuses. Sien des gens voudraient vivre sans travailler, par leur seul esprit; mais ils échouent faute de fonds. Le travail, au contraire, amène sa suite les aises, l'abondance, la considération. Le plaisir court après ceux qui le fuient. Lafdeuse vigilante ne manque jamais de chemise. Depuis que j'ai un troupeau et une vache, chacun me donne le bonjour, comme dit très bien le bon homme Richard. (La suite au prochain n°.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 2