dont le cours est de 240 fr. Plaques et foyers
225 250. Tuyaux de descente, 250.
On lit dans le journal VUnivers
Pendant son séjour Palerme, l'em
pereur de Russie aurait, ce qu'on l'on
assure, reçu du Czarewitz, chargé du gou
vernement pendant son absence, unelettre
assez alarmante sur l'agitation causée dans
certaines provinces de l'empire par les
persécutions religieuses.
Cette communication, autant que le
désir de témoigner la cour de Rome un
esprit de conciliation et de tolérance, au
rait engagé le czar dater de Palerme un
usake que M. De Golowine, gouverneur-
général des provinces delà Baltique, vient
de notifier aux populations de ces contrées.
Cet usake renferme une série des dis
positions destinées rendre les change
ments de religion parfaitement libres et
spontanés, attendu, dit le texe, qu'il ne
doit y avoir aucune contrainte dans cette
grave et sainte affaire de la foi.
Le passage le plus remarquable de
l'usake est celui-ci.
M'en référant une ordonnance que
j'ai déjà rendue ce sujet, je déclare en-
core une fois qu'aucun de ceux qui pas-
sent l'Eglise orthodoxe ne doivent en
attendre aucun avantage temporel. Ceux
qui répandent des bruits aussi menson-
gers que celui d'après lequel les paysans
des gouverneurs de la Baltique qui pas-
sent dans l'Eglise dominante s'assurent
la possession du territoire appartenant
au propriétaire et d'autres absurdités
pareilles, seront punis comme perturba
it leurs de l'ordre public avec toute la
rigueur des lois, et les autorités locales
doivent incessamment avoir l'œil là des-
sus.
INONDATIONS.
Il ne s'en est fallu que de quelques lignes
que l'inondation actuelle, par les eaux de
la Senne, ait été aussi forte cyi'au com
mencement de l'année 1859, la suite
d'un dégel.
La crue s'est fort heureusement arrêtée
dans l'après-dînée de mardi. A la chute
du jour les eaux avaient déjà baissé d'en
viron 6 centimètres aux échelles métriques.
Depuis ce matin les chaussées deLaeken
et de Molenbeek-Saint-Jean sont libres,
grâce la continuation de la baisse des
eaux. Sur la chaussée d'Anderlecht l'eau
s'est de beaucoup retirée, cependant ce
malin elle couvrait encore la route jusqu'à
quatre cents pas de la ville et une charrette
conduisait diverses fabriques les ouvriè
res venant de la ville.
En parcourant la ligne des boulevards,
depuis la porte de Hal jusqu'à celle de
Flandre, on se serait cru sur la digue de
mer Oslende au moment où s'élève une
tempête. Le bruit sourd et continuel des
vagues, le grondement de l'ouragan, rien
n'y manquait.
Au faubourg de Flandre des flots préci
pités d'une eau de plus en plus bourbeuse,
d'une teinte jaunâtre très-foncée et pres
que rousse, débouchaient de la rue du
Billard, côté du pont en pierres, et ve
naient couvrir la route de Gand jusque
près le carrefour des Quatre-Vents. Des
vigilentes transportaient les passagers
travers celte eau au moyen d'une rétribu
tion de cinq centimes par personne; des
charretteset des chars-à-bancsdesservaient
les localités inondées comprises entre les
portes d'Anderlecht, de Ninove et de Flan
dre.
Un habitant de Cureghem nous
transmet sur l'inondation qui vient d'en
velopper cette commune, des. renseigne
ments et des observations que nous repro
duisons, parce qu'elles peuvent avoir leur
caractère d'utilité
Le faubourg de Cureghem est littérale
ment sous l'eau. Les dégâts seront d'autant
plus grands que l'inondation est venue
tout d'un coup avec une violence et avec
une rapidité telles que les habitants n'ont
pas eu le temps nécessaire pour mettre
l'abri les objets exposés. Tout le monde a
dû se réfugier aux étages supérieurs, le
rez-de-chaussée étant partout envahi de
puis lundi au soir. Mardi matin sept
heures et demie, il ne s'en faillait que d'un
bon demi-pied pour que l'eau atteignit la
hauteur de la plus forte inondation dont
on se souvienne, Cureghem, celle de
1859; et elle continuait monter rapide
ment. On attribue généralement ce nou
veau désastre ce que les écluses de la
ville de Bruxelles n'auraient pas été levées
temps. Sans formuler ici une accusation
contre qui que ce soit, nous croyons ce
pendant que l'humanité exige quelques
égards pour la position malheureuse des
habitants de Cureghem.
Namdu, le 50. La Meuse a éprouvé
une forte crue hier et aujourd'hui; ce soir,
4 heures, elle était 4 m. 23 au-dessus
de l'étiage hier, la même heure, elle
marquait seulement 2 m. 97. L'inondation
est commencée en ville; les eaux sont dans
la plupart des rues basses. Une partie de
la promenade de la Plante est inondée. A
Profondeville, l'eau est sur l'accotement
de la route; elle a gagné plusieurs mai
sons. Il en est de même Fooz et la Pe-
tite-Pairelle, quoique dans une moindre
proportion.
La crue, depuis ce matin, a été de 20 c.
Mardi, vers huit heures, une grande
partie de la ville de Lierre a été presque
subitement inondée. Les eaux ont pénétré
dans des caves auxquelles on ne les a ja
mais vues atteindre jusqu'ici. Les caves de
M' De Deken, qui renfermaient une forte
quantité d'huiles, ont été entièrement sub
mergées; les barriques ont crevé, et les
huiles se sont répandues dans toutes les
rues inondées. Dans plusieurs maisons les_
eaux se sont élevées la hauteur de trois
pieds.
Liège, le 30. Hier, la hauteur de la
Meuse était, l'échelle du Pont-des-Arches,
de 4 mètres 50 centimètres. Aujourd'hui
elle est descendue 4 mètres 40. Selon
toute probabilité, l'inondation qui a en
vahi une partie de la commune sera de
courte duré. Nous apprenons que, le 28,
le bureau de bienfaisance s'est empressé
de prendre toutes les mesures nécessaires
pour assurer les distributions de vivres
aux familles nécessiteuses et ouvrières
dont les habitations invahies par les eaux.
Dans le cas où un conflit serait crain
dre avec l'Angleterre, le gouvernement
américain saisirait le Congrès d'un projet
tendant mettre sur pied 200,000 hom
mes de milice, augmenter considérable
ment la marine militaire vapeur, les
armements maritimes et les fortifications
du pays.
Les journaux américains commencent
parler de l'annexion du Mexique aux
États-Unis comme d'un événement qui
doit se réaliser dans un avenir plus ou
moins éloigné, et qui doit établir la paix
d'une manière permanente entre les deux
pays et leur permettre de présenter un
obstacle redoutable aux empiétements des
États européens.
Un membre du Congrès, M. Ingersoll, a
présenté la Chambre des Représentants
une adresse des citoyens des États-Unis,
habitant le territoire de l'Orégon, qui de
mandent que cette vaste contrée soit éri
gée en État séparé sous la protection du
glorieux pavillon américain et l'exclusion
d'une puissance étrangère hautaine et
ambitieuse.
Arrêté qui autorise Fadmission de 4,083,000
kil. de café et de 105,000 kil. de tabac au
droit des importations directes des pays de
production sous pavillon belge, pendant les
sept premiers mois de 1846.
LÉOPOLD, etc., tous présents et
venir, salut.
Vu le 1er et le n° 5 de l'art. 3 de la loi
du 21 juillet 1844, ainsi conçus
Pendant la première année qui suivra
la promulgation de la présente loi et si le
gouvernement le juge utile, pendant la
deuxième année, en tout ou en partie
Indépendamment des importations
qui se feront en réalité directement du lieu
de la production, il sera admis, concur
rence d'une quantité annuelle de sept mil
lions de kil. par navires de Belgique ou des
Pays-Bas, par les bureaux désigner par
le gouvernement belge, des cafés origi
naires des colonies hollandaises des Indes
orientales, au droit applicable aux prove
nances directes sous pavillon belge du lieu
de production, avec addition de 11 p. c.
On pourra en outre importer, tant par
le canal de Bois-Ie-Duc Maestricht que
par la Meuse, 180,000 kil. de tabacs autres
que ceux d'Europe, au droit de provenan
ces directes sous pavillon belge.
Les dispositions qui précèdent cesseront
leur effet l'égard des pays au bénéfice
desquels elles sont établies, si dans ces
pays, il intervient des changements de
tarifou d'aulresdispositions préjudiciables
au commerce ou l'industrie belge.
Revu notre arrêté du même jour, réglant
l'exécution de cette loi, et celui du 31 dé
cembre 1844, désignant les bureaux pour
l'importation de sept millions de kil. de
café, au droit réduit et déterminant la
quantité importer par chacun de ces
bureaux pendant l'année 1845;
Revu notre arrêté du 21 juillet 1845
{Moniteur des 21 et 22 du même mois), par
lequel l'exception résultant de la loi du 21
juillet 1844, a été provisoirement main
tenue
Sur la proposition de nos ministres des
finances et des affaires étrangères, et de
l'avis de notre conseil des ministres
Bruxelles, Ier janvier.
REVUE POLITIQUE.