A EESSEN, GRAS VENTE PUBLIQUE g ©sisai? a sa as® su ordonnées. Des neuvaines seront faites dans toutes les églises et chapelles. Outre les oraisons particulières, ajoutées a celles de la messe durant la neuvaine, les prêtres sont invités célébrer le saint sacrifice pour obtenir de Dieu que l'Angleterre ren- tre dans le sein de l'Eglise catholique. La Chambre des Lords n'a eu hier qu'une courte séance sans intérêt. A la Chambre des Communes, M. Watson a demandé a être autorisé présenter un bill pour rapporter tous les lois qui impo- sent des peines et des châtiments aux catholiques raison de leurs croyances religieuses. Sir J. Graham dit que les commissaires du code criminel ontétéchargés d'élaborer un projet sur ce point, projet qui a déjà été soumis la Chambre des Lords et qui viendra en son temps devant la Chambre. Sir Robert Inglis engage M. Watson s'en rapporter aux bons soins du gouver nement qui fera, dit-il, les affaires des catholiques et des dissidents beaucoup mieux que leurs plus chauds défenseurs. Quant au bill en lui-même, dit l'orateur, il ne tend rien moins qu'à renverser la suprématie de l'Eglise établie; ce bill don nerait aux évêques catholiques le droit de prendre des titres qui n'appartiennent qu'à la hiérarchie anglicane; il donnerait un caractère légal aux processions religieuses, tandis que les processions politiques sont interdites; il autoriserait l'existence des ordres monastiques en Angleterre et en Irlande, et enfin il aurait pour effet de rapporter les décrets d'expulsion contre les Jésuites. Sir James Graham proteste contre l'in terprétation donnée ses paroles et aux dispositions du bill par l'orateur, il nie que le projet du gouvernement ait pour effet de rapporter l'acte de suprématie de l'Egli se anglicane. Lord John Mannersdéclare qu'il appuye- ra le bill. L'Eglise anglicane, dit-il, ne peut rien gagner aux peines dont on a voulu frapper l'Eglise de Rome, peines si peu conformes l'esprit de notre siècle et au génie du christianisme, que le gouverne ment qui a eu la faiblesse de les établir, n'a pas eu le courage de les appliquer. Qui voudrait frapper ces pères chrétiens et ces moines de Citeaux qui vouent leur vie faire du bien leurs semblables? M. O'Connel dit que le moment est venu de faire disparaître toutes ces odieuses mesures de persécution dirigées contre l'exercice des plus pures vertus. Qui pour rait lire sans frémir d'horreur le récit des tortures barbares infligées eux vénérables sœurs de St.-Basile en Pologne, sous l'inspiration d'un système de persécution semblable celui qu'il s'agit de renverser aujourd'hui. Lord John Russell fait remarquer que les mesures restrictives adoptées contre les ordres religieux l'ont été non point parce que leurs membres pratiquaient les vertus les plus pures, mais bien parce qu'ils s'étaient mêlés a plusieurs reprises, des intrigues et des mouvements poli tiques. Il déclare d'ailleurs appuyer l'abro gation des mesures intolérentes que le bill projeté a pour but de faire disparaître du livre de la loi anglaise. Après ce débat la présentation du bill est autorisée. Une assez longue discussion s'engage ensuite propos d'une motion de M. Bankes qui demande qu'il soit donné communication la Chambre de toutes les demandes de démissions depuis le commencement de la session. Cette mo tion est adoptée, après quoi la Chambre s'ajourne. M. Formby, curé de Ruar dans le comté de Gloucestre, et son vicaire M. Burder, ont abjuré l'anglicanisme pour entrer dans le sein de l'Église catholique. Le nombre des personnes des classes éle vées de la société qui se sont converties l'Égl ise romai ne, depuis deux mois, dépasse aujourd'hui la centaine, et dans ce chiffre on comp te près de quaran te ecclésiastiques. SUISSE. Jacques Mûller ayant persisté dans son double refus d'appel et de recours en grâce, a subi, comme nous avons dit, sa peine le 31 janvier, en présence d'une foule im mense, accourue de tous les points du can ton moins pour être témoin de son sup plice que pour s'édifier de son repentir. On sait toutes les peines que le radica lisme suisse, qui trouvait de complaisants échos dans quelques journaux français, s'est données pour rejeter sur Muller seul la pensée première et l'exécution de son forfait. Muller avait fait, ou au moins avait ra conte un rêve dans lequel il avait cru don ner la mort Leu, et cette malheureuse confidence devint le point fixe auquel s'at tachèrent ses amis politiques. L'on com mença par lui dire qu'il ne serait point homme se charger de pareille besogne; puis, dans une réunion d'amis de Corps- Francs, l'on parvint, en excitant son amour- propre, lui extorquer une première pro messe. Des lettres qui lui furent adressées de Zurich prirent soin de la lui rappeler, en qualifiant ce meurtre d'exploit fédéral Quelque temps après, dans une seconde réunion, laquelle assistait son frère, l'ex- juge du tribunal d'appel, Bûhler, se char- fea de lui procurer une récompense de 0,000 fr. -Le banquier Corraggioni, ac tuellement arrêté, y joignit la promesse de 30,000 fr.; le conseiller de préfecture Husler et le lieutenant-colonel Ineichen, lui promirent chacun 5,000 fr. Une des lettres qu'à cette époque, il reçut de Zu rich lui prescrivait d'attendre encore huit jours, le moment actuel n'était pas favo rable au succès de sa belle action. Tous ces faits; juridiquement constatés et établis sur des documents irréfragables, ont été invoqués par la défense de l'accusé, dahs l'audience du 24 janvier. Elle a mis au jour toute l'étendue du complot, dont les auteur étaient parvenus enlacer, comme d'un filet infernal, l'instrument de leurs fureurs. Aujourd'hui que le misérable est dévoué sans retour aux rigueur de la justice, il est poursuivi des anathènes de la faction qui l'a perdu. Une voix libérale a prononcé ces cruelles paroles Si Millier avait six têtes, il faudrait les abattre, pour le punir d'avoir désigné tant de personnes qui ont eu connaissance de la chose. Avant de marcher au supplice, Muller a fait venir son fils unique, encore dans l'en fance; il l'a supplié de fuir les maiivuises compagnies, auxquelles il doit son crime et son malheur. POLOGNE. Varsovie, 21 janvier. L'un des prisonniers d'État détenusdans les cachots souterrains de la citadelle de Varsovie s'est suicidé d'une manière af freuse: il a placé une lampe allumée sous son lit et s'est laissé ainsi brûler. Sur l'un des murs de sa cellule on a trouvé, tracées de sa main avec du blanc d'Espagne,quel- 3ues lignes où il annonçait que poussé au ésespoir par les mauvais traitements qu'on lui faisait subir tous les jours, et parce qu'on lui refusait constamment de voir le jour, il s'était décidé soter la vie par le feu, seul moyen qui fût sa disposition pour exécuter ce dessein. Un autre prisonnier politique, qui se trouvait dans un cachot voisin, a perdu la raison en apprenant le suicidede son com- pagnond'infortune,et a Fallu le transporter a l'hospice des aliénés de Varsovie. Ces affligeantes nouvelles ont produit ici une sensation aussi profonde que géné rale etontcauséunetrès-grandeinquiétude dans les nombreuses familles qui ont des parents parmi les détenus de la citadelle, car les autorités refusent de dire les noms de la personne qui s'est suicidée et de celle qui a été frappée de folie. Près de Dixmude. VERK.OOPING ANGLETERRE. Londres, 6 février. r de BETAIL Le 20 FÉVRIER 1846 b i heure de relevée M' HOLVOET-FJNfVOUMEN, Notaire a Beerst, procédera a la Distillerie de M" Van Hili.e et frères Eessen, près Dixmude, la VENTE DE 6i TÊTES DE BÉTAIL GRAS, consistant, en A. il Gros Bœufs, dont 7 provenant du taureau Anglais Glasgowpur sang Durham. B. 1 Bœuf, provenant du taureau Anglais Vulcainpur sang Durham. C. 1 Bœuf et 1 Génisse, provenant du taurreau Anglais Roand, pur sang Durham. (Nota). Tous ces Bestiaux auront seulement 4 ans accomplis, fin Avril et commencement Mai pro chain. D .2 gros Bœufs, âgés de 5 ans, de la race indigène du Furnes ambacht. E. 45 Bœufs indigènes de 3 ans. Les acheteurs pourront en prendre de suite livraison, ou bien la faculté leur sera accordée de laisser leur Bétail a la Distillerie de i5* avant Pâques au 20 Avril suivantcontre paie ment de fr. i-5o c* par jour et tète de bé tail. L'on ne paiera pas de 10" sur le prix de Vente. (1) van te Op Vrydag qo"d February i 846, ten 2 uren namiddag in d'berberge het Stadbuis le Poperinghe, zal'er door het anipt van M" GHE- LE1N, Notaris resideerende tôt 't zelve Pope ringhe, ten veTzoeke van d'heeren Administrateurs van het Arm-Besteur, aldaer geprocedeerd worden tôt de openbare Verkooping van de Taillie oud 6 jaeren met 534 geteekende Plantsoenen staeude in vier partieu Bosch gelegen te Poperinghe, toe- behooreude aen het voormelde Arm-Besteur. Op tyd van betalinge voor het principael mits borge en te voldoen de bespreken. f 1

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1846 | | pagina 3