D'UNE BILLE FERUE, GOEDEREN VENTE SPACIEUSE MAISON. PATRIMONIEELE IPTOLDIK Ti EC@©Pi, l'Esculape campagnard. De Keyser, toujours en proie h une vive excitention mentale, se débat vigoureusement contre le cerbère et finit par rem porter la victoire. Triomphant il regarde autour de lui et il se voit couché en joue par le médecin qui, réveillé au sursaut, lui montre, de la fenêtre de sa chambre, au premier étage, le bout d'uoe carabine chargée. Le médecin, qui ne l'as pas reconnu, le menace de faire feu, s'il ne se retire l'instant. Notre homme transporté de fureur, ne tient nul compte de l'aver tissement: Il saisit un grand morceau de bois et se met en devoir de démolir les volets d'une salle du rez-de-chaussée. Il y parvient bientôt, puis se hissant sur les ruines des volets, il tâche de parvenir la fenêtre supérieure où le médecin, renforcé par sa femme, était prêt h barrer le passage. Bien que les deux fenêtres soient séparées par un mètre de longueur. De Keyser ne tarda pas s'accrocher d'une main h la partie inférieure de la fenêtre où se trouve le médecin, tandis que de l'autre main il s'efforce de lui arracher la carabine. Comme l'obs curité est complète, le docteur ne reconnait pas son client et décharge son fusil, un peu au hasard. De Keyser échappe encore ce danger, mais sa position reste des plus critiques, car il se trouve vingt-pieds au-dessus du sol, pendant que le doc teur lui donne de vigoureux coups de crosse, et que sa femme le frappe de tous les instruments qui lui tombent sous la main. Cette scène éminemment dramatique dure quelques minutes. Enfin De Keyser tout ensanglanté lâche prise, et tombe h terre. On descend dans la cour, on va ouvrir aux parents et amis de De Keyser qui frappaient violemment la porte d'entrée, car ils avaient vu ce malheureux escalader l'habitation du docteur. Celui ci s'approche du blessé qu'il croyait mort, mais il reconnait aussitôt que son client a survécu comme par miracle tous les coups qu'il a reçus. La fièvre avait cessé. Voyez, M. le médecin, dit De Keyser en montrant tous ses membres meurtris et couverts de sangvoyez comme vous m'avez arrangé j'espère que vous allez racom- tnoder tout cela. Je ne sais ce que j'ai fait... étais- je fou ou malade?» Tous les soins désirables ont été prodigués a ce malheureux dont l'état inspire les plus vives in quiétudes. Il convient d'ajouter qu'une partie de ses blessures proviennent de sa lutte contre le chien et des efforts inconcevables qu'il a faits pour sortir de sa demeure par le plafond. Que pensez-vous, M. le rédacteur, de cette véridique histoire? FRANCE. Paris, 15 Avril. On lit dans l'Univers dn i4 avril Une communion générale des hommes a clos hier, jour de Pâques, la retraite de la Semaine- Sainte, si éloqueminent prêchée Notre-Dame par le R. P. de Ravignan, La cathédrale a présenté, pour la cinquième fois, ce grand et consolant spec tacle. C'était le même ordre, le même recueille ment, le même admirable et chrétien mélange de tous les rangs de la société et de tous les âges de la vie. Sans doute, les communiants appartenaient, pour la plupart, la jeunesse virile et aux classes riches; mais beaucoup d'entre eux avaient le bon heur d'être la entre leur père et leur enfant on y voyait encore le domestique auprès du maître, l'ouvrier côté du patron, et l'officier suivait, pas lents, le soldat qui, les mains jointes et le front baissé, le précédait a la rencontre du Dieu vivant. Seulement, ces hommes réunis par la foi ne s'é taient jamais vus si nombreux. Ils remplissaient, sur deux rangs très-serrés, toute la nef principale, depuis le chœur jusqu'à l'orgue, et refluaient eu longue files dans les bas-côtés. La communion, distribuée deux autels la fois par Mgr. l'arche vêque et par le R. P. de Ravignan, a duré, sans discontinuer un seul moment, sept quarts d'heure entiers. Il était huit heures moins un quart lorsque la messe a commencé; dix heures, personne en core n'avait quitté l'église. Celte foule heureuse et reconnaissante espérait que le pieux prédicateur qui l'a évangélisée pourrait lui adresser une der nière exhortation tuais les glorieuses fatigues du R. P. de Ravignan ne lui ont pas permis de pren dre la parole. Durant toute la Semaine-Saiute, il a prêché deux fois par jour, et déjà, samedi soir, sa voix éteinte s'était presque refusée aux ardeurs invincibles de sa charité. Il y quatres ans, la seconde communion de Notre-Dame, déjà plus nombreuse que la pre mière, réunissait environ quinze cents hommes. D'année en année le nombre des communiants s'est accru au bout de quatre ans il a plus que doublé. Ce grand et beau spectacle n'a pas glorifié seulement le saint jour de Pâques. Il a pour ainsi dire commencé avec le Carême. Partout ou un prêtre est monté en chaire pour annoncer les vérités du salut, un nombreux auditoire est venu l'écouter et lui obéir. On en a pu juger partout aux communions du Jeudi Saint. Nous signalons ces faits d'une haute impor tance. Ils prouvent que le mouvement religieux, après tout ce qu'on a fait pour l'arrêter, se déve loppe sur de plus larges proportions; que ce n'est point un engouement passager, ni, comme on a pn le croire il y a quelque temps, et comme certains gens le voudraient dire encore, une sorte de mode littéraire. La mode peut conduire les gens dans une église, mais c'est la conviction qui les conduit ad confessionnal. Une fort jolie personne qui dissimule d'assez fâcheux antécédents sous le nom de M11* de Beau- jeu, se présentait, avant-hier, chez un joaillier du Palais-Royal pour faire choix d'une paire de boutons d'oreilles et d'une broche, destinés, dit- elle, être offerts en cadeau une sienne nièce qui était la veille d'épouser un jeune maître des re quêtes, qu'elle nomma, et dont le père occupe une des plus hautes positions de la finance. Le joaillier auquel les noms cités étaint bien connus, et qui, en outre, s'attendait être payé comptant, s'empressa de montrer tout ce qu'il avait de plus riche et de plus élégant. Mais M1U de Beau- jeu ne voulait pas faire de folies; ce n'était pas elle, d'ailleurs, qui payaitmais bien sa mèreavec la quelle elle était arrivée de Paris depuis la veille seulement, et qui l'avait chargée de faire le choix du cadeau qu'elle voulait offrir chez le joaillier, dont le prédécesseur avait venduvingt-cinq ans avant, l'écrin qu'elle avait reçu elle-même son mariage. On tomba d'accord pour une modeste parure de 4,ooo fr., et déjà la noble demoiselle avait tiré sa bourse, dont un côté renfermait quelques louis, tandis que l'autre paraissait contenir deux ou trois billets de banque, lorsque, se ravisant, elle dit qu'il serait préférable que les bijoux fussent en voyés l'hôtel où elle était descendue provisoi rement avec sa mère, afin que celle-ci fût consultée sur le choix qu'elle avait fait. Le joaillier ne vit nul inconvénient accéder ce désir, et il reçut avec empressement la carte indicative de l'adresse de la demoiselle et de sa mère, Passage Tivoli, près du chemin de fer. Le soir même, l'heure indiquée d'avance, un jeune commis arriva, porteur des bijoux, et ayant en poche la facture acquittée d'avance qui en re présentait le prix. Il était sept heures environ ce fut mademoiselle de Beaujeu qui reçut le commis, qu'elle pria de l'excuser si elle ne l'introduisait pas près de sa mère quise trouvant indisposée par la fatigue du voyage et le changement d'air, venait de se retirer dans sa chambre coucher. Elle le fit entrer toutefois dans le salon, et, pre nant de ses mains la boîte où étaient renfermés les diamants, elle se rendit dans la chambre cou cher attenante, dont elle laissa la porte entrebail lée, de manière ce que ce qui s'y disait pùt être entendu du commis. Ce sont les bijoux que vous destinez ma cousine que l'on apporte, dit-elle: voyez, chère mamans'ils sont de votre goût Il y eut un silencecomme si la mère examinait les diamants, puis elle dit qu'elle les trouvait ravissants, en loua la monture, la pureté de l'eau: Mais cela doit être d'un prix fou? dit en terminant la vieille dame d'un accent de voix qui trahissait presque le reproche. «Eh! mon Dieu nonrépondit la demoiselle; tout cela a tant baissé! Au reste, le marchand est là, je vais prendre la note pour que vous la soldiez. Eu disant ces mots, MUc de Beau- jeu revint près du commis qui lui remit sa fac ture elle s'excusa de le faire ainsi attendreet retourna près de sa mère dans la chambre cou cher, dont cette fois elle ferma la porte derrière elle. Le commis attendit. Un quart d'heure s'écoula puis un autre, et enfin il y avait plus d'une heure qu'il était làlorsqu'il prit le parti de heurter dis crètement la porte. Pas de réponse; il renouvela son épreuve; même silence. Il s'enhardit alors ouvrir, car la clé était restée dans la serrure... La chambre coucher était vide. Renseignements pris près du concierge, il a été constaté que la prétendue demoiselle de Beaujeu et sa soi-disante mère étaient arrivées le matin, disant venir du Hâvre; qu'elles avaient pris un appar tement pour la journée, annonçant qu'elles par taient le soir même pour Lyon. étude du notaire RENTY a ypres. d'origine patrimoniale, ainsi qu'une belle et MISE A PRIX le Samedi 2 Mai i846, 5 heures de relevée YHôtel-de- Ville au dit Ypres. La dite FERME de la contenances selon titre de 7 hectares i5 ares 47 centiares et d'après cadastre 7 hectares 12 ares g4 centiaressituée Boesinghe, proximité de l'Église, occupée par la veuve de Jean-Benoit Liejooghejusqu'au 1" Octobre 1847 au prix annuel de 5o6 francs 3o centimes est divisée aux Affiches parcellaires en 6 lots et sera présentée en parties et en masses. Les TERRES en deux parcelles formant les lots 7 et 8aussi Boesinghecontenant en semble d'après cadastre 1 hectare 47 ares 80 centiares et le PRÉ sous le lot 9 Elverdinghe de 5 ares 5o centiares; d'après titre ensemble de 1 hectare 56 ares 55 centiares et selon ca dastre de 1 hectare 53 ares 10 centiares, sont occnpés par la veuve de Jean-Baptiste Hon- deghem jusqu'au 1" Octobre 1851 moyennant i3o francs l'an et seront aussi présentés en parties et en masses. La MAISON située Ypres, rue S'-Jacqnes, N° 58, dernièrement occupée par feue Demoiselle De Codt, pour par l'acquéreur entrer de suite en jouissance. Pour plus amples détails ainsi que pour les conditions s'adresser au dit Notaire RENTY. (1) studie van den notaris LELS3-ESF.3 TE STADEN. STADEN EN HOOGHLEDE. Een HOFSTEDEKEN ter grotte van H. 5-75- 88 centiaren (8-1-60 R.) gebruykt door vidua Jan Van Coillie met regt tôt Bavo 1847 aen fr' 232-19 centimen by jare, palende aen de heeren Pycke te Gend en den notaris Van Hee te Lichtervelde eu andere. WESTROOSEBEKE. Een HOFSTEDEKEN groot H. 3-29-98 cen tiaren (7-1-60 R. gebruykt door Mattheus Goddyn met regt tôt Bavo 1851 aen 190 francs 's jaerspalende aen de jouffrouwen vidua heer Van den Berghe te Meenen en vidua Pieter- Joseph Van Isacker te Hooghlede, aen den heer docteur Lowie en andere.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1846 | | pagina 2