HDYZEN EN ERYEN, AVIS AUX DAMES. mimmmbb PIANOS BOUWSTOFFEN Bmt o> m u a, BEKEHIDHUEKIHIG. ÉTAT CIVIL D'YPRES, Slaet op 10,000 francs. Slaet op G,850 francs. Slaet op 5,800 francs. Mademoiselle .MARIE DOUVERE, de Bruges VERKOOPING Maer ingesteld in masse met 5,120 francs. Chez TAFFIN, rue Longue de Thouroutm" 67, A YPRES. (3) LANGEMARCK. Lettre M. Degeorge. Mon cher M. Degeorge Le de'sir de revoir encore inon père sur cette Terre, m'a fait tenter l'entreprise la plus audacieuse que j'aie jamais tentée; il m'a fallu plus de réso lution et de courage qu'à Strasbourg et Boulogne, car j'étais résolu ne pas supporter le ridicule qui s'attache ceux qu'on arrête sous un déguisement, et un échec n'eût plus été supportable. Mais enfin, voici les détails de mon évasion Vous savez que le fort était gardée par 4oo hommes qui fournissaient une garde journalière de 60 soldats placés en sentinelles au dehors du fort de plus, la porte de la prison était gardée par trois geôliers, dont deux étaient toujours en action. 11 Taillait donc passer devant eux d'abord, puis tra verser toute la cour intérieure, devant la fenêtre du commandant; arrivé là il fallait passer le gui chet où se trouvaient un soldat de planton et un sergent, un portier consigne, une sentinelle, et enfin un poste de 5o hommes. N'ayant voulu établir aucune intelligence, il fallait fatalement avoir recours un déguisement. Comme on faisait réparer plusieurs chambres du bâtiment que j'habitais, il était facile de prendre un costume d'ouvrier. Mon bon et fidèle valet de chambre, Charles Thélin, se procura une blouse et des sabots; je coupai mes moustaches et je pris une planche sur mon épaule. Lundi matinje vis les ouvriers entrer 8 heures et demie, lorsqu'ils furent l'ouvrage, Charles leur porta boire dans une chambre, afin de les empêcher de se trouver sur mon passage; il devait aussi appeler un gardien en haut, taudis que le docteur Conneau causerait avec les autres; et cependantpeine sorti de ma chambre, je fus accosté par un ouvrier qui me prit en passaut pour un de ses camarades; au bas de l'escalier je me trouvai face face avec un gardien. Heureusement, je lui mis la planche que je portait devant la fi gure. Je parvins dans la cour, tenant toujours la planche'du côté des sentinelles et devant les per sonnes que je rencontrais. En passant devant la première sentinelle, je laissai tomber ma planche; je m'arrêtai pour en ramasser les morceaux. Je rencontrai alors l'officier de garde, mais il lisait une lettre et ne me remarqua pas. Les soldats du poste du guichet semblèrent étonnés de ma mise le tombour se retourna même plusieurs fois. Cependant le planton de garde ou vrit la porte et je me trouvai hors de la forteresse; mais là, je rencontrai des ouvriers qui venaient ma rencontre et qui me regardèrent avec attention. Je mis bien ma planche de leur côté, mais ils pa raissaient si curieux que je pensais peine pouvoir leur échapper, lorsque je les entendis s'écrier Oh 1 c'est Bernard Une fois dehors, je marchai rapidement vers la roule de Saint-Quentin. Peu de temps après, Charles, qui, la veiile, avait retenu une voiture pour luime rejoignitet nous arrivâmes Saint- Quentin. Je traversai la ville pied, après m'êlre défait de ma blouse. Charles s'était procuré une voiture de poste, en prétextant une course Cambrai. Nous arrivâ mes sans encombre Valenciennes, où je pris le chemin de fer. Je m'étais procuré un passeport belge; mais on ne me l'a demandé nulle part. Pendant mon évasion, le docteur Conneau, toujours si dévoué, restait en prison et faisait croire que j'étais maladeafin de me donner le temps de gagner la frontière. J'espère qu'il n'aura pas été maltraité. Ce serait pour moi une bien grande douleur, vous le comprenez. Maismon cher monsieur Degeorgesi j'ai éprouvé un vif sentiment de joie lorsque je me suis vu hors de la forteressej'éprouvai une bien triste impression en passant la frontière; il fallait pour ine décider quitter la France, la certitude que jamais le gouvernement ne me mettrait en libertési je ne consentais pas me déshonorer; il fallait aussi que j'y fusse poussé par le désir de ten ter tous les moyens pour consoler mon père dans sa vieillesse. Adieu, mon cher monsieur Degeorge Quoique libreje me sens bien malheureux. Recevez l'assu rance de ma vive amitié, et, si vous le pouvez, tâchez d'être utile mon bon Conneau. Louis-Napoléon. Du SI Mat au Juin Indus. NAISSANCES. 6 Du «exe masculin. rp e r* c i Total, 11. 5 Du sexe féminin Deux mort-nés du sexe marculio. MARIAGES. 1. Drbenrlielaere. Charles-Hilaire. de 16 ans. journalier, et Recker, Julie-Joseph ine, âgée de 11 ans. dentellière, a. foene, HenH-Désiréde o5 ans, charpentier, et Chyselen, Sophie-Amélieâ«rée de n ans, dentellière. 3. Vandonsfen, Pierre, de 3« ans. journalier, et Loridon, Marie-Thérèse âgée de ai ans, dentellière. DÉCÈS. 1. Thifour, Françoi«eLouisv-Uo«alie, âgée de 46 ans, den tellière, célibataire rne de Menin. De Vos, Isabelle-Thérèseâïée de qS ans I mois et 3 jours, sans profession, veuve de Pierre Wildemeerschet de Jean-Baptiste-Malhieu Debruyne rue de l'Hôpilal-Sl- Jean. 3. VandergbinstIsabelle-Françoise, îgée de 90 ans, sau- nière et savonnière, célibataire, rue au Beurre. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. Masculin 1 Féminin. Total.... 3. SCHOONE GESTAEN EN GELEGEN ©QMI1IN1 YPfôHj ALDAER OPEtVBAERLTK TE KOOPEN. i°Een HUIS en ERVE, zynde eene wel- gekalante Krnydeniers winkel, met Roetsrneltery en Keersmakeryaen den westkant van de Dix- mudstraet n" 81; gebruikt door sieur Vanden- kerckhove. 2" Een HUIS en ERVE, inet HOF, Cour en Paerdestal aen de noordzyde van de Korte- meersch n° i3; gebruikt door sieur Sauvage. En 3° Een HUYS en ERVE, met Achter- huis, Stallingen en grooten Cour, aen den zuidkant van de Boterslraet n° 46; gebruikt door sieur Declerckvoerinan. Den Absoluten Overslag, zal gebeuren binnen de Slad Ypre, in de Estaminet S'-Lau- rensin de Hondstraet, Maendag 8" Juny >846, om 4 ueren namiddag, ingevolge de voor- waerden berustende ten kantoore van Mr VANDERMEERSCH, op de Oude Houtmarkt, binnen Ypre. Men présenteerd te laeten werken in eenen Vuur Molen voor Olie slaen by de tonne voor eygen rekening of in het gemeen die gaeding heeft zich te begeven by Charles Sonneville te Brielen by Yper, (i) A l'honneur d'annoncer aux Damf.s, qu'elle arrivera le 18 Juin >846, l'Hôtel delà Chd~ tellenie, Grand'-place Ypres, avec un grand assortiment de CORSETS, Élastiques et autres; qu'elle vendra des prix très-modiques. (1) VAN EEN GELEGEN 0P WERVICK. Den Notaris DELEFORTRIE, te Gheluwe, zal openbaerlyk verkoopen by Définitiven Over slag, op Dyssendag 16*0 Juny j846, ten vyf ueren naer uoen, ter herberg den Koelenberg gehouden door Josephus Debeuf, op Gheluwe, een HOFSTE DE KEN groot onder bebauwdeu grond, Hofplaels, Boomgaerd, Meersch en Zaey- landen, 3 hectaren 36 aren 70 centiaren, verdeeld in vyf koopen, aile hnudende aen elkanderen, gestaen en gelegen op Wervick, van znyd-westen de calsyde leydende van Meenen naer Yper; gebruykt zonder recht van pagt, door Cornélius- Josephus Vandenhendemils 200 francs 's jaers, boven de contributien. DE DIVERSES FORMES ET DIVERS PRIX, YIMfôH By D'HONDT-CASIERZaekverrigter, te YperenBoonigaerd-strae!n" 26kan men Geld in leening bekomenmils goed bezet. KOOPDAGEN van te Den Notaris COMYN te Langeinarckzal aldaer Donderdag (H. Sacramentdag) 1 >tn Junius i846, met lyd van betalinge voor de koopen boven de 6 francs, behoudens siellende bekende solvabel medekoopers, houdeu de naerschreven koopdagen S'morgens om 8 uren op t'Kaetspel te Lan- gemarck, vau 800 blauwe Panne», 5oo roode Tichels, 200 Ardnyn Steenen iconn witle Bryken GlasvenstersDeuFW$s^«Çi^Si ander Bouwstoffen. [lïfffl' En s'namiddags on> 1 P^.rfr vanV 6o|jiâSjiiteri, i5oo bondels Splete, i\odtKn^pei^ jJîydels 4oo Busscheo, 4o koope\£ ^bldjqjaWys3o koopen Eiken kastenliggeM£^p£iîl4schillige Bosschen aen d'herberg den Habgenbosch, op d'Hofsleden Pelrus Follet, kinderen Callewaert te Langemarck en Joannes-Baptiste Smagght te Siut Jan by Pilckem. vÇÎOD- '/r:

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1846 | | pagina 3