CHAMBRE M COMMERCE
MM
D'HEURE DE DÉPART,
D'YPRES ET DE DIXMUDE.
EN RENTE
3
On lit dans la Sentinelle de Toulon du
20 Le bey de Tunis était attendu aujour
d'hui; la grosse mer doit avoir occasionné
ce retard qu'éprouve l'arrivée du bâtiment
vapeur; on ne l'avait pas signalé ce soir
après le coucher du soleil.
Le bey fera sa quarantaine au lazaret,
où des tapissiers ont été envoyés pour meu
bler lesappartementsqui lui sont destinés.
On mande de Bordeaux que M. le duc
d'Aumale est attendu dans cette ville le 25,
et qu'il en partira le 26.
M. le duc et Mme la duchesse de Mont-
pensier sont attendus le 27 Bordeaux,
où ils séjourneront troisjours. LL. AA. RR.
descendront la mairie.
Nous avons dit què des fêtes destinées
faire le pendant des réjouissances de Ma
drid se préparent Versailles l'occasion
du mariage de M. le duc de Montpensier.
Les ambassadeurs, les grand corps de l'É
tat seront solennellement convoqués dans
la demeure de Louis XIV. Dans la salle de
gala, de grands cartons, exécutés d'après
des dessins pris sur les lieux, représente
ront les différentes scènes des deux maria
ges qui viennent d'être célébrés, tandis
que trois autres décors du même genre re
traceront le mariage de Louise d'Orléans,
duchesse de Montpensier, fille du régent,
avec Louis 1er, roi d'Espagne, fils ainé de
Philippe V, en 1721 celui de Louise-Eli
sabeth de France, fille de Louis XV, avec
l'infant don Philippe, autre fils de Philippe
V, en 1739; et enfin, celui du dauphin,
fils de Louis XV, avec une fille de Philippe
V, en 1745.
PORTUGAL.
Il règne une grande incertitude sur la
situation duPortugal. On assure que le duc
de Terceire a été arrêté son arrivée
Porto, où il se rendait comme lieutenant-
général de la Reine dans les provinces du
Nord. Il parait aussi que le comte das
Antas, qui commandait Porto, a pu être
prévenu temps de ce qui se préparait.
Appelé Lisbonne, sous prétexte d'y étouf
fer un mouvement, il n'a pas obéi, et lors
que le duc de Terceire a débarqué, croyant
n'avoir qu'à prendre le commandement,
c'est la prison qu'il a trouvée.
Une junte aurait été nommée, la dé
chéance de la Reine prononcée, et son fils
don Pedro proclamé Roi de Portugal, avec
un conseil de régence.
Coïmbre, Evora, Braga auraient, dit-on,
suivi cet exemple; et le mouvement sem
blait devoir s'étendre toutes les villes du
nord du Portugal.
ALLEMAGNE.
La Gazette de Breslau raconte l'horrible
histoire qui suit, dont elle garantit tous
les détails. Le trésorier communal d'une
petite ville près de Ratibor avait égaré une
chaîne en fer servant d'attache pour les
vaches. Il la crut volée et ses soupçons
tombèrent sur un garçon de neuf ans, fils
du barbier de l'endroit. Il fit arrêter cet
enfant et procéda lui-même son interro
gatoire. L'enfant niant obstinément le vol
qu'on lui imputait fut transporté par ordre
du trésorier dans la cour de la maison
communale et un sergent de ville lui ad
ministra un nombre considérable de coups
de jonc. Comme le pauvre enfant persistait
dans ses dénégations, le trésorier trans
porté de fureur prit lui-même un nerf de
bœuf et en frappa sa victime coups re
doublés, et, voyant que ce cruel traitement
ne parvenait pas vaincre sa fermeté il le
menaça de lui couper la tête s'il n'avouait
pas son crime. Nouveau refus de l'enfant.
Le bourreau se fit alors apporter un billot
et une hache. La tête de l'enfant fut placée
sur le hillot, la hache fut levée et la terri
ble menace fut repetée. Mais le courage
de la victime ne put résister cette cruelle
épreuve et l'aveu du vol dont on l'accusait
sortit enfin de sa bouche.
Le trésorier triomphant traîna le pau
vre garçon devant le bourgmestre qui,
dans les petites villes, juge les délits cor
rectionnels. L'accusé, encore sous le coup
des terribles menaces qu'il venait d'enten
dre avoua de nouveau qu'il avait volé la
chaîne et entra même dans des détails qui
ne pouvaient plus laisser aucun doute sur
sa culpabilité. Mais au moment où il allait
compléter ses aveux, on vint annoncer que
la chaîne s'était retrouvée et qu'elle n'avait
été qu'égarée. L'enfant fut renvoyé obsous.
Mais qu'on se figure la douleur et la frayeur
de ses parents lorsqu'ils virent revenir leur
pauvre garçon tout ensanglanté et pouvant
peine se soutenir! L'enfant est dans un
état tel, par suite des mauvais traitements
qu'il a reçus, qu'on désespère de le sauver.
CHANGEMENT
DU 21 OCTOBRE 1846.
J.-L. VAN KEMMEL-CARPENTIER,
L@©H U
BUE AU BEURRE, N9 20 A YPRES,
JPfô 2lmnti>t00ements
Le Président de la Chambre
(s) Signé J.-B" VAN DEN PEEREBOOM.
SCHOONE
OPENBAER TE VERKOOPEN.
LOO EN ALVERINGHEM.
Koop 1 tôt 8.
ALVERINGHEM.
Koop 9.
WULVERINGHEM, (oost-over.)
Koop 10.
LAMPERNISSE.
Koop II.
POLLINCHOVE.
Koop 12.
Koop 13.
Koop 14.
Koop 15 en lesten.
Conditien en tytelen, by de
FSsOOR, te Loo.
Inlichtingen te bekomen, by den"
BOSS^BBT tôt Ghyverinchove.
a dater
Le Sieur ED. DE CUYPERE, a l'honneur
de prévenir MM. les Voyageurs, que sa Voiture
continuera de correspondre avec le dernier dé
part du convoi du chemin de fer de Courtrai,
pour Gand, Tournai et Lille.
Départ d'Ypres, de l'Hôtel I'Epée Royale
Grande Place, h 3 heures de relevée.
Départ de Courtrai, après l'arrivée du premier
convoi du chemin de fer, de l'Hôtel les Armes
de France rue de la Lys.
A l'honneur d'informer le public, qu'on trouve
chez lui une ORGUE bien construit, en accajou,
beau meuble, servant pour Orgue de couvent,
ayant quatre Registres et le Clavier de quatre
octaves et demie, h Vendre un prix très modéré,
il se charge des réparations et d'accordages des
Orgues d'église et de Pianos, il tient aussi un bel
assortiment de Montres, tant en or qu'en argent,
Pendules de cheminées, Pendules Allemandes
réparations d'Horlogerie comme d'habitude et ré
parations des instruments de musique, etc.
et
Le Public est informé, qu'il se trouve en ce
moment déposé au Secrétariat de la Chambre, h
l'inspection de tous les Industriels que la chose
pourrait intéressertrois exemplaires du deuxième
Supplément au Catalogue des Brevets d'invention
délivrés en Belgique.
DYNSDAG io"n NOVEMBER i846, ten een
uere naermiddag, in de herberg bewoond door
Pieter Notebaert tôt Hoogstaedelangst der»
steenweg leidende van Veurne naer Elsendamme,
zal gebeuren den OFERSLAG van de volgende
Goederen.
Eene wel betimmerde HOFSTEDE groot i4
hectaren of 3i gemeten 290 roedengebruikt
door Pieter Leireaen 1,012 francs by jare.
Eene VETTE VVEIDE groot 1 hectare 36
aren 29 centiaren of 3 gemeten 34 roedenge
bruikt door Francis Syryn, aen i5g francs by
jare.
Eene VETTE WEIDE groot 2 hectaren 52
aren of 5 gemeten 227 roeden gebruikt door
Pieter Boucquey tôt Pollinchove aen 234 francs
5o centimen by jare.
Eene andere VETTE WEIDE, groot 1 hec
tare 25 aren g3 centiaren of 2 gemeten 263
roeden, gebruikt door Francis Slakelynck tôt
Oostduynkerke, aen 172 francs 60 centimen by
jare.
Een hectare 57 aren 60 centiaren of 3 ge
meten 34 roeden ZAEILAND, gebruikt door
Pieter Boucqueyaen 90 francs by jare.
58 aren 37 centiaren of 1 gemet 100 roeden
MAEIGRAS, gebruikt door Pieter-Albert PU.
Een HUIS in de dorpplaets,lestmael bewoond,
door de weduwe Devoghel.
Eene Gehypothékeerde LOSRENTE van 2,176
francs 88 centimen kapitaelaen 4 p, ^0, ten
laste van J.-B. Kockenpoo, tôt Alveringhem.