Le concours de composition, de décla
mation, et de callégraphie, dont nous
avons parlé, a duré depuis trois heures de
relevée jusqu'à trois heures du matin.
Voici le programme de la distribution
des prix.
YPEREN.
M. Verstraete professeur de poésie an
collège de Thielt, est nommé vicaire
Oedelein. Il est remplacé par un père ré
collet.
On lit dans la Gazette de Mons
La disparition subite de M. le colonel
d'artillerie Devillers, dont l'absence pro
longée donnait, depuis plusieurs jours, de
si vives inquiétudes, ayant nécessité d'ac
tivés et munitieuses recherches, le petit
bassin de la porte du Rivage a été mis
sec, et ce matin, l'on y a trouvé le corps
du malheureux colonel qui aura été, sans
doute, victime d'un accident.
Le brick belge Jena, capitaine Arf-
slen, est arrivé samedi de Saint-Thomas
de Guatemala Anvers, avec un charge
ment de marchandises et deux passagers,
savoir le fils et la fdle du cultivateur Cuy-
len, de Cappelen, établi la colonie. Pen
dant la traversée, le sieur Désiré-Léonard
Loos, de Gand, est décédé.
Ces jours-ci, le convoi qui part de
Preston (Angleterre), 4 heures après-
midi, a dû quitter la station, l'une des
plus importantes de la ligne, sans un seul
voyageur. C'est probablement la première
fois depuis l'existence des chemins de fer
que se présente cette circonstance, due
probablement la régidité que les Anglais
apportent l'observance du dimanche.
On vient d'inventer Londres une
presse mécanique qui imprime i2,000 feuil
les l'heure.
Des essais de pain fabriqué avec de
la betterave mêlée au froment ont eu lieu
avec succès Strasbourg.
FRANCE. Paris, 29 novembre.
On parlait hier au palais d'une affaire
grave sur laquelle une instruction a com
mencé. Un homme fort riche de Paris, fort
emporté, se serait, dit-on, permis, des
violences telles envers son domestique que
celui-ci serait mort trois jours après des
suites de ces mauvais traitements. Une au
topsie a été faite et le rapport du médecin
commis par la justice a amené l'arrestation
du banquier que l'on s'était borné jusque
là garder vue.
11 va être fait au cimetière du Mont-
Parnasse un essai destiné chercher le
moyen de remédier aux inhumations pré
cipitées. Une salle des morts y sera établie,
et les corps y resteront exposés pendant
26 heures avant leur inhumation définitive.
Les corps ainsi exposés seront soumis
des observations de la part d'une commis
sion scientifique.
On assure que M. le général de La-
moricière, qui vienf de s'embarquer pour
l'Algérie, a reçu du ministère les dernières
instructions pour l'échange de nos prison
niers.
Un nouveau sinistre vient d'ajouter
aux pertes que le naufrage de la Chevrette
et les désastres éprouvés par la station des
Antilles dans l'ouragan de la Havane ont
occasionnés celle année la marine fran
çaise. Une lettre de Cayenne, reçue la
Basse-Terre, annonce que le bateau va
peur l'Eridan, attaché au service local de
notre colonie de la Cayenne, a fait côte
dans ces parages, ayant son bord le gou
verneur de Cayenne, M. Pariset. Personne
n'a péri mais le bâtiment est entièrement
perdu. Le bateau vapeur l'Eridan, de la
force de 60 chevaux seulement, était com
mandé par M. d'Alleyrac, lieutenant de
vaisseau. Il a été construit Paris en 1843,
et était attaché au port de Lorient.
La malle de Paris Limoges a été
arrêtée mardi soir entre Orléans et la Fer-
té-Saint-Aubin. Trois individus se sont
précipités la tête des chevaux, et ont
voulu forcer le courrier descendre et
leur remettre la clé du coffre des dépèches.
Le courrier a répondu en armant deux
pistolets et en menaçant de brûler la cer
velle au premier qui tenterait de monter.
Un officier supérieur, qui se trouvait seul
dans la voiture, et qui était armé aussi, se
joignit au courrier, pour imposer ces
malfaiteurs, qui prirent immédiatement la
fuite.
Un événement déplorable est arrivé
le 28 novembre, minuit, sur le chemin
de fer d'Orléans
M. De Monmerqué, fils du conseiller
la cour royale de Paris, inspecteur de la
traction sur le chemin de fer, revenait
avec un train de marchandises descendant
vers Paris et se tenait sur la locomotive,
ainsi que l'exige l'emploi dont il estchargé,
afin de surveiller, selon l'usage, les opéra
tions du mécanicien.
Le mécanicien engagea M. De Monmer
qué se placer dans un wagon. Celui-ci
refusa et répondit qu'il voulait surveiller
le mécanicien, parce qu'il en répondait
comme de lui-même et qu'il resterait
son poste; puis il s'accouda contre la ram
pe de la locomotive, et s'arc-bouta contre
la machine. Le convoi était arrivéà Sablons
lorsque le mécanicien s'aperçut que M. De
Monmerqué avait disparu. Le train arriva
Paris. Sur la déclaration du mécanicien,
une locomotive de secours se rendit au
dichtkunst i
i®B prys. M. Reniervan Harlebeke.
2a° M. A. De Maziere, van Nieuport.
letterkunde
i®n prys. M. J.-J. Steyaert, van Gent.
schryfkunst
ien prys. M. Renierzoonvan Harlebeke.
2d® M. Van Eeclhoutvan Kortryk.
Eerbelooning. M. A.-F. Renier, van Deerlyk.
bybelvraeg
Eenigen prys. M. Van Loovan Poperinghe.
kamervraeg
Eenigen prys. M. Van Loovan Poperinghe.
vlaemsche deftige uitgalming
ien prys. M. Vandewatervan Brugge.
2a® M. fVyllievan Dixmude.
Eervolmelding. M. Ryngaerl, van Hondschote.
fransche deftige uitgalming
Eenigen prys. M. Reniervan Deerlyk.
schoonste kostuem
Eenigen prys. M. Van Assclievan Deinze.
vlaemsche boertige uitgalming
i"1 prys. M. Neuville, van Poperinghe.
2a" M. Van Loo, van Poperinghe.
fransche boertige uitgalming
Eenigen prys. M. Ryngaert, van Duinkerke.
SCHOONSTE KOSTUEM
Eenigen prys. M. Neuville, van Poperinghe.
verstkomende
Eenigen prys. De Maetschappy Kunstliefdevan
Brugge.
meeste getal
Eenigen prys. de Maeischappy de Victorinen
van Poperinghe.
BOERTIGE WELSPREKENnEID
i®° prys. M. J. Joosvan Yperen.
2d° M. EDe Varver, van Yperen.
SCHOONSTE KOSTUEM
Eenigen prys. M. Félix De Breu, van Yperen.
2
On écrit de Bonifacio (Corse), i3 novembre
Vous avez rendu compte dans le temps de
l'audacieux enlèvement et de la séquestration du
sieur Maestroni, par le bandit Décius Viggiani, qui,
quelques mois auparavant, avait enlevé le percep
teur de Bonifacio dans son jardin, situé aux portes
de la ville, et l'avait entraîné dans un lieu sauvage
et solitaire, où il le retint séquestré jusqu'à ce
qu'une somme de 6.000 fr. lui eût été remise. Cet
homme redoutable continue répandre la conster
nation et l'effroi dans la ville de Bonifacio.
Vers la fiu du mois de septembre dernier, il
fit placarder, dans l'église de S'°-Marie, l'avis sui
vant Je suis informé que la ville de Bonifacio a
offert 6,ooo fr. pour ma capture. H me plaît de
lui demander la même somme pour ma subsis-
tance, et je préviens tous les habitants de se tenir
sur leurs gardes, et de ne pas sortir de la ville,
sous peine de inort, avant que les 6,ooo fr. ne
m'aient été comptés. Cette menace fit son effet;
car, depuis cette époque les habitants ne se ris
quaient, dans la campagne que lorsqu'ils étaient
en force. Depuis, Viggiani fit publier qu'il était
interdit, sous peine de mort, de porter du blé h
Bonifacio; et telle est la terreur qu'inspire ce bandit
que le blé manque dans cette ville.
Un cultivateur nommé Ange Serra, ayant eu
le courage d'enfreindre sa défense, n'a pas tardé a
tomber sous les coups de Viggiani. 11 labourait un
de ses champs dans la journée du 4 de ce mois,
lorsque le terrible bandit lui tira deux coups de
fusil qui le tuèrent sur place trois balles et plu
sieurs chevrotines avaient criblé sa poitrine. Après
sa terrible exécution, Viggiani s'approcha du ca
davre de l'infortuné Serra, et plaça entre ses doigts
crispés un écrit préparé l'avance et signé Décius
Viggiani, couteuaut les motifs de l'assassinat et la
menace de traiter de la même manière quiconque
aurait l'audace d'enfreindre-ses ordres.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
La Chronique de Courtrai vient d'intenter
aux Petites Affiches de la même ville un procès
assez singulier l'éditeur de celte dernière feuille
a été cité devant le tribunal pour avoir démenti
plnsieurs faits allégués par la première. La Chro
nique prétendait-elle a l'infaillibilité?
cour d'assises de la flandre-occidentale.
Audience du 3o novembre. Les nommés
François Craeyrneersch, âgé de 52 ans, ouvrier, né
Oostcamp, domicilié Zedelghem, et Jacques
Hubrecht, âgé de 10 ans, sans profession, né a
Snellegberi, domicilié Zedelghem, convaincus de
vols, commis avec circonstances aggravautes, ont
été condamnés, le premier huit années de tra
vaux forcés, l'exposition et huit années de
surveillance, et le second être placé dans une
maison de correction pendant six ans, et solidaire
ment par corps aux frais du procès.