mm a mnv» OVERSLAG HOFSTEDEKEN 3 Le froid était glacial, tous les feux avaient été éteints et l'eau avait envahi le bâtiment auquel l'explosion avait causé des avaries considérables. Pour l'alléger, on abattit les cheminées et on jeta la mer, une grande quantité de charbon. Le pavillon de détresse avait été arboré; il fut aperçu par le steamboat Mohican qui s'efforça d'approcher: mais la mer était si Î;rosse, le vent si violent que tous ses efforts urent inutiles. Le capitaine de YAtlanlic fit même enlever le pavillon pour que le Mo hican ne s'obstinât pas dans une entreprise trop périllieuse. Les passagers entassés sur le pont, s'é taient emparés des ceintures de sauvetage dont il se trouvait une grande quantité sur le navire. Ils travaillaient aussi avec ardeur démonter les tables, les portes, les bancs, etc., pour en faire des radeaux. La journée du jeudi s'écoula au milieu de ces terribles angoisses. Le soir, l'oura gan commença s'apaiser; la nuit fut assez calme, et on espérait que le^jour rendrait le sauvetage facile, lorsque, quatre heu res du matin, le vent s'éleva avec une nou velle violence. Mais, cette fois, il poussait le navire vers la terre. Malheureusement, il le poussait sur des rochers où il alla bientôt se briser. A qua tre heures et demie eut lieu un premier choc qui détacha l'arrière du steamer.Puis tout coup le bâtiment fut renversé sur le côté. Alors, on en entendit une immense clameur de désespoir et d'agonie. Les pas sagers et l'équipage tombèrent pêle-mêle au milieu des rochers. Quelques-uns réus sirent s'accrocher aux débris du naufrage; d'autres furent soutenus par leurs ceintu res de sauvetage et jetés au rivage par les vagues. Aux dernières dates, on n'avait pas réussi constater le nombre des morts, mais on avait déjà recueilli vingt-neuf cadavres. Il a fallu un heureux hasard pour que l'on n'eût pas compter les victimes par cen taines, car YAtlanlic avait presque toujours dans chacune de ses traversées, cinq six cents passagers. C'est le mauvais temps qui, cette fois, en avait réduit le chiffre soixante ou quatre-vingts. Cet horrible drame a eu lieu sur le bras de mer qui s'étend entre Longue-Ile et le continent, et par lequel sont établies les communicationsentreNew-York et Boston. L'Atlantic était le plus grand et le plus riche des sleamboals américains. Sa lon gueur était de 100 mètres environ, et sa machine vapeur avait une force de 1,000 chevaux. Ses aménagements en faisaient un véritable palais flottant. Il avait coûté près d'un million de francs, et sa construc tion ne datait que de trois ou quatre mois. FRANCE. Paris, 20 décembre. On lit dans YEpoque: Le Constitutionnel raconte aujourd'hui que le bey de Tunis, entr'autres faits qui témoignent de sa mu nificence, a fait remettre M"" Guizot di vers bijoux et diamants d'une valeur de 100,000 fr. environ. Le récit du Constitu tionnel est vrai; mais il a le sort de s'arrêter moitié chemin. Le bey de Tunis a en effet adressé M"" Guizot les bijoux et les dia mants dont il s'agit; mais M. Guizot les a renvoyés au prince, avec une lettre aussi simple que noble, dans laquelle, après avoir dit au bey qu'il n'a jamais accepté de tels présents de personne, et l'avoir prié de ne point trouver mauvais qu'il persiste dans ses habitudes, il lui demande de vou loir bien lui conserver son souvenir et son amitié. Voilà la vérité complète, qu'avec un peu de bonne volonté le Constitutionnel eût pu avoir jusqu'au bout. Il n'y a pas deux mois encore, M. Guizot a refusé le duché que la Reine d'Espagne voulait luiconférer; aujourd'hui, il refuse les diamants du bey de Tunis; et cela, avec aussi peu d'éclat la première fois que la seconde. M. Guizot ne veut être ni duc, ni riche; c'est un goût comme un autre, et qui est assez peu con tagieux de sa nature pour qu'on n'ait pas le droit de le trouver mauvais. ANGLETERRE. Londres, 19 décembre. On commence avoir quelques inquié tudes sur le sort des deux corvettes de guerre YErèbe et la Terreur, parties dans le mois de juin de l'année dernière pour une expédition au Pôle Arctique et dont on n'a plus eu de nouvelles depuis le mois de décembre dernier. IRLANDE. Les nouvelles reçues de toutes les par ties du pays sont de la nature la plus alar mante et il n'est plus possible de douter que nous ne marchions grands pas vers une révolution sociale. Dans un grand nombre de localités, la mortalité produite par la misère est effrayante dans la pa roisse de Crookhoven, comté de Cork, on a compté jusqu'à dix décès causés par la faim, dans un seul jour. Dans certaines parties du comté de Mayo et de Donegal, on compte les morts par vingtaines. Com ment peut-on s'étonner après cela du grand nombre de vols et de brigandages qui se commettent? Personne n'ose sortir le soir venu et d'un bout du pays l'autre on ne trouverait pas un légume dans les jardins des paysans, et pourtant nous entrons peine dans la saison mauvaise. En vérité, si la main de Dieu s'appésanfit sur nous, sa miséricorde seule peut nous sauver. ITALIE. Le 7 décembre, la population de Gênes a célébré le centième anniversaire de l'ex pulsion des Autrichiens en 1746. Des feux de joie ont été allumés sur les sommets de la chaîne des Apennins et répétés de pro che en proche jusqu'à Florence, jusqu'à Bologne, jusqu'au fond des Abbruzzes toute la côte de la Méditerranée s'est illu miné comme par enchantement. On a reçu par le steamer Acadia, qui vient d'arriver Liverpool, des nouvelles de New-York jusqu'au 30 novembre. La fait le plus important qu'elfe nous appren nent est la prise de Tampico par la flotte américaine. C'est le 14 novembre que le commodore Connor a fait sommer la ville de se rendre, ce qui a eu lieu sans que personne ait songé opposer la moindre résistance aux six bâtiments de guerre qui s'étaient présentés devant la ville. Il y avait quelques jours déjà que la garnison mexi caine l'avait évacuée pour se replier sur San-Luis Potosi où Santa-Anna continue concentrer ses forces. Le commodore amé ricain a mis dans la place une garnison de 150 hommes pris parmi les équipages de son escadre. Santa-Anna, sur l'intervention de M. Benkhead, consul d'Angleterre, a rendu les 5 millions de dollars dont il s'était em paré sous prétexle de les empêcher de tomber entre les mains des Américains. Les nouvelles de la Californié sont assez confuses. On assure que sur plusieurs points les habitants se sont insurgés contre leurs nouveaux conquérants et que le consul de France Monterey a été arrêté pour avoir protesté contre l'occupation américaine. Le général Scott a quitté New-Yorck le 30. On ne sait pas d'une manière précise de quelle mission il est chargé. Les uns disent qu'il va remplacer le général Tay- lor, d'autres qu'il se rend Tampico d'où, la tête d'un corps d'armée considérable, il ira faire le siège de Yera-Cruz par terre, tandis que la flotte américaine attaquerait la place par mer. Le gouvernement américain s'occupe avec beaucoup d'activité d'équiper et d'ar mer les 9 régiments de volontaires qui doiveut aller renforcer l'armée du Mexi que; il a déjà affrété des navires pour trans porter ces troupes. Les dernières nouvelles du Mexique an noncent que la province du Yucalan est rentrée dans le giron de la république mexicaine. P@(Um ©W8H PU PiPMTo A VENDRE UN BEAU TOUT NEUF, d'cs des meilleures fabriques, S'adresser au Bureau du Journal. van EEA SCIIOOH PATRI1HONIEEL ai w©©aiHiraa3i» 0P Z0NNEBEKE, BY DEN FREZENBERG. Dewelke separaet slaen fr8,325 00. En in Massa fr' 8,400 00. Separaet niel ingesteld. Ingesteld fr' 2,000 00. De konditien berusten, by dito Notai- C33.Ï S2I4.3CT te Passchendaele. £%r. gl'eiiiik ix mexique. Op DYSSENDAG 29'" DECEMBER i846, ten 3 ueren ua middag, tea dorpe van Zon- uebeke, ter herberg van sieur Antonius Gar- dein,zal door den NotarisCHRISTlAENplaets hebbenden OVERSLAG i° van een aider— schoonst HOFSTEDEKEN, groot in ERVE per kadaster, H. 3-57-58 C°, gebruikt, door den medeverkooper Pieter Rygole en een HUIS met ERVE daermedegaende, gebruikt, door Louis Logier, gelegen op Zonnebeke by den Frezenbergverdeeld in 5 koopen En 20 Van een HUIS in dry Woonsten met 44 aren 80 centiaren ERVE, 00k op Zonnebeke, weinig znid van het voorgaende, gebruikt, door versckeide, ten gezamentlyken pryze van 17* francs i3 cenlimen, by de jare In Massa met koop 5, zynde een GRAS- YVEIDE, groot 58 aren 10 centiaren.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1846 | | pagina 3