figurent dans l'histoire contemporaine et surtout dans l'histoire de l'Angleterre. La galerie reçoit la lumière d'en haut. Les quatre statues colossales de Rubens, de Van Dyck, de Reynols et de Lawrence en décorent l'entrée. Ces jours derniers, la gendarmerie a arrêté, au milieu d'un bois situé entre Car- noules et Pignans, dans une grotte dont l'entrée était masquée par des rochers, un réclusionnaire libéré. Cet homme âgé de 22 ans,'était possesseur d'un fusil, d'une certaine quantité de balles et de poudre, et de plusieurs objets d'église dérobés aux communes voisines. Cerné tout d'un coup et garolté l'improvisle dans son antre, ce malfaiteur n'a pas eu le temps d'opposer de la résistance. On écrit de Berlin que divers acci dents survenus sur les chemins de fer ont décidé le gouvernement prussien prendre envers les diverses administrations de ces chemins, des mesures sévères qui ne tar deront pas être rendues publiques. On écrit de Magdebourg la Gazette de Brème: Plusieurs perquisitions domici liaires ont eu lieu chez divers bourgeois, ouvriers, etc. On a arrêté un maître tailleur et un relieur suspectés de communisme. Ce n'est pas tout; les livres de commerce de trois libraires ont été saisis, pour voir qui ils avaient vendu des livres prohibés. Tous trois ont protesté contre cette viola tion du droit (les gens, et ont déclaré ne céder qu'à la force. Ils ont porté plainte et ont été imités par la plupart des autres personnes qui ont eu souffrir de celle mesure. Ces rigueurs auront probablement la même fin que celles qui ont été exercées Berlin contre les associations communis tes d'ouvriers. Les négociations entre la Russie et le Saint-Siège, ayant pour but de régler la position des catholiques dans l'empire rus se, se poursuivent avec activité. MM. Lani- bruschini et Carboli, comme représentants de la Russie, se sont réunis plusieurs fois dans le courant de la semaine, et l'on se flatte que le résultat de ces conférences sera d'apporter une grande amélioration dans le sort des catholiques russes. Par arrêté royal du 5 janvier, sont nom més membres de la chambre de commerce de Bruges. MM. C. Chantrel de Slappens, négociant armateur, Bruges; Pierre Bouvy, ancien négociant en toiles, Bruges; Ed. Van Der Hofsladt-Du Jardin, banquier, Bruges; Fr. Perlau, ancien négociant, Bruges. I)e la chambre de commerce de Courtrai MM. Pierre Rosseeuw, ex-négociant en toiles, Courtrai; Amand Bruneel-Van Outryve, négociant, Courtrai; Victor Debbaudt-Beernaerl, fabricant de céruse, Courtrai; Const. Du Jardin, fabricant de damassés, Courtrai. De la chambre de commerce d'Os- lende MM. Joseph Deboninge, armateur la pèche, Ostende; Théodore Hamman, ar mateur la pèche, Ostende; Emile De Brouwer, négociant armateur, Ostende. De la chambre de commerce d'Y près: MM. 1 .éon Mulle, brasseur Ypres; Théo dore Van Den Bogaerde, négociant, Ypres; Charles Becuwe, pharmacien, Ypres. Le llornwg Post annonce que M. F. A. Palev, professeur l'Université de Cam bridge, dont on a annoncé la conversion au catholicisme en même temps que celle de M. Morris, son élève, a fait ces jours derniers sa profession de foi publique. Le même journal ajoute que le révérend John Cordon, vicaire l'église du Christ, de Saint-Pancras (quartier de Londres), a résigné son emploi afin d'embrasser la re ligion catholique. Les détails que nous apportent au jourd'hui les journaux les provinces sont plus affligeants encore et plus alarmants qu'ils ne l'ont jamais été. Dans la seule pa roisse de Skulb, comté de Cork, la moyen ne des décès causés par la faim a été, la semaine dernière, de 25 par jour! Des centaines de malheureux meurent de ma ladies causées par le froid et l'insuffisance des aliments, et les trois quarts de ceux qui survivent sont malades par les mêmes causes. La situation des paroisses de Kil- moe et de Caherah, dans le même comté, est tout aussi désastreuse. Voici ce quenouslisonsdans le rapport d'un agent d'un des comités de secours en voyé dans ces localités Les malheureux habitants de ces paroisses n'ont plus ni pommes de terre ni grain. La volaille a disparu depuis longtemps. On n'y voit plus ni porcs, ni vaches, ni moutons. Tout a été dévoré. Les chiens et les chats sont morts de faim ou ont servi d'aliment leurs maî tres. Partout le même dénuement, partout la plus affreuse détresse. Il ne se passe pas de jour qu'on ne voie une mère allant en sevelir elle-même son enfant, ou un mari sa femme. Il y a deux jours, une jeune femme traînait le cadavre de son père au cimetière. Dans une conversation que j'ai eue avec l'agent de la banque nationale, il me dit qu'il avait une somme considérable dans ses coffres. Je lui demandai s'il n'y avait pas d'imprudence garder un tel dépôt dans les circonstances actuelles. Voici quelle fut sa réponse J'avais quelques craintes, il y a deux ou trois mois, lorsque ces pauvres gens avaient encore toute leur force et leur vi gueur, mais aujourd'hui je n'en ai plus aucune. Ils sont physiquement mort. Ils sont tellement abattus et paralysés que ja mais vous n'en voyez deux ensemble. Leurs corpssontsi amaigris, leur esprit si abattu, leur intelligence si affaiblie que le (ils ne parle plus même son père, et c'est avec des yeux hébétés qu'ils se regardent les uns les autres. Dans un pareil état il n'y a pas de conspiration craindre de la part de ces gens-là; il ne peut y en avoir. Aussi je suis parfaitement tranquille sur le dépôt qui m'est confié. Les personnes qui sont en état de bien juger de l'état de ces malheureuses popu lations disent qu'avant le mois d'avril la moitié des habitants de ces baronies sera morte. Ceux qui ontétéassez heureux pour conserver quelques moyens d'existence font leurs préparatifs pour émigrer au prin temps prochain. Dans toute cette contrée, l'agriculture est complètement abandon née, et la perspective de l'hiver prochain est au moins aussi désastreuse que la situa tion actuelle. Les détails que publient les journaux des autres comtés sont tout aussi affligeants. La mort y fait une abondante moisson. HOLLANDE. On écrit de Maestrieht Pendant 1 an née 1846, cent vingt-quatre militaires de différents corps belges sont arrivés dans celle ville pour prendre service dans l'ar mée des Indes. Tous ont été admis et di rigés sur Harderwyk, ou s'embarquent ordinairement lesmilitaires que l'on trans porte aux colonies. Le bruit courait que quatre bateaux vapeur du Rhône, chargés de céréales, avaient péri dernièrement. Ce bruit s'est malheureusement confirmé et une feuille de la localité donne quelques détails sur ces diverses catastrophes qui ont atteint les quatre compagnies qui font le service du Rhône et qui ont perdu chacun un pa quebot. Ces désastres seraient dûs, l'un un accident survenu la machine, l'autre la rupture des câbles qui retenaient le bateau dans un passage assez difficile, le troisième aux glaces. Le dernier aurait été occasionné par la force de l'eau. Un drame épouvantable vient de se passer Canet (Hérault) Deux gendarmes ayantsurpris un chasseur,lui demandèrent son permis; pour toute réponse, il les cou cha en joue en leur défendant d'avancer, et comme ils ne tenaient aucun compte de cette défense et marchaient toujours, il fit feu et l'un d'eux tomba mort. L'autre gendarme riposte immédiatement par un coup de carabine et étend le chasseur par terre. Croyant l'avoir tué, ou du moins blessé assez grièvement, il lui laissa son fusil et courut prévenir le maire. Mais dans cet intervalle, le blessé s'était relevé sur son séant et avait rechargé son fusil deux coups. En voyant les personnes qui s'avançaient, il leur cria de se retirer, et en même temps, il ajustait le gendarme et le tuait. Après ce double crime, le mal heureux appuya son front sur son fusil et se fit sauter la cervelle. Le consulat de France Canton est supprimé. Il est créé un poste de chargé d'affaires de France près le gouvernement du Céleste-Empire; ce poste est donné M. Forth-Houen qui résidera Canton où se trouve le vice-roi, représentant légal de l'Empereur de la Chine vis-à-vis des Eu ropéens. Plus tard si, selon l'espérance qu'en a conçue le gouvernement anglais, les agents étrangers sont admis Pékin, notre représentant prendra le litre d'en voyé extraordinaire et ministre plénipo tentiaire près la Chine. Le jour de Noël, 2 heures de l'après- midi, on entendit aux environs de Min- dellhal, dans une circonférence ayant au moins dix-huit lieues de diamètre,un bruit qui rassemblait d'abord une canonnade lointaine. Après une vingtaine de déchar ges peu près uniformes, ce bruit se changea en une coulement dont les tous ressemblaient beaucoup ceux d'une tim bale en fa, et finit par des sous stridents pareils ceux de trompettes éloignées. Tout le phénomène a duré environ trois minutes, et a été entendu de la même ma- nièredans toute la contrée.Chacun croyait entendre le bruit au dessus de sa tète; mais on ne voyait rien qui l'expliquât. Dans le village de Schonenberg, l'ouest de Mindellhal, plusieurs personnes ont ce pendant remarqué au dessus des maisons, actes du gouvernement. conversions en angleterre. affreuse détresse de l'irlande. xécr<ci.ogi£ M. Charles Capelle, secre'iaire communal Le- degheru, vient d'y mourir la fleur de son âge. Depuis plusieurs anne'es déjà M. Capelle s'était acquit lé honorablement de ses fondions ainsi que de celles de secre'taire de Dadizeele et de receveur de plusieurs communes. FRANCE. Paris, 10 janvier. BAVIÈRES.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 2