AVIS. heureux repoussait les exhortations qui lui venaient de toutes parts. Un propriétaire de Belleville, voulant construire un pavillon dans le fond de son jardin, faisait faire des fouilles pourélablir les fondations du bâtiment. Ces jours der niers, les ouvriers terrassiers étaient par venus environ cinq ou six mètres de profondeur, lorsqu'ils rencontrèrent des pierres fortement cimentées et formant le cintre ce qui leur fit croire qu'elles com posaient la partie extérieure de la voûte de quelque caveau. On en prévint le pro priétaire, qui ordonna de pratiquer une ouverture, ce qui fut exécuté, et une odeur méphvtique s'échappa aussitôt du local mystérieux. Quand on eut donné le temps l'air de pénétrer et de remplacer les miasmes dangereux, on descendit dans le caveau, et là un spectacle extraordinaire frappa les regards. Sur une espèce d'esca beau, et appuyé le long de la muraille, était un squellette, qui fut reconnu pour être celui d'une femme; et quelques pas plus loin, étendu sur le sol, un autre sque lette, dans le côté gauche duquel, l'en droit du cœur, se trouvait encore un poi gnard, presque rongé par la rouille. Le caveau visité avec soin, n'olfrait aucune issue; seulement un endroit, où les pierres paraissaient différentes des au tres, fait supposer que la porte avait été murée. On s'épuise en conjectures sur les personnages qui ont joué un rôle dans ce drame, et sur l'époque déjà fort éloignée sans doute laquelle s'est passée cette lugubre histoire. PRUSSE. Munster, 19 janvier. Le président supérieur de la Westphalie et le général de Pfuel, qui commande la province, ont résolu de donner aux pauvres la somme qu'ils consacrent annuellement donner des soirées. Un nouvel accident vient d'arriver sur le chemin de fer rhénan. Vendredi, un convoi de marchandises, la descente des plans inclinés près d'Aix-la-Chapelle, a déraillé; plusieurs voitures, au nombre de huit ou dix, ont été précipitées les unes sur les autres et ont éftî brisées. Cet acci dent est attribué la faiblesse des freins qui n'ont pu modérer le mouvement du convoi. On frémit la pensée de l'immense catastrophe qui serait résultée d'un sem blable accident, si le convoi eût été un convoi de voyageurs. ITALIE. Des désordres ont malheureusement eu lieu sur plusieurs points des Etals pontifi caux cause de la cherté des céréales; mais l'arrivée de la circulaire de S. Em. le cardinal Gizzi, secrétaire d'État, annon çant la prohibation de l'exportation des grains et des farines, les populations sont rentrées dans l'ordre. Des troubles ont aussi eu lieu pour la même cause en Toscane. Le gouvernement grand-ducal les a réprimés par la force et a maintenu la liberté de l'exportation. On mande de Rome, le lijauvier, au Sémaphore de Marseille: Hier, 13, l'occasion du huitième jour de la fête des Rois, il y avait des sermons dans toutes les églises selon l'usage. La cérémonie avait commencé l'égli se de St-Andrea-della-Valle; le P. Ventura, prédicateur, avait commencé une partie de son sermon, lorsqu'on annonça le Pape. Cette apparition inattendue du Saint-Père produisit naturellement un mouvement général de satisfaction chez tous les fidèles présents. L'usage est que, lorsque le Pape arrive dans une église où l'on prêche, le prédicateur doit aller prendre les ordres du Saint-Père pour continuer. Pie IX de manda au P. Ventura quelle station de son sermon il était A la seconde, ré pondit le moine. Eh bien.! père, répliqua le Pape, j'achèverai votre tâche, cédez-moi vos insignes de prédicateur. Et le Pape les endossa et monta en chaire, la grande stupéfaction de la foule réunie dans cette vaste église. Mais quelle fut l'émotion et l'attendris sement général, lorsque cettevoixvibrante retentit sous les voûtes sonores de l'église, lorsque enfin, avec une dignité et une mâle éloquence, Pie IXtoucha tous les points de religion, de morale, d'ordre public, tout ce qu'en un mot, un père peut dire ses en fants! Les larmes coulaient de tous les yeux mais l'émotion fut son comble lorsque, la fin du sermon, le Saint-Père se tournant vers le St-Sacrement, fit sa prière et appela la bénédiction du Ciel sur ses sujets. EMPIRE TURC. On écrit de Constanlinople, le 7 jan vier, au Sémaphore de Marseille Une nouvelle bien inquiétante, et que le conseil supérieur de santé, nous ne savons, du reste, dans quel but, a fait tous ses efforts pour étouffer, nous est parvenue deTabriz, et est tombée dans le domaine public. Il ne s'agit de rien moins que de la peste, qui, la suite du choléra, aurait éclaté Tabriz, Agadjik, Bayérict. Toutes les lettres en font mention, et cependant l'ad ministration sanitaire, qui sembletoujours craindre, et pour cause, que le public ne s'occupe trop de ses affaires, s'est adressée la Porte pour empêcher les journaux du gouvernement de se faire l'écho de cette funeste nouvelle, malheureusement con firmée, comme si la presse européenne avait besoin de ces sources d'informations pour connaître un fait important. Il y a, nous devons le dire, désaccord dans l'opi nion des médecins; les uns disent que la maladie qui s'est déclarée dans ces trois villes est un simple typhus, mais les autres affirment que c'est la peste. CIRCASSIE. Les journaux de St-Pétersbourg du 15 janvier publient un long rapport sur un nouveau fait d'armes par lequel les troupes russes viennent de se signaler. Il s'agit de la défense de la forteresse de Golowin, qui est située sur les bords de la mère Noire et qui, au moment de l'attaque, n'était occu pée que par 500 hommes. Les assaillants étaient au nombre de 0,000. L'attaque eut lieu le 10 décembre, et les Circassiens y déployèrent une ardeur ex traordinaire. Ils réussirent, malgré les boulets et la mitraille que la garnison fai sait pleuvoir sur eux, s'approcher des portes qu'ils s'efforcèrent de briser coups de sabre, n'ayant ni canons, ni même de haches pour les enfoncer. Quelques-uns montèrent l'assaut et pénétrèrent dans le fort, mais ils y furent tous massacrés. La garnison, au dire du rapport officiel, s'est défendue avec la plus grande bravou re. La perte des Circassiens en tués et bles sés a été de 500 hommes. Les Russes n'ont eu de leur côté que quatre morts et douze blessés. L'Empereur en apprenant ce fait d'ar mes, a promu d'un grade tous les officiers qui ont pris part la défense du fort, et décerné des croix d'honneur douze sol dats; il a en outre fait distribuer la gar nison une somme équivalante une demi année de solde. NOUVELLE-ZÉLANDE. Des lettres du mois d'août donnent quel ques détails sur les suites du naufrage de la corvette la Seine, qui s'est perdue la Nouvelle-Zélande. Il paraît que, peu de moments après lechouage, on reconnut l'impossibilité de sauver le navire, et on n'eut que le temps de songer au salut des hommes. Le capi taine Leconte partagea son équipage en deux sections. La première le suivit; l'au tre, composée de cinquante individus, fut embarquée sur un petit brick anglais qui se rendait Sidney. Le commandement de ces marins avait été donné M. Car relet, enseigne de vaisseau. La précipita tion avec laquelle l'embarquement avait dû avoir lieu, ne permit pas de mettre bord autant de vivres qu'il en aurait fallu pour la traversée du point du naufrage Sidney, et une véritable famine ne tarda pas se manifester. On diminua progres sivement les rations, si bien que durant les trois ou quatre jours qui ont procédé l'arrivée du bâtiment Sidney, tous ceux qui se trouvaient bord n'ont eu pour toute alimentation que le quart d'un litre d'eau On a été obligé de transporter, tant leur faiblesse était grande, les hommes sui des brancards terre, et là on a eu toutes les peines du monde les empêcher, après être morts de faim pour ainsi dire, de ne pas succomber l'excès contraire. Heu reusement on n'a eu regretter la mort de personne. Quant la section de l'équi page la tête de laquelle se trouvait le commandant Leconte,ellea pris une autre roule et on en doit recevoir prochainement des nouvelles en Erance. La veuve Tremery, a l'honneur de prévenir le public, qu'elle continue son commerce de HOUILLE etc, Elle espère qu'on voudra bien lui continuer la confiance qu'elle a obtenu jusqu'à présent. Den MAENDAG 8"° FEBRUARY i847,om twee ueren naer middag in liet Gemeente Huys te Dranouter bevvoond door sieur Baelde den Notaris VERMEERSCH teNieuvvkerke, zal voorts- vaeren tôt de openbaere Verkoopinge van 4 hec- taren y1 aren B OSCH-'BALIEoud y jaeren^ gelegen te Dranouter met i78 PLANTSOBj-î EN, behoorende aen 't Arjibesteur en Ker|>Ù Fabriek van t zelve Dranouter, verdeel in.p koopen deeze Venditie zal geschieden met t)^* van betaelinge iuits stelleude goede borge. (ij

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3