T I LÛ®.
Les sermons de charité seront prèchés,
celui de dimanche par le T. R. P. Venture;
Mgr. Cullen, recteur du collège des Irlan
dais, et Mgr. levêque de Montréal prêche
ront les deux autres.
Chékib-eflendi est attendu prochaine
ment ici; il doilèlreparti deConslanlinople
pour se rendre son poste Vienne. Le
Sultan l'envoie par Rome avec la mission
de complimenter Pie IX. Chékih-Effendi ne
manque ni d'intelligence, ni même de bon
nes qualités morales. On assure que lui-
même reconnait que sa conduite au Liban
n'est pas exempte de reproches. En le
chargeant de complimenter le successeur
de saint Pierre, le Sultan rend hommage
la grande puissance morale de l'Eglise.
Quant nous catholiques, l'expérience
nous montre que les débris de nos églises
d'Orient sont plus en sûreté sous le sceptre
des Turcs que sous celui de la Puissance
qui ambitionne l'héritage des Ottomans.
On a parlé aussi depuis quelque temps
d'une nouvelle que je ne garantis pas c'est
que lord Palrnerslon avait écrit au Saint-
Père et qu'une négociation devait s'ouvrir
entre le Saint-Siégeetlecabinetde Londres
l'effet d'établir entre eux des relations
officielles. J'ignore encore si le fait est
certain.
MARCHE DU CHOLÉRA-MORDUS.
On lit dans le Sémaphore, sous la rubri
que d'Alexandrie, le 19 janvier Une
nouvelle inattendue, et qui a produit
une grande sensation ici et au Caire, nous
est parvenue le 17 par un courrier ex
traordinaire arrivé de Djeda. Il s'agit de
la réapparition du choléra dans tout le
Hedjas jusqu'à Aden, avec une intensité
telle que, dans l'espace de quelques jours,
plus de quinze mille personnes seraient
mortes la Mecque et dans les environs.
Vers les derniers jours pourtant, le fléau
avait cessé de sévir avec autant de force,
et il se repliait vers le sud.
A la réception de celte nouvelle, l'a
larme a été grande un instant on a cru
le mal Suez et même au Caire; mais tous
ces bruits ont été démentis par des nou
velles plus positives arrivées hier. Rien que
le choléra sévisse avec force dans le Hedjas,
patience. Quoi qu'il en soit, notre jeune homme
dit ce jour-la, de belles choses pour l'autorité
maternelle, pour les libertés normandes, et chacun
d'applaudir, de murmurer a l'envi. Ces Normands
d'alors étaient gens peu endurants et difficiles a
vivre. Fussiez-vous duc, roi, dauphin régentsi
vous leur demandiez quelque chose de nouveau,
vite ils consultaient la charte normande si elle
était pour vous, a la bonne heure, sans quoi je
vous baisse les mains, et pas de nouvelles.
Pour un Louis XIavec de pareilles gens, il n'y
avait d'eau boire. Qu'il faisait bien meilleur être
duc de Bourgogne! c'étaient ceux-là qui avaieut
le champ libre et les coudées franches dans leurs
Etats! Combien ils auraient été surpris, ces bons
princes, de voir les Ronennais se mettre martel en
tète, parce que le Roi voulait marier une jeune
fille de leur cité! La grande merveille, vraimeut!
Chez eux, chaque jour, on ne voyait pas autre
chose. Là, point de fille, point de veuve un peu
riche qui ne se mariât autrement que par Mgr. le
duc de Bourgogne, ou par Mgr. le comte de Cha-
rolaisson filsou de par les seigneurs de la cour;
et il fallait épouser, celle-ci un veneur, celle-là
Djeda était encore épargnée la date du
28 décembre. S A. a été très-affectée de
cette réapparition du choléra, et elle a dû
renoncer pour le moment son voyage
dans la Haute-Egypte; de plus, elle a or
donné d'établir un cordon sanitaire quel
ques lieues de Suez, afin que tous les pè
lerins qui voudraient entrer en Egypte
fussent obligés de rentrer dans leurs foyers
par l'Asie.
XEt'ItOMtGIE.
Le poëte russe Zazykon est inort Moscou
l'âge de quarante ans.
M. le vicomte de la Ferlé, ancien intendant
des Menus-Plaisirs du roi de France, vient de
mourir Paris.
La princesse régnante de Hohenzollern-
Sigmaringen Antoinette, nièce du roi Joachira
Murât, est morte Sigmaringenle 19 janvier,
l'âge de cinquante-trois ans.
(UJIK1I mkUE HT FAILLI.
CONSOLATION ET ESPOIR.
L'aurore au ciel dorait les nues;
Sur le feuillage et sur les fleurs,
1
Avec le printemps revenues,
L'aurore versait les couleurs.
Pour regarder la primevère,
Le lis, la rose et le jasmin,
A son jardin courut la mère
Tenant sa fille par la main.
Mon Dieu, maman, dit la fillette,
Qui voit avec étonnement,
Sur les fleurs mainte goutelette
Scintiller comme un diamant,
Ces douces fleurs que point ne ceuilles,
Qu'on aime tant respirer,
Il sort des larmes de leurs feuilles!
Qu'est-ce qu'elles ont pleurer?
En riant la Mère avisée
Répond: Ma fille, chaque fois
Qu'en perles fines la rosée
Mouille ainsi nos jardins, nos bois.
De cette fraîche matinée
L'humidité nous donne espoir
Dans le printemps que la journée
Sera superbe jusqu'au soir.
Si donc, sur ton âme oppressée,
Un jour les noirs chagrins fondaient,
Si de ta paupière affaissée
Des flots de larmes descendaient,
un archer, cette autre un palefrenier, chacune,
enfin quelque varlet des deux priuces ou de l'un
des seigneurs de leur cour. Ces jeunes filles, ces
jeunes femmes, dont on disposait ainsi, dans les
consulter, donnaient-elles toujours leur cœur avec
la main? tous ces mariages par ordie tournaient-ils
infailliblement hien? Je ne l'oserais jurer; mais
quel remède? Les duc le voulaient ainsi. Leur
parler de penchant de cœur, de mariage d'incli
nation c'était jouera se faire regarder de travers.
Ils ne connaissaient que les mariages de raison;
hors de là, selon eux, point de bonheur. A ce
compte, que l'on devait être heureux dans les
Etats du duc de Bourgogne
Louis XIétant dauphin avait longtemps vécu
la cour de ces ducs, toujours l'œil aux aguets,
voyant tout, observant tout, remarquant soigneu
sement les bonnes coutumes. 11 n'avait garde de
laisser passer celle-là cette manière ingénieuse
de battre monnaie, d'être généreux sans bourse
délier lui revenait plus que je ne saurais dire il
l'avait notée favorablement sur ses tablettes. De
venu Roi, il ne l'oublia pas et voulut la mettre en
pratique. Au reste, le trésor royal n'aurait jamais
Sois ferme et calme dans l'orage,
Au doux espoir reserve un coin,
Dis-loi Ma peine me présage
Que mon bonheur n'est pas bien loin.
Oh! ne laisse point la souffrance
Te livrer en proie aux douleurs!
Du beau soleil de l'espérance
Qu'un doux rayon sèche tes pleurs!
Enfant, ton âme ravie
Un jour serein enfin luira!
Le Dieu qui t'a donné la vie
Jamais, jamais ne t'oubliera!
In eenen zitdag op WOENSDAG 17"
FEBRUARIUS 1847, om 3 ttren namiddag,
zal'er openbaerlyk te Koop geveild worden in
cVAJspanning het Zweérd te Ypre een gerief-
lyk WOONHUYS en ERVE te Ypre in d'Hond-
straet N° 12, gedienstig om aile slag van Ney-
ring, lest gebruykt geweest door Laurie om
met de geldtellinge in gebrnyk te komen.
De voorvvaerden berusten ten kautoore van
den Notaris VAN EECK.E te Ypre. (1)
STUDIE VAN DEN NOTARIS FLOOE,
WOENSDAG io«" MAERT i847, twee
ueren naer middag, in de herherg het Stadshuis
tôt Loo, zal gebeuren den OVERSLAG van
i4 Kapitalen van LOSRENTEN en SCHULD-
VORDER1NGEN te /amen bedraegende in hoofd-
sommen tôt fr. 44,o56-46 c" 5, 4 174 en
4 p- "J0 al gehypol/ieteerd in eersten rang
op onroerende Goederen.
DONDERDAG 1 i*n MAERT 1847 ten twee
ueren naer middagin de herberg bewoond
door de weduwe sieur Verlende tôt Pol-
linchove
OVERSLAG van een HUYS en ERF tôt
Pollinchove op den CafhoucL en van een HOF-
STEDE gelegen ter zelve plaets groot 1 hectare
75 ares 53 centiares gebruykt door het sterfhuys
van Joannes-Francies Spetebroot.
VRYDAG J2"n MAERT 1847twee ueren
naer middag, in de herberg de Kroone„\e
Hoogstade
O VERSLAG van i° eene 1IOFSTEDE in
Alveriughem noord by de dorpplaets groot 6
hectaren 26 ares 44 centiares gebruykt door
suffi pour reconnaître les mille et mille services
que l'on rendait un homme qui avait tant d'af
faires; non pas que je veuille parler ici des gages
de ses domestiques, des officiers de sa maison,
non; mais ces agents intrépides, prête a tout en
treprendretout oser, tout faire, se vendant,
se louant, corps, âme et conscience, ne redoutant
ni pluie, ni grêleni Dieuni diableni potence
et par-dessus tout cela, discrets comme de vrais
muets, ah! ceux-là étaient bien payés. Aussi, ils
pullulaient autour de lui; c'était merveille. Il disait
l'un Viens ici, et il venait incontinent; l'autre
Fais ceia (Dieu sais quoi), et c'était presque aus
sitôt fait que dit; un troisième Va-t-en là-bas
(au diable parfois), et il y courait comme le vent.
Notre chevaucheur était de cette confrérie, et
un des coqs. Un grand drôle, fort comme un Turc,
aux forme du corps bien arrê'ées, sauf le visage,
qui tenait quelque peu de l'énigme; au demeurant,
sans foi, sans loi, sans peur, sans repentir; tout
entier au mieux payant, par terre, par tner, dans
le feu, voiie même dans l'air, si alors on eût connu
les ballons ingambe et leste dans tons les sens que
voudrez l'entendre, et sautant pieds joints par-