HOF, MOBILIERE ïùaBQsiiias. OVERSLAG. TE PACHTEN BKOIIW ERS-STIEL, 3 ans. 2-2 de 20 50, 4 personnes seulement de 50 40, et 2 de 40 50. IRLANDE. Les journaux d'Irlande continuent de contenir les détails les plus affligeants sur la famine. Les rapports de diverses parties de l'L'lster sont aussi tristes que ceux du sud ou de l'ouest. On importes des aliments, et le gouvernement et les particuliers font assaut de générosité; mais comment se courir un peuple entier qui meurt de faim? Dans la ville de Derrymacash, comté d'An- trim, du 1" janvier au 20 février, on a compté 400 décès. I e comté d'Armagh a beaucoup souffert. Dans la division occi dentale de West-Carberry, l'autorité locale a été forcée de faire creuser de nouvelles fosses, le terrain du cimetière ne suffisant pas. Dans la maison des pauvres de Kil- kenny, 520 fiévreux ont succombé. Ce qui rend la fièvre mortelle, c'est que le typhus vient fréquemment la compliquer. PORTUGAL. Les nouvelles du Portugal, par la voie d'Espagne, ne vont que jusqu'au 25 février. Le général das Alitas, obligé de se replier devant les troupes de la Reine, comman dées par le baron Cazal, était entréàOporto, où il a été rejoint par le général miguéliste Pavoas, qui s'est réfugié dans cette ville avec 500 guérilleros. Dans la province de l'Alentejo, auprès du Tage, quelques enga gements ont eu lieu entre les troupes de la Reine,commandées par le général Schwal- bach, et une division des insurgés sous les ordresducomledeMello. Cedernier, ayant voulu s'emparer de la ville forte d'Estremos, a été repoussé avec perle et a été obligé de s'enfermer dans Evora, où il se trouve l'abri d'un coup de main. Le maréchal Saldanha, se trouve tou jours quelques lieuesd'Oporto sur l'autre rive du Douro avec ses 7,000 hommes. Il paraît plongé dans une complète apathie et permet aux insurgés de recevoir chaque jour des renforts qui accroissent leur ar deur en augmentant leurs chances de ré sistance. Les troupes des insurgés, s'il en faut croire une correspondance du Timessont plus nombreuses aujourd'hui que celles de la Reine. Le steamer Porto, navire marchand, qui avait été loué et armé en guerre pour le service de la marine royale, a passé aux insurgés. L'équipage s'est révolté, et après s'être rendu maître des officiers, a livré le steamer la junte révolutionnaire, qui se trouve en possession de quatre steamers, tandis que le gouvernement n'en a pas un seul. Niet ingesteld. Niet ingesteld. PAR CESSATION DE NÉGOCE. NOODIGHEDEN TOT 1IET U1TOEFENEN EENEN SCIIOONEN, GROOTEV trois fois par jour lui faire faire la prière. Ils l'engagèrent demander le baptême, obtinrent le consentement de la famille, et tous assistèrent la cérémonie. Henri, c'est le nom que je donnai cet heureux néophyte le premier chrétien du royaume de Dakar, jeta de grand coeur les gris-gtis, renonça Mahomet en présence de la foule et promit de ne plus vivre que pour J.-C. Tandis que je lui administrai le saint baptême, une foule de noirs étaient accourus, les uns approuvaient, les autres au contraire criaient que le démon allait me faire subir le mcrae sort qu'à lui. Après la cérémonie je saisis l'occasion pour leur parler du bonheur de ceux qui recevaient le baptême et du malheur qui les attendait s'ils ne s'y préparaient pas. Henri, heureux d'être chrétien, me remercia, alla se présenter au au peuple, et rendit visite tontes les cases de son village. Deux jours après il vint me voir dans ma propre case, demanda faire la prière, puis s'en retourna chez lui. Bientôt il fut obligé de se remettre au lit, et huit jours après, jour de St-Pbilippe, il rendit sou âme son Créateur. J'ai oublié de vous dire que ce pauvre enfant a montré pendant ces huit jours un courage admirable La famille voulait de nouveau le charger de gris- gris mais il résista énergiquement en disant qu'il était chrétien et qu'il ne voulait pas manquer ce qu'il avait promis. Cepen dant on le força d'en prendre un petit mais le frère Siinéon étant allé le voir, pour lui faire la priere, il se mit pleurer et le piia de venir me chercher. Je m'y rendis tout de suite et le trouvai tout sanglottaul il voulut me dire beaucoup de choses, mais je n entendis que les mots Tati, gris-gris et men baït mon père. Je fis appeler son père et lui dit ôtez ce gris-gris^ ▼otre tils qui est chrétien; ne vous souvenez vous plus de ce ÉTAT CIVIL D'YPRES, Rn 9 Nam au 13 IncluN. NAISSANCES* 3 Do masculinT 9 Du sexe féminin DÉCÈS. 1. Ingelaere, Liévin-François-Ignace, âgé de 6o ans, journa lier, éjoux d'Ursule-Cécile Kesleloo. rue de Meuiu. Bubbe, Philippe-l ouis, âgé de 83 ans, maréchal-ferrant, veuf de Jeanne-Constance Sieuws, Beguinage. 3. Suflys, Charles-Joseph, âgé de 5o ans, domestique, céliba taire, rue de Meniii. 4- Vanzuyt, (^atbérine-Constance, âgée de 70 ans, dentellière, veuve de Pierre Moricot, rue de Tourhout. 5. Miction, Sophie, âgée de 35 ans, deutellière célibataire, rue de la Lys Leleu, Colette-Cécile, âgée de 5i ans, dentellière, épouse d'Antoine Bouckaert, rue de Meuin. 7. Yandenbussche, Charles-Fugèu âgé de 78 ans, tailleur, Veuf de Jeanne Dezoulter, rue du Lapin d'Or. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. ZATERDAG 2o,n MAERTE i84jr, ten 2 uren namiddag, ter afspanning het Koninglyk Zweêrd op de Groote Markl te Yperen, zal den Notaris CO.V1YN, te Langemarck, verblyvende als daer- toe in redite benaeindten overstaen van den bevnegden heer Vrederegter overgaen tôt den OVERSLAG zonder verderen uitstel van de naerschreven Goederen gelegen te Langemarck wyk Haezeweide, sectie E. i° Eene Behuisde en ten deele Bewalde HOFPLAETSE groot in Lande 3y aren 02 cen tiaren, gebruikt door Petrus Boddry getrauwt met de weduwe FrànciscÛs Delie. Ingesteld 1,700 francs. 2" De boeveelheid van 9 hectaren, 96 aren, 20 centiaren ERVE, onder Bedryfgars, Zaeiland, Meersch, Bosch en Singel, by uitgegeven plak- brieven verdeeld in i5 koopen en gebruikt door dito Boudry. En 5" Een Behnisd en Beplant HOFSTE- DEKEN groot by cadaster 1 hectare, 64 aren, i4 centiaren, weinig zuid der Groote Ronsse- laerstraete, gebruikt door vidua Pieter Desodt. (1) Elk zeg' het voorts. que vous m'avez dit quand je l'ai baptisé, que ce n'était plus le votre mais le mien et que vous n'avez plus rien lui com mander. Il obéit eu avouant que je disais la vérité, mais que c était un marabout qui le lui avait ordonné, fleuri remercia son père, essuya ses larmes, et la joie reparut sur sa figure. L'idée que le père n'a plus rien dire son enfant après le baplême, est générale parmi les noirs; je ne sais qui la leur a donnée, mais il est certain qu'une fois baptisés, ou les laissera entièrement libres pour leur religion, et qu'ils seront entière ment sous notre direction. int ensuite l'enterrement. La famille s'opposa fortement ce qu'il fût inhumé comme un chrétien, le père cependant y consentit condition qu'il serait placé côté de son grand père et qu'il ne serait pas mis dans un cerceuil. Il exigeait cette dernière coudition pareeque, selon les noirs de Dakar, un mort ainsi enfermé ne pourra pas se lever pour aller au jugement. Malgré le consentement du père je 11e pus décider la famille me laisser enterrer Henri, j'eus beau employer toute ma rhéto rique pour les persuader, ils se contentèrent de me répondre que je savais trop bien parler pour eux et qu'on était toujours obligé de me donner raison. Sans donc vouloir se rendre mon sentiment, ils tireut une fosse la hâte et y euterrèrent mon Henri au grand mécontentement de tout le monde. Enfin arriva le Roi qui leur dit qu'ils avaient mal fait, que puisque Henry était chrétien, il fallait le laisser eu terrer comme chrétien. Il vint ensuite me trouver, me dit que les Wolofs avaient le coeur dur, mais que cela 11e devait pas m'épouvauter (il craignait que je ne partisse pour le Gabou) qu'ils ne connaissaient pas encore la loi de J.-C. Il ajouta qu'il me faudrait bien encore attendre YHIKITI EN LA ^2222 2)2 miSSSSriSk Le Notair* NEVEJAN résidant a Messines pro cédera le JEUDI 18 MARS 1847 a une heure de relevée, la requête et en la demeure de dame Cathérine Callant veuve du sieur François- Louis Six boutiquière dans la rue dite Slypstraet Messines, a la vente publique de tout son Mo bilier, consistant en Ouvrages de Fer, Faience, Terre et Étain, Tables, Chaises, Garderobe, Pen dule, Marmites, Bouloir et Chaudron en cuivre, Bois de lit avec les Literies, Couvertures en laine, Seaux, Cnvelles, toutes les marchandises se trou vant dans la boutique telles qu'Epiceries en tout genre, une grande quantité d'objets en Faïence, Terre et Verre; toutes les Ustensiles nécessaires pour une boutique d'Epicerie, savoir un Comp toir, Balances avec leurs Poids le tout en cuivre, Mesures en élain et fer blanc pour le liquide, un Moulin a caflé et un idem a moutarde, un Baquet selplusieurs Boîtes et Caisses servantes de dépôt aux épiceries; une masse de Boisa brûler, et scié, propre a la charpente et autres objets trop long a détailler. Cette vente se fera avec long terme de crédit moyennant d'établir des co-acheteurs solidaires a l'apaisement dudit Notaire NEVEJAN. (1) Qu'on se le dise. EENE MET ALLE DE van den mitsgaders MET TWEE U1TGANGEN, Voor aile inligtingen, zich te begeven by den eigenaerJ. Syvekels-Huigebaert, Kleitte- Marlulot Yper. (2) Men verzoeke de ruchtbaerheid. 3 ans; que j avais mis tout le monde dans l'nquiéiude sur sou salut eu parlant toujours de l'enfer; que tout le monde était bien disposé pour J.-c. mais qu'il fallait qu'ils connussent parfaitement sa loi pour pouvoir la comparer avec celle de Ma homet et que dans oette all'aire les Wolofs seraient très lents, pour moi eontinua-l-il, je sais bien qu'il n'y a qu'un Dieu, et que par conséquent il ne peut y.avoir qu'une Religion, car la vérité ne peut être qu une. Il me parla encore de[bien deschoses et surtout de 1 établissement de l'école me promettant d'y envoyer tous les enfants|de Dakar. Depuis ce temps eu eiFet il ne cesse d'eugager les parents euvoyer leurs enfants chez moi et déjà plusieurs sont venus me parler pour cela ils posent tous pour condition que c'est pour devenir Serin Toubabe (prêtre) comme moi. Une cinquantaine de grands sont venus me demander la même chose, en disant moi je n'ai pas de femme, et je n'en prendrai jamais si vous voulez me faire Serin Tuubabe. Mais j'oublie l'histoire de mon Henri. Le IV- manche après la St-Pliiiippe M. Arragou vint Dakar célébrer la messe laquelle vint beaucoup de monde après la messe nous engageâmes tous les assistants nous suivre et nous nous rendîmes eu procession, aussi solennellement que possible, au tombeau de Henry; M. Arragon béuit la fosse, nous l'y dépo sâmes et j'y plantai une croix. Cette cérémonie avait attiré une foule de moude et tous s'en montrèrent extrêmement satisfaits. Je craignais que l'on arrachât la croix, niais personne ne l'a touchée. Le lendemain la mère de notre défunt, malgré l'op position qu elle avait fait paraître d'abord, vint me remercier ainsi que son mari et cette cérémonie a occupé nos bons noirs pendant 8 j ours. (Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3