BOOMEN,
EIKENBOOMEN.
ZILLEBEKE.
S' IMUNCEN-MEftU,
G. CÉLIS, HORLOGER,
LAMBIN-VERWAERDE,
former une liste. Ces braves gens sont ac
courus non par centaines mais par milliers;
sur la promesse qu'ils trouveraient là de
quoi assouvir leur faim par un travail pé
nible! Malheureusement l'administration
communale a été obligée d'en refuser le
plus grand nombre, dont les forces ne pa
raissaient plus suffisantes par suite des lon
gues privations et de la misère qu'ils ont
endurées. Moorslede n'a donc pu fournir
que trois cents hommes; le restant a été
recruté parmi les ouvriers des communes
environnantes qui sont venus assaillir notre
place pour implorer la grâce de pouvoir
les accompagner.
Mais ici encore la tâche de l'administra
tion a été très-pénible. Ceux qui étaient
refusés cause de leur énervation éclatè
rent en gémissements suppliant genoux
la faveur de recevoir la mort plutôt en tra
vaillant et en faisant leur devoir que de
l'attendre pas lents chez eux. Dix jours
se sont peine écoulés depuis les premiers
pourparlers, que déjà nos 490 ouvriers sont
l'heure que j'écris, leur ouvrage. Jeunes
mariés, pères de famille, fds de veuves;
tous se sont résignés l'envi quitter tout
ce qui leur était le plus cher dans la vie
pour aller 40 lieues du foyer paternel
chercher un soulagement leur misère
commune, par un travail des plus vides!
A l'occasion du prochain jubilé, M. Billiau,
notre curé, les a engagés d'en profiter avant
leur départ. Tous ont répondu l'envi
l'appel de leur bon pasteur, qui s'est levé
minuit pour leur donner la S" Commu
nion; ensuite il leur a remis chacun un
pain pour manger en route. A une heure
et demie du matin, la cloche les appelait
la prière commune, après quoi la trompet
te a sonné la revue sur la, place; l'appel
des inscrits joint aux pleurs et aux cris de
désespoir des invalides qui voulaient tout
prix accompagner les autres offrait un spec
tacle des plus lugubres et des plus déchi
rants. A trois heures tout était tranquille;
il ne restait plus qu'une émotion triste chez
tous les habitants quel que fût auparavant
l'indifférence de quelques uns; et les pleurs
des femmes, enfants et proches des braves
ouvriers. Quel sujet de réflexions! Ah si on
avait pu soutenir l'ancienne industrie li-
nière par des moyens plus efficaces! On n'a
pas osé prohiber notre bon lin de peur de
léser l'agriculture! Mais la dévastation des
champs par les pauvres et leur entrelien
n'est ce pas un mal et une ruine pour le
fermier?
Mais, monsieur, je laisse les réflexions
d'autres que moi, je ne veux être que sim
ple narrateur.
J. P.
Par arrêté royal en date du 10 mars 1847,
le sieur Félix-Fortuné Messiaen, docteur
en droit et ancien commis-greffier au tri
bunal de première instance d'Ypres, ac
tuellement commis de deuxième classe au
département de la justice, est nommé juge
au tribunal de première instance de Fu rues,
en remplacement du siour Delatre, démis
sionnaire.
lîr.cGts. 18 mars. M. Scherpereel, in
specteur diocésain de l'instruction primaire
Agréez, etc.
pour la Flandre-Occidentale, est nommé
chanoine honoraire de notre cathédrale.
Les religieuses récemment arrivées
de Courtrai pour donner leurs soins aux
aliénées l'institut Saint-Dominique de
notre ville, viennent de prendre l'habit
des Dominicaines. Le couvent de cet ordre,
supprimé en 1785, existait autrefois dans
le même local.
Nous avons annoncé l'autre jour qu'un
grand nombre de navires chargés de grains
étaient attendus Anvers; nous voyons
avec plaisir que journellement beaucoup
d'arrivages ont lieu dans ce port. (Nouv.J
La Société d'Émmuialion de Liège a
envoyé avant-hier une députation au H. P.
Lacordaire, pour lui remettre le diplôme
de membre honoraire, qui lui avait été con
fié dans une assemblée générale.
Le père Lacordaire a ouvert mardi ses
conférences au local de la Société. Les pro
fesseurs et les élèves de l'université, qui
avaient manifesté le désir de semblables
conférences pour l'université, y sont admis
sur la présentation de cartes qu'ils peuvent
se procurer chezM. l'administrateur inspec
teur de l'université.
11 résulte du relevé des disettes qui
ont affligé l'Europe depuis près d'un siècle,
que les mauvaises récoltes sont revenues
d'une manière périodique tous les dix ou
onze ans et qu'il y a eu de plus, une année
plus désastreuse que les autres, au bout
d'une période que l'on calcule raison de
54 ans.
1762, 1772, 1795-94 (grande famine au
moment de la révolution française), 1804,
1815-16, 1825-26, 1856-57, 1846-47.
La grande famine de 1795-94 paraît cor
respondre l'année actuelle.
Lundi soir, sept heures, une série
d'assassinats commis par un seul homme
avait mis en émoi le quartier Saint-Martin
Paris. Voici dans quelles circonstances
Une charbonnière demeurant avec son fils
rue du Verlbois, 55, et occupant un loge
ment situé au-dessus de son magasin, en
tendit ouvrir brusquement la porte de ce
logement et se hâta, suivie de son fils, de
monter l'escalier. Le voleur, surpris en
flagrant délit, se précipita sur cette femme,
et en clin d'oeil la mère et le fils tombent
frappés de plusieurs coups de couteau. Les
voisins accourent leurs cris de détresse,
et deux d'entre eux, un marchand de vin et
un boucher sont aussi poignardés. Enfin
un corroyeur, plus heureux et plus robus
te, parvient terrasser l'assassin et ar
racher le couteau ensanglanté des mains
de ce forcené. On assure que les blessés
sont en danger de mort.
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
"VERKOOPING VAH ZEER SCIIOONE
Popelieren en Abeelen,
RUE AU BEURRE, N» 56, A YPKES,
Tnipriincur-Cibraire, rue lie Cille, tl° 25,
A YPRES,
[Nouvelliste.)
Un 14 Mûrs au tO Inclus.
NAISSANCES.
9 Du sexe masculin,
7 Du scie fémiuiuTotal> ,6"
DÉCÈS.
1Styns, François, âgé de 54 ans, journalier, éjoux de Fran
çoise Romain, Marché aux Bétes.
3. DeuecLerIsabelle-Roseâgée de ans, marchande,
veuve de Jean-Baptiste-Thumas Lsheyne, rue de Lille.
3. Buseyne, François-Eugène, âgéde8i ans, tailleur, veuf
de Mane-Josépbiue Labyt et de Barbe Yrruiant, rue de
Meuin.
4. Lcfevre, Amélie-Françoise, âgée de 23 ans, dentellière,
célibataire, rue de Meuin.
5. Sieuw, Charles-Louis, âgé de 38 ans, journalier, céliba
taire, Marché aux Bétes.
6. Ceriez, Isabelle-Constance, âgée de 67 ans, dentellière,
célibataire, rue de Menin.
7. Pieters, Léonard, âgé de 43 ans, journalier, domicilié
Clercken, époux d'Autoioette Dumoulin, rue de Menin.
8. Bilcke, Pierre-Jacques, âgé de 58 ans, journalier, époux
de Cathériue-Thérese Laçante, Place de la Prison militaire.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin 7 1 XoU, ,6
remintu. g
TE
DONDERDAG t'u APRIL 1847, ten uer
precies namiddag, zal raen obenbaeriyk Verkoopen
in den Cyngel der Landen genaemd Martins-
Stukken, gebruikt door Dezeure, en in dengenen
der Hofstede Lauden gebruikt door Karel Mat-
ten, langst de straete leidende van Ypre naer
Comentusschen den Verbranden Molen en
het einde van de Cotnen-calchiede, 62 koopen
BOOMEN, waeronder verscheide schoone EIKEN
dienstig voor Molen-Staken Molen-Assen
Kuiper en Pontpe-Boonien en Bylen voor den
Yzeren weg, niitsgaders POPELIEREN en ABEE-
LEN.
Deze Verkooping zal gebeuren ter plaets voor-
zeid met langcn tyd van betaling, mils goede
medekoopers te stellen en de bespreken comptant
te voldoen. (1)
MAENDAG 29,n MAERTE 18*7, om 1 enr
namiddag, openbare Verkooping van 5o KOO
PEN EIKEN BOOMEN, ter Hofstede gebruikt
door Pieter-Jacobus Haeghedoorn, gelegen
op het gehugte P1LCKHEM, by den Pilckhem
Molen. (1)
Ryssel-straet, N' 4,
Maekt het Publiek bekenddat er by hem,
HALF-LITER GLAEZEN, behoorlyk gehylcl le
bekonten zyn aen den geringen prys van 16 172
centimen en verscheide ander Glas. (2)
Informe le Public qu'il vient de recevoir de
Paris un bel assortiment de PENDULES, CAN
DELABRES, PORTE MONTRE, ainsi que des
MONTRES a Cylindre, a Ancre etc._ (2)
A l'honneur d'informer le Public qu'on peut
s'Abonner chez lui tous les JOURNAUX belges
et français, qu il donne des sous abonnements
en ville et a la campagne, a tous les Journaux qui
paraissent en Belgique,avec toute l'attitude qu'on
peut désirer. I.es personnes qui désirent prendre
un abonnement OU Un sous abonnement Sont
priées de s'adresser chez lui avant la fin du tri
mestre qui expire le 3t Mars 1847. (4)