JL£ta®SI<iaS HOFSTEDE, ZAKTLANDIN W00NHUYZEN EN ERVEN, çu par un smack de pêche qui porta aus sitôt sur le navire en detresse, et parvint sauver 69 personnes. On ignore le nom bre de celles qui se trouvaient boni; se lon les uns, il était de 250. suivant d au tres de 200 ou même de 150 seulement La plupart étaient des Irlandais qui s'étaient rendus Liverpool pour émigrer en Amé rique, et qui, n'ayant pas trouvé de navires prêts partir, retournaient chez eux. On ne connait donc pas au juste le nombre des mallieureuxquionl péri. Le Granauileétait chargé de chanvre et de grain. On présume qu'il n'aura pas tardé être entièrement consumé. On écrit de Hanovre, 11 avril La ville de Bochener, située non loin de notre capitale; vient d'être détruite par un in cendie dans la nuit du 9 au 10 de ce mois. Des trois cent trente maisons que celle ville contenait, vingt peine sont restées de bout. Le nombre des habitants de Bochener était d'environ 5,200, dont maintenant la plupart se trouvent sans abri et sont ré duits la plus affreuse misère. actes du gouvernement. Par arrèlé royal du i4 avril, le lieutenant- colonel Ldliure (C.-A.), du i°r régiment de cuirassiers, est nommé colonel, et déchargé des fonctions d'officier d'ordonnance qu'il remplissait auprès du Moi. Par ariêlé royal de la même date, est nommé dans la ca\alerie Lieutenant-colonel le major Pertry (C.-D.), d'Ypres, du 2* régiment de cuirassiers. Par arrêté royal du t 9 avril, M. le lieutenant- colonel Van Rode, est nommé colonel commandant du 4' régiment de ligue. Par arrêté royal du 20 mars 1847 le sieur Grégoire Vermeersch est nommé aux fonctions d'instituteur communal Zillebeke.en remplace- 'Jiieul du sieur Dezuller démissionnaire. FRANCE. Paris, 17 avril. 11 parait certain que M. le duc de Bro- glie est nommé ambassadeur de France Londres, en remplacement de M. le comte de Sainle-Aulaire. (Débats.) On lit dans le Moniteur industriel: Notre industrie des métaux vient de faire un progrès important. Jusqu'à pré sent, nous avons été tributaires de la Bel-' gique et de la Prusse pour les produits du zinc. 11 y a lieu d'espérer qu'il n'en sera pas longtemps ainsi. Une riche mine de ce métal vient d'être découverte La Polpe près de Vienne (Isère). Des travaux consi dérables ont déjà été faits. La fonderie a d'une nuance olive clair ses longs cheveux soyeux étaient noirs, de même que ses yeux qui expri maient la douceur de sou âme. Lina n'était pas heureuse; âgée seulement de seize ans, elle venait de perdre sa mère, et le caractère violent de son père était aggravé par des habitudes d'intempé rance Farouche et intraitable, ce sauvage avait adopté les vices de la civilisation sans en imiter les vertus. Ils s'irritait contre l'autorité du gouverneur es pagnol, qu'il accusait de tyrannie. Cependait il faisait gémir la pauvre Lina sous un joug beaucoup plus despotique, et il la maltraitait sans pitié, malgré l'intelligence et l'activité qu'elle montrait dans la tenue de leur ménage. C'était, au reste, l'unique tâche de la pauvre petite; et qualité de chrétienne et d'enfant d'une mère libre, elle échap pait aux rigueurs infligées aux autres esclaves. A cette époque, un nouveau gouverneur fut envoyé dans I île. Une grande fête, qui devait durer plusieurs jours, fut donnée pour célébrer son ariivée et celle de la nouvelle mariée, char mante Anglaise que les Espagnols appelaient dona Clara. été créée côté de la mine sur un lieu situé entre le Lhôneel le tracé du chemin de fer de Lyon Avignon. Enfin, ces jours derniers, du zinc français en plaques, ex pédié la maison Jacques Bresson et com pagnie, est venu pour la première fois sur le marché de Paris. Des fondeurs l'ont employé. Ce n'est pas tout, aux laminoirs de M. Ernest Garnier, Dangn (Eure), on en a laminé une forte partie. Dans ces deux épreuves, il a été trouvé d'une qua lité égale au zinc de la Vieille-Montagne et de la Silésie. Les pauvres Trappistes qui habitent la vieille abbaye de Grâce-Dieu (Doubs) donnent un exemple que nous ne pouvons publier trop haut. Ces dignes religieux, des que la disette a commencé sévir, ont distribué un livre de pain chaque pauvre qui se présentait la porte du couvent. Dans la simplicité de leur charité, les bons frères n'avaient pas soupçon né qu'on pour rait en abuser. Néanmoins, quelques men diants ne rougirent pas de se présenter jusqu'à cinq ou six foisà la portedu prieuré. Obligés donc de se précautionner contre la fraude, les charitables disciples de J. C. ont remplacé leur distribution de pain par un repas gratuit donné tous les pauvres, et ceux qui se présentent la Grâce-Dieu sont en grand nombre. Cet exemple est d'autant plus admirable, que les religieux, pau vies eux-mêmes, sont obligés de pren dre sur le labeur de leurs mains, sur la sueur de leurs fronts, pour subvenir celle dépense, Signaler des actes aussi beaux, c'est suffisamment répondre aux prétendus esprits de progrès qui demandent d'un air dédaigneux a quoi servent les couvents et les religieux. Tandis qu'on se demandait Paris où est don Miguel, savez-vous où il était? Il était le dimanche 4 avril, Londres, dans la chapelle catholique française(Geor- ges slrecl, Porlinan square), occupant la place et la chaise de M. l'ambassadeur de France, absent, il est vrai, de la veille. A côté de don Miguel se trouvait le nouveau consul-général de France. (Dresse.) ESPAGNE. D'inconvenantes démonstrations ont eu lieu dans la soirée du 11 avril, sur le pas sage de la Reine d'Espagne, au moment où elle se rendait au Prado avec sa belle- sœur, l'infante Joséphine, dans une voilure que S. M. conduisait elle-même. Un homme du peuple, ayant retenu les chevaux par la bride, se mit crier: Vive la liberté! La Reine lui aurait dit: Oui, Lina vint avec la foule sur la grande place du palais, mais seule, sans compagne, elle était isolée dans les flots de la multitude. Tandis que les esclaves se livraient la joie et l'oubli passager de leuis chaînes, elle alla se placer derrière une coluiine du portique d'où elle voyait avec terreur son pere assidu la distribution des liqueurs fortes. Ses regards errants se portaient aussi sur le groupe élégant qui entourait dona Clara; elle admirait surtout la douceur de cette aimable physionomie auglaise aux yeux bleus, au teint rosé. Dona Clara 1 apeiçut, tiiste et pensive, au milieu de la gaieté géuéiale. Lile s'approcha d'elle et la questionna avec bonté. Les accents de cette voix ^i douce émurent profondément Lina qui, au lieu de ré poudre, tondit en larmes. Pauvre enfant, dit dona Clara, son cœur est plein Ayant appris la triste situation de Lina, elle 1 attira doucement auprès d'elle et lui offrait de la prendre son service. A ces mots Lina se préci pita aux pieds de sa protectrice dans l'extase d'une joie indicible. Dès cet instant elle devint l'objet des bontés I la liberté! Eh bien! laissez-moi libre de continuer ma promenade. Plus tard, au retour de la Reine, les vociférations popu laires prirent un caractère plus grave et plus significatif;on entendait la foulecrier: Mort aux modérés! mort au Roi! vive la garde nationale! Dans la rue des Platérias, la voiture de la Reine ne pouvant plus avancer, tant la foule était compacte, il fallut que la garde civique frayât un pas sage au carrosse royal ce moment un coup de feu partit d'un groupe, et un agent de l'autorité fut blessé. Il a été procédé, dans la soirée, l'arrestation d'un certain nombre de personnes. La Reine parut un moment intimidée. Le lundi de semblables scènes devaient se renouveler, mais l'autorité prit des me sures et la Reine ne sortira plus mainte nant sans escorte. Parmi les cris poussés par la foule, on a entendu celui de vive Espartero! plusieurs fois répété. d VERKOOP1NG van eene en Offl II M inl IIKJ in de gemeenten van iRoorelfîifCfbrgljfm en Doîttzfflr. Den Notaris DUFORT, verblyvende te Le- deghem, zal openbaerlyk Verkoopen de Goe- dererivolgende te welen Onder de 8 eerste koopen Eene HOFSTEDE, hebbende Woonhiiys, Schner, Koeystal, Peer- deristaI en Zwingelkot, groot 2 bectaren 62 aren 26 centiaren, onder bebouwden Grond, Boom- gaerd Moeshof Zaeylanden en Meerschen in het geineente van Moorslede, zuyd, zuyd-oost des zelfs kerk, gebruykt door de kinderen van Joan- nes-Baptiste Couckuyt. Stacnde, bij saemenvoeging, maer op 4,000 francs. Den g'0 koopEen WOONHUYS, en 16 aren 20 centiaren, bebouwden Grond en Moeshof, te Ledeghein noord noord-west des zelfs kerk gebruykt door Karolus Dumoulein. Staet maer op 200 francs. Den ioen koop, Een WOONHUYS met 28 aren 42 centiaren, bebouwden Grond en Zaey- 1 an dte Ledeghem, noord, noord-west des zelfs kerk, gebruykt door Ludovicus Jacques. Staet maer op 800 francs. éclairées de dona Clara qui l'instruisit avec soin. Le sentiment religieux développa rapidement en elle les sublimes instincts d'amour filial qui, dès l'enfance, l'avaient rendue soumise et prévenante envers un père dénaturé. Loin de s'autoriser des nouveaux devoirs qu'elfe avait remplir auprès de sa bienfaitrice pour né gliger le service de son père, elle lui dévouait tout son loisir. Eu retournant chez lui, dans les intervalles de ses travaux, Omi trouvait toujours sa hutte propre et rangée, et Lina prête'a lui servir ses repas. Dès cette époque il fut mieux nourri, mieux vêtu, parce qu'elle employait ses épargnes au bien-être de son père. Mais le farouche Omi, livré l'abrutissement de l'ivresse, restait insen sible aux soins empressés de sa généreuse fille, et il continuait de la maltraiter. Un jour elle était au bord de la mer, assise sur un fragment de rocher, songeant avec deuleur au sinistre avenir qui attendait son père; soudain elle crut entre un bruit confus de voix a travers les cre vasses du rocher très-élevé qui lui servait d'appui. Surprise et tremblante, elle reconnut la voix de plusieurs esclaves qui discutaient avec chaleur un

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 2