°=Zm¥ElHE=' BERIGT. OVERSLÂG. Mira a raina D'UNE FERME A côté du corps de garde de Shandon, sous les planches adhérentes ce bâtiment, nous avons vu trente-huit êtres humains, vieil lards, jeunes gens, femmes, enfants en bas âge, tous couchés pêle-mêle comme des cîiiens ou des animaux immondes, n'ayant pour toute couverture que des lambeaux de vêtement qu'ils portaient sur le corps. Ils étaient là, les uns morts, les autres mou rant, tous portant sur leurs visages et sur leurs membres amaigris la triste empreinte de la maladie et d'une prochaine décompo sition. Nous n'avons jamais vu descène plus poignante que celle-là. Il s'exhalait de ce monceau de créatures humaines une odeur fétide et repoussante, qui eût suffi pour propager la maladie dont ces infortunés étaient atteints pour la plupart. Deux de ces malheureux sont morts tandis qu'on les transportait au workhouse. On a trouvé ce malin dans les rues plusieurs cadavres, c'étaient pour la plu part des cadavres d'enfants. Le Freeman,s-Journal dépeint en termes non moins lugubres l'état de Mallow La situation de cette ville, dit la feuille de Dublin, est désolante audelà de toute expression. Des groupes de créatures mou rantes viennent des communes rurales y chercher un refuge; on les voit sous le porche des bâtiments publics s'étendre sur un peu de paille et y demeurer jusqu'à ce que la mort vienne mettre un terme leurs maux. Aussi les maladies ont envahi tous les quartiers de la ville. Nousdonnonscotn- me certain ce fait douloureux qu'un homme qui, mercredi dernier, se rendait son tra vail, a rencontré cinq cadavres dans Bar- rack-slreet: c'étaient les victimes de la dernière nuit! N'esl-il pas vrai de dire après cela que l'Irlande est un vaste cimetière? 0 Dieu ayez pitié de cette nation qui se fond sous la misère, et préservez la Belgi que de tomber dans un tel abîme de mal heurs. Une seule récolte manquée, et où serait-elle? Le Staats-Courant annonce une nouvelle indisposition de S. M. le Boi des Pays-Bas. Voici le bulletin publié par ce journal Depuis quelques jours le Boi n'a pas quitté ses appartements par suite d'une fiè vre intermittente tierce dont les accès di minuent en intensité. La Haye, le 1" mai 1847. (Signé) Everard. Beckers. FRANCE. Paris, S mai. Le 3, cinq heures et demie, le cortège funèbre des cendres du général Bertrand est arrivé aux Invalides. Il se composait d'un corbillard franges d'argent, et de quatre voitures de deuil, dans lesquelles se trouvaient un prêtre, M. le directeur des pompes funèbres, quelques officiers supérieurs et des membres de la famille. Le cortège a été reçu aux Invalides par l'état-major, et quelques anciens soldats et officiers des armées impériales, en unifor mes de l'époque. Le cercueil a été immédiatement trans porté dans une chapelle ardente, où il res tera jusqu'à mercredi, jour fixé pour le grand service officiel. Les froids tardifs de la dernière quin zaine d'avril ont produit beaucoup de mal sur les vignes des environs de Paris, ils retarderont en outre les moissons de près d'un mois. On commence craindre que la récolte 11e soit peu satisfaisante. Hier encore, le collège de France a été le théâtre de désordres regrettables. Jamais le tumulte n'avait été plus violent et d'aussi longue durée. M. Damas-llinard n'a pu commencer qu'après trois heures et demie, lorsque la police a eu fait sortir de la salle quelques jeunes gens, que d'autres ont suivis en protestant. Il est resté dans l'amphiléàtre 200 auditeurs, devant les quels le professeur a fait l'histoire du théâ tre espagnol depuis ses origines jusqu'à Cervantes. La leçon s'est terminée sans in cident. La France va cesser d'être tributaire de l'Italie pour les marbres statuaires. Une carrière de marbre blanc statuaire a été découverte dans les montagnes du Dauphiné, Valjouffrey (Isère); elle est d'une puissance immense (10 kilomètres de longueur), et d'une exploitation facile. Les rapports de plusieurs ingénieurs du corps royal des mines attestent que le mar bre de cette carrière égale au moins en qualité celui de Carrare, et qu'il rappelle par sa beauté le marbre de Paros. Une société, qui a été mise par ordonnance royale en possession de cette carrière, va procéder immédiatement l'exploitation. On écrit de Bernbourg, le 27 avril La tranquillité, qui n'avait plus été troublée ici depuis une longue suite d'an nées, l'a été hier d'une manière très-fâ cheuse. Vers neuf heures du soir, une mul titude de gens du peuplese sont rassemblés devant la station, où se trouvait une cer taine quantité de pommes de terre. Les efforts combinés de la troupe et des agents de police n'ayant pu contenir les assaillants, les portes de la station ont été forcées et le pillage des pommes de terre a commencé immédiatement. Trois heures après il n'en restait plus une seule. A en juger par les menaces qu'on entend profères de divers cotés, il serait souhaiter que l'on prit des mesures énergiques pour assurer le main tien de l'ordre. Maer ingesteld 5,000 francs. NÉCROLOGIE. La mort vient d'enlever le R. P. Mahouden le dernier des anciens dominicains de la Belgique, décédé samedi dernier b Bruxelles, l'âge de 77 ans. Ses derniers moments ont e'té ceux d'un saint religieux; il a édifié profondément par ses sen timents de foi et de résignation les personnes qui entouraient son lit de mort. Le R. P. Mahouden était un homme instruit et d'un caractère conciliant; souvent on le consultait. On se rappelle la visite touchante qui lui a fait le R. P. Lacordaire pen dant son séjour b Bruxelles. Une femme d'une éminente vertu, d'une angélique charité est morte hier a Namur, après une longue et douloureuse maladie. Nommer Mmo veuve Bivort-Manderbachc'est nommer le type de la femme chrétienne dans sa plus haute et sa plus héroïque expression dire qu'elle n'est plus, c'est dite quelie perte immense vieunent de faire les pauvres de Naraur. Le respect qu'inspirait Mm* Bivort teuait de la véuération il empruntait encore quelque chose de plussyiupathiqueaux malheursqui l'avaient éprou vée comme épouse et comme mère, malheurs qu'elle supporta avec une si religieuse résignation. Depuis la mort de son fils unique, elle ne vivait plus que pour prier et pour faire le bien. Toute sa carrière n'a été qu'une suite de bonnes œuvres fondations charitables, aumônes, institutions pieu ses, son inéquisable bienfaisance suffisait b tout. Son éloge est dans toutes les bouches; les regrets qu'elle laisse après elle retentiront longtemps au delà du cercle de sa famille et de la classe indigente dont elle était la providence. Ami de VOrdre.) Lord Lurgan, pair d'Irlande et vice-lieute nant du comté d'Armagb, vient de mourir b son château de Lurgan. Le défunt était un des hommes les plus charitables de l'Irlande. Il est mort victime de son zèle, car c'est en secourant les pauvres ma lades de ses terres qu'il a gagné le typhus qui l'a conduit au tombeau. HOLLANDE. La Haye, 2 mai. DUCHÉ D'ANHALT. BURGMEESTER en SCHEPENEN der ge- meenle Provenarrondissement van Yper in Westvlaenderenverwittigen het pobliek, dat 'er op MAENDAG Si"1 MEY 1847, ten eene tire naer middag te beginnenin d'herberg be- woond door de weduwe van Pieter Delbaere ter plaets van 't zelve Proven, zal overgegaen worden tôt de publieke Verpagting van eenige LANDSGOEDEREN loebehoorende aen het bureel v an weldaedigheyd van't voorzeyde Proven, gelegen in Proven, Poperinghe, Crom- beke en Houtkerke. De conditien berusten in het Sécre'tariaet van 't zelve Proven en ter stndie van den Notaris BANCOURT tôt 't genielde Proven resideerende, (1) Elk zegge t voorls. Den Notaris COMYN te Langemarck verbly- vende, zal WOENSDAG 12e" MEY 1847, ten 5 uren namiddagter herberg genaemd den Arend bewoond door Jacobus Decuypere, ter plaets van Poelcapçllegemeente Langemarck, voortsvaren tôt den OVERSLAG van een schoon patiimonieel behuisd en beplant HOFSTEDEKEN groot by cadaster 3 hectaren 77 aren10 cen- tiaren, gelegen in de gemeente Westroosebeke ten deele doorsneden van de Zeven Eykbosch- strate, by d'herberg Batavia. Gebrnikt tegen 245 francs by jare, door Phi- lippus Pattyn by plakbrieven verdeeld in 8 koopen en De eigendoms bewyzen, plan en veilconditien zyn 't elks bezigtiging berustende ten kantoore van bovengenaeradcn Notaris COMYN. (1) VENTE PUBLIQUE iOTOÉIE A TOLLUBUKH et d'un A GHEIUVELT. MISE A PRIX le 12 Mai 1847, ADJUDICATION le 2G Mai 1847, Chaque fois 3 heures de rélévée au cabaret occupe' par Louis Mouret Houthem; de i° Une FERME de 4 hectares 02 ares o5 centiares Hollebekeoccupée par la veuve Charles-Louis Vanbecelaere, jusqu'au 1" Octobre 1847. Et 2» D'un MOULIN A L'HUILE et MAI SON avec 25 ares 28 centiares FOND BATI et JARDIN situés Gheluvelt, près de l'Eglise, occupés par le sieur Pierre Vangiieluwe. L'acquereur pourra de suite entrer en occu pation. gain" de mise a prix. /c I.es conditions de la vente sont a voir d^rps l'étude de M'" VAN EECKE Notaire YjfeeS et Mtr0 COURTENS Notaire Confines. \- t Qu'un se le dise.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3