JOURNAL I) APRES ET IÎE L'ARRONDISSEMENT.
TSo .3096.
30me année.
21 iîtonaifur le Hétructeur bu propagateur,
MAL0U-VANDENPEEREB00M.
Lorsque le Progrès insulte, il a soin de
se dire provoqué il sait bien qu'il commet
une mauvaise action et tâche d'y trouver
une excuse; ordinairement l'excuse est
lausse, car nul au monde n'ira gratuite
ment provoquer des injures, et ce n'est pas
un article de journal qui peut servir de
prétexte légitime outrager une personne
quelconque. Ainsi le journal libéral pro
diguait la calomnie Mr De Neckere-De
Coninck parce que nous nous étions per
mis de le préférer M' Malou-Vergauwen.
Où donc était la provocation, et, en tout
cas, en pouvait-il, si nous avions pour lui
plus de sympathie que pour son concur
rent? Ainsi encore le journal libéral lan
çait des imputations odieuses Mr Goubau,
probablement parce que nous lui avions
donné, lui qui est plein d'aptitude et
d'expériences, la préférence sur Mr De
Neckere, le plus jeune et le plus novice
de tous les bourgmestres de l'arrondisse
ment. Avec ce système, on le comprend, le
Progrès n'est jamais embarrassé: dès qu'il
a l'envie de traîner quelqu'un dans la boue,
il est provoqué de droite ou de gauche, les
provocations surgissent toujours point.
Quoi qu'il en soit, nous avons voulu met
tre le confrère l'épreuve nous avons
observé la plus grande réserve l'égard de
M' Alphonse Vandenpeereboom, candidat-
représentant des libéraux, nous nous som
mes bornés dire que les modérés avaient
jeté les yeux sur M' Van Renynghe, bourg
mestre Poperinghe, et que les libéraux,
pas mcme M'Alphonse Vandenpeereboom,
ne doivent plus espérer de prendre les
modérés l'appât de leurs promesses de
modération et d'indépendance. Les plus
malins ne trompent point deux fois des
gens sérieux et sensés. Eh bien pensez
vous que le Progrès se soit renfermé dans
un cercle analogue, et qu'il ait observé les
règles ordinaires de la politesse et des con
venances? 11 s'en faut de beaucoup. Le Pro
grès a insulté, outragé, calomnié; il insulte,
il outrage, il calomnie Mr Van Renynghe,
et il continuera le faire avant, pendant
et après les élections. Nous sommes très-
curieux de savoir où réside cette fois-ci la
provocation, et si ce n'est pas trop indis
cret nous prions le confrère d'en indiquer
la source mystérieuse. Comme antérieure
ment, le Progrès jette sa haine et sa colère
dans le moule de la biographie: le noble et
généreux journal a cela de commun avec
un nommé Rroglia. Entre celui-ci et le
rédacteur des biographies au Progrèsnous
ne voyons qu'une différence Broglia faisait
ou annonçait des biographies pour gagner
de l'argent; au Progrès on fait des biogra
phies pour gagner des suffrages. Broglia
vient d'échapper, sauf l'appel du Ministère
public, l'action des lois pénales; le Pro
grès n'échappera point au mépris et au
dégoût de tous les cœurs droits et hon
nêtes.
A Monsieur le rédacteur du Propagateur,
Jttottôtfur,
Le Sénateur de l'arrondissement d'Ypres,
MALOU-VERGAUWEN.
Nous insérons cette lettre quoiqu'elle ne
modifie en rien nos assertions. Si M. Malou-
Vergauwen avait bien pesé nos paroles, il
n'aurait pas cru devoir y opposer une dé
claration qui ne laisse pas que d'être assez
vague. Nous n'avons pas dit que M. Malou
se fût subjugué au Ministère, nous avons
posé en fait, et nous le maintenons, qu'il
s'est dégagé des entraves que le Progrès et
Y union libérale voulaient lui imposer.
Monsieur le Rédacteur du Propagateur,
On s'abonne Tpretj rue de
I.ilie, n° 10, près la Grand'place, et
chez les Percepteurs des Postes du
Royaume.
DE l'ABOJWBMEIlïj
par trimewlre,
Pour Y prèsfr. -4
Pour les autres localités 45©
Prix d'un numéro. 20
Tout ce qui concerne la rédac
tion doit être adressé l'Éditeur
Y près. Le Propagateur paraît
le SAMEDI et le MERCREDI
de chaque semaine.
PRIX DES INSERTIONS.
II centimes par ligue. Les ré
clames, ti centimes la ligne.
vérité et justice.
7??.3S, 2 Juin.
Apres, le «r Juin 19*17.
Dans une circulaire électorale émanée de
Funion dite libérale, on assigne au candidat
quelle propose la mission de sauver le pays et
de le préserver de l'abîme ou va injailliblement
le plonger l'incurie, l'incapacité et l'insou
ciance du Gouvernement.
Je ne partage pas ces craintes et ne puis
accepter les èpithètes blessantes que l'on pro
digue si libéralement au Gouvernement dont
mon fils fait partie et qui a tant fait pour les
Flandres.
Si mon opinion ne peut ébranler des convic
tions déjà formées, je désire du moins dessiner
nettement les positions la parenté qui existe
entre le candidat des quelques électeurs qui
forment l'union dite libérale et moi, les démar
ches que. dans une autre circonstance j'ai faites
en faveur de ce candidat; pourraient induire
en erreur sur mes vrais senlimens les électeurs
qui m'honorent ainsi que mon fis de leur
estime et de leurs sympathies.
Mon vote personnel est acquis Monsieur
Charles Van Renynghe, Bourgmestre
Poperinghe j'engage aussi tous les électeurs
de l'opinion conservatrice porter leurs voix
sur le Bourgmestre de la seconde ville de l'ar
rondissement.
Je remercie le corps électoral de l'unanimité
des suffrages qu'il paraît avoir l'intention de
donner pour le Sénatmon frère Monsieur
Malou-Vergauwen.
VeuillezMonsieur te Bédacleurinsérer
cette lettre dans votre plus prochain numéro et
agréer l'assurance de ma parfaite estime.
Apres le 1er Juin 1947.
Votre Journal du, 29 mai dernier contient
des assertions que je ne puis passer sous silence
et que je tiens rectifier et détruire. J'ose at
tendre de votre impartialité l'insertion dans
votre Journal de demain les lignes suivantes.
Blessé de la position équivoque dans laquelle
on cherche me placer aux yeux des électeurs de
arrondissement d'Ypres, je viens moi-même
la leur dessiner en déclarant sur l'honneur que
je n'ai contracté d'engagements envers qui que
ce soit, ni fait aucune concession. Qu'indépen
dant de caractère mes actes émanent et émane
ront toujours de ma conviction, de mon devoir
et d'une entière liberté. A mon sens l'homme
politique ne peut admettre et consommer qu'un
seul traité celui qui le lie solidairement aux
intérêts du pays. Traité aussi désintéressé que
sincère et qui repose sur la confiance, de ses
commettants.
Becevez Monsieur le rédacteur mes saluta
tions et civilités,
Doperiii^he, le 31 niai 1947.
En annonçant aux électeurs du district d'Ypres,
par ma lettre du 28 de ce mois, insérée dans le n°
Sogâ, de votre estimable journal, que le Progrès
promettait de publier dans son plus prochain n°,
une analyse succincte et critique des actes de l'ad
ministration locale de cette ville depuis 1833 jus
qu'à ce jour, j'ai en même temps émis l'opinion
que cette publication serait curieuse, eu égard au
grand nombre de bienfaits procurés b cette ville,
pendant cette époque et le doute que ce journal la
marquerait du doigt de l'impartialité. En effet mes
prévisions se sont réalisées, et le Progrès, dans
son n° d'hier, au lieu de tenir sa promesse, sacrifie
deux de ses colonnes pour s'occuper de quelques