am EN ARKERALLAEM du mois, l'atelier sera en activité. L'inten tion de cet industriel est d'organiser ce lis sage Thielt sur une grande échelle; tout dénote donc pour nos ouvriers un meilleur avenir pendant l'hiver prochain. Tournai, 19juillet. Un afTreux accident est arrivé samedi dans la manufacture roya- lede tapis. Un jeune garçon de 14 ans, a eu le bras gauche eni porté par la courroie d'un moulin de la machine vapeur. L'opération faite par M. le docteur Delporle, il a été transporté l'Hôpital Notre Dame. Jeudi vers 8 heures du soir, un coup de feu a eu lieu la fosse St-Joseph, faisant partie du charbonnage de la Héunion, sous Mont-sur-Marchienne. Environ 55 ouvriers se trouvaient dans la fosse au moment de l'explosion. Heureusement on n'a aucun accident déplorer; vers une heure du matin, tous les ouvriers étaient retirés, sans avoir reçu la moindre égratignure. A une heure assez avancée dans la nuit du 12, le sieur Thuilier, employé la- veurà laslationduchemin de fer de Douai, voulantrenlrerdanssademeureen a trouvé la porte fermée. Ne sachant alors où aller, il s'est rendu au débarcadère et s'est couché dans un waggon. A trois heures du malin, le train dont ce waggon faisait partie s'est mis en roule, et le sieur Thuilier, dont le sommeil se trouvait appesanti, dit-on, par les libations trop copieuses de la soirée, ne s'en aperçut qu'à une certaine dislance de Lille; s'éveillant alors en sursaut et ne sa chant vers quels lieux il se trouvait empor té il a voulu se précipiter hors du waggon; mais dans sa chute sur la voie ferrée, un pied et une main sont restés sur les lieux elontélé liltéralemenlcoupés tous les deux comme si le tranchant d'une hache les lui eût abattus. Cet infortuné est marié et père de deux enfants en bas âge. Dans la soirée de dimanche dernier, Eslienne au-Mont, un père a tué son lils, presque bout portant. La victime étant allée voir son père, qui vivait seul, fut engagée souper près de lui, après avoir fait une partie de carte au cabaret. Le père ayant raconté son fils qu'on commettait dans son jardin des actes de maraudage et qu'on lui volait des pommes de terre, ils sont allés faire une tournée ensemble dans le jardin aussitôt leur ar rivée, le père dit son fils qu'il allait fer mer la porte de devant de la maison qu'il avait laissé ou verte. Quelques instants a près il revint arméd'un fusil, et apercevant quel qu'un dans son jardin il déchargea son ar me une dislance de sept pas environ de cet individu; il avait tué son fils. Des lettresde Saint-Pétersbourg man dent que l'on compte sur une récolle im portante dans toute l'étendu de l'empire usse. CATASTROPHE a la hou1ll1ère de MARinAYE. Liège, 17 juillet. Hier, vers neuf heures du soir, un épouvantable incendie s'est déclaré dans les bâtiments de la houiilière de Marihaye, en la commune de Seraing, au moment où il y avait t4i ouvriers descendus dans la bure. Les progrès des flammes marchèrent avec une rapidité effrayante. Les secours furent difficiles organiser; avant que les flammes n'eussent détruit cependant les échelles destinées au service des mineurs, 3g de ces mal le ureui, parvinrent encore s'en servir pour re- tnoniei la surface, mais, bientôt non seulement il ne fut plus possible d'employer les échelles que h feu avait consumées, les cables du cuffat furent également atteints ou brûlés. Aussi dès ce moment, on conçut les plus légitimes alarmes sur le sort de tous les ouvriers qui restaient dans ces travaux et Loti sentit la nécessité d'appeler immédiatement l'intervention des autorités supérieures pour établir de concert avec elles, les mesures d'ordre dont la nécessité se faisait d'autant plus vivement sentir que le théâtre de cet épouvantable sinistre était envahi par des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, en proie au plus grand désespoir sur le sort de leurs proches, circonstances inséparables de pareils événements et qu'il faut savoir maîtriser. Nous recevons sur le même désastre arrivé 'a la houiilière de Marihaye 'a Seraing, la version sui vante Le feu a éclaté, non dans la bure mais dans la machine qui se trouve l'extérieur près de son ouverture; l'incendie a envahi tfous les bâtiments, s'est communiqué aux cables, échelles, etc., et a pénétré jusque dans l'intérieur de la bure. i64 ouvriers se trouvaient dans les travaux in térieurs au moment où le feu a éclaté. Beaucoup d'entre eux alarmés par la futnée intense qui pé nétrait dans la houillère, se sont portés vers les échelles, les uns ont été tués par la chute des bois embrasés qui tombaient d'en haut; d'autres as phyxiés. Après de grands efforts on est parvenn a se rendre maître du feu et pouvoir pénétrer dans la houillère où le plus affreux spectacle s'est présenté. Morts mourants et blessés gisaient pêle-mêle, 4i cadavres ont été retirés, 3 1 ouvriers vivants encore mais plus ou moins blessés. On est 'a la recherche des autres. Une profonde consternation règne a Seraing. actes du gouvernement. Par arrêté royal du i4 juillet, le maréchal-des- logis Brixis J.-G.)du corps de la gendarmerie, est nommé chevalier de l'ordre de Léopolden récompense du zèle infatigable qu'il apporte dans l'accomplissement de ses devoirs, du dévouement, du courage et de l'intelligence dont il a fait preuve en maintes circonstances. FRANCE. Paris, M juillet. On a beaucoup parlé dans ces derniers temps d'abus scandaleux dont la maison centrale de Clairvaux était le théâtre, et du défaut desoins accordés aux prisonniers, parmi lesquels la mor talité est effrayante. On assure que M. Ardit, chef du bureau des prisons au ministère de l'intérieur, et dont le frère était l'un désintéressés dans l'en treprise de la maison de Clairvaux, est mis la retraite. On ajoute qu'une enquête judiciaire va avoir lieu. On annonce que l'émir Bescbir, le célèbre prince du Liban, renversé par les Anglais, en 184o, va venir Paris avec un de ses fils. Il doit quitter Constanlinople vers la fin de juillet. Ou a calculé que, depuis juillet i85o, les emprunts contractés par le gouvernement, y com pris les 35o millions demandés en ce moment, s'élèvent 1 milliard 192 millions. Le Ministre de l'intérieur vient d'ordonner un recensement général de tous lés enfants trouvés que renferme la France. La baisse des céréales fait des progrès rapides a la halle aux blés de Paris et sur tous les autres marchés de la France. On a distribué le 1 7 'a la Chambres des Dé putés le rapport de M. Vuitry sur le projet de loi relatif la un emprunt de 35o millions de francs. La commission, après la situation générale des finances et les engagements de notre trésor, est d'avis que 1 emprunt est indispensable pour arriver un équilibre entre les recettes et les dépenses du bud get. Elle s'ablient de toute indication quant a 1 époque et aux conditions de l'emprunt. La com mission demande seulement qu'en aucun cas il ne soit consenti dans un fonds qui serait au-dessus du pair. On lit dans I Observateur des Pyrénées Une lettre de Paris, venant d'une personnes en position d'être bien informée, annonce qu'il est question de former sur la ligne des Pyrénées un corps d observation de 4o,ooo hommes. Les causes qu'on attribue celte grande mesure sont encore enveloppées de mystère. t- vst M. éiivisqui cet hiver prévint uu vo! uâo armée Caeskerke, et qui dernièrement opéra l'arrestation des hri- g-nJa Huleinct Vervisch, Des nouvelles du Sénégal, arrivées tout ré cemment Parisannoncent que le gouverneur de cette colonie se préparait 'a envoyer une expédition pour réclamer du Roi de Cayor les missionnaires français qu'il retenait prisonniers. Cette expédition devait remonter pour atteindre son but la rivière du Sénégal. Le Lundi 9 Août 1847 'a quatre heures de relevée, il sera procédé dans la Maison Commune a Dickebusch, l'Adjudication des Travaux d'En tretien de la Route Vicinale d'Ypres 'a Reninghelst, pour le terme de trois années consécutives qui ont pris cours au ir Juin 1847. Le cahier des charges est déposé l'inspection du public au Commissariat d'arrondissement. Y près le 20 Juillet 1847, Ce (Commissaire ù'^rronbissentcnt, PrcNident de la CommlMNion, «0 o 1MI l£ 1& [E IE o BY VRYWILLIGE UITSCHE1DING. TSP.ZOwPIlTG' van TE ZILLEBEKE, Noord-oosl van de Kerk by den steenweg van Yper op Meenen. Maendag 26e» July 1847, ten 12 uren 'smid- dags precies, op de Hofstede en medegaende Lan- den gebruikt door sieur Curnelis Veryzer, te Zillebeke, noord oost van de Kerk by den steenweg van Yper op Meenen, zal'er opeubaerlyk Verkogt worden ontrent 4 hectaren 5o aren Tarwe, 2 hectaren 25 aren Rogge, 1 hectare 5o aren Mes- teluin 2 hectaren 25 aren Haver 3 hectaren boonen, 2 hectaren Erweten, 1 hectare Vlas, 45 aren Maeigras, 2 Wagens, een breed beslag met yzer assen, Karre, breed beslag met yzer as, Zoole, Kegge, tyvee Ploegs, vier Eegden, Sléephout, Rolle en ineer ander voorwerpen ten dage der Venditie aen te bieden. Op gewoone voorwaerdcn en tyd van betaling niits goede en wel bekende medekoopers stellende. (2) Elk zegge bel voorts. Pau le ministère du Notaire P.ZITT? A Y PRES, Il sera procédé, le JEUDI 29 JUILLET 184y, a 3 heures de relevée h Wytschaete, au cabarêt le Grand Bloc, au long du chemin de Messines 'a Confines, occupé par le sieur Louis Becquarl, 'a la MISE-A-PRIX des biens suivants COMMUNE DE WYTSCHAETE, Uoslhoek. i° Une pièce de Terres Labourables d'après le cadastre de 86 ares 90 centiares, y connue, section C,n" 272, occupée avec 42 ares 92 centiares de Terres sous le n° 4 ci-après par Pierre-Jean Joye jusqu'au 1" Octobre i848, ensemble au fermage annuel de 90 francs, outre les contributions. 2" Une parcelle de Pré de 27 ares 5o centiares, connue au cadastre section C, n" 276, occupée avec les Terres sous le n° 5 ci-après, par André-Louis Becquarl jusqu'au 1 Octobre 1860, ensemble au fermage annuel de 155 francs, outre les contributions. Une Pâture reprise au cadastre section D, n' 4o8,de 48 ares, occupée par Fidèle Le- terme sans droit de bailiaison de 65 francs l'an.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 2