SUISSE. O.M UITSCHEYDING VAN BEDRYF. V2?.ZwC?IlTCr rn nuy l"'" Woensdag 5°nNoVEMBER 1847 en volgenden dag, 's tnorgens ten 9 uren en 's naermiddags ten 2 uren, zal'er, kragtens de toelatiug verleend door het Collegie der Burgmeester en Schepen der stad Ypereti, in daten van 25°" October 1847, 0111 oorzaek van uitscheyding van bedryf door Jouff" Groslest gewoond hebbende in het huis genaemd het Lang- fVinkelken te Yperen, overgegaen worden door het arupt van den Deurwaerder SANTY, tôt de openbaere Verkooping van de volgende Koopwaereu, in de benedenzael van het Stadhuis te Yperen, te weten Bnvse, vicaire Marcke, et M. De os, vicaire a Schoonaerde, ont succombé le 20 de ce mois cette cruelle maladie qu'ils avaient contractée dans l'exercice de leur saint ministère. Le premier n'était âgé que de 3i ans, le second de 29. BOURSE DE BRUXELLES DU 26 C*. Eu»pl 5 °f0 ifcjo. 98 i/4» idL 5 °j0 «8\i. 98 5/8. A. id. 4 I/a 84 1 90 '/3» P- ^OlVFLLRK DES Bruges, 23 octobre. Pi ix moyen, par bect. Froment, fr. 22-60; seigle, 13-53 sarrasin, 10-77; avoine, 8*73; orge, 12-49.Pommes de terre, y-5o le sac. On écrit de Tournai, le 25 Le marché de ce jour était très-abondamment fourni. Il en est résulté une baisse assez marquée dans le prix des céréales. On écrit de Mons, 23 octobre Les céréales ont subi une baisse assez forte au marché d'hier elle a été de 2 fr. 77 c. sur le froment, de 1 fr. 36 c. sur le seigle et de 5g c. sur l'escourgeon. Arlon, 23 octobre. Prix moyen par hect. Froment, fr. 20-5o; méteil, 17-60; seigle, t4; avoine, 5-75; orge, n-5o; pommes de terre, 2-75. Liège. 25 octobre. Froment, le sac de io4 kil. brut, 1 quai., fr. 27~5o; id. 1' quai., 27. Seigle, le sac de 95 kil. brut, 1" quai., fr. 20 id. 2° quai., i9~5o. Orge, le rauid de 190 kil. brut, fr. 44. Epeautre, le muid de 1 15 kil. brut, fr. 22. Avoine, le muid de 122 172 kil. brut, 1" quai., fr. 23-5o; id. 2° quai., 23. t On lit dans une lettre de Berne du 19 Avant-hier a eu lieu la bénédiction des dra-, peaux du landsturm de Lucerne. C'était, en vérité, m'ont assuré des témoins oculaires, un spectacle saisissant que cette affluence prodigieuse d'hommes de tout âge, quelques-uns touchant presque aux limites dernières de la vie, qui sollicitaient grand cris l'honneur d'être enrôlés pour le combat. Personne ne voulait être relégué, comme sur numéraire, dans les cadres de la réserve; ce qui a aussitôt porté l'effectif de chaque compagnie au chiffre énorme de 180, de 200 et même de 225 hommes, au lieu de celui de 100 hommes qui avait été primitivement arrêté. M. de Salis Saglio a paru ce jour-là, pour la première fois, avec son uniforme de général en chef des troupes du Sonderbund. Sa présence a été saluée par les plus chaleureuses acclamations de la foule. v L'armée de la majorité, dit une autre lettre écrite de la même ville, s'organise avec beaucoup de bruit, mais les résultats promettent fort peu. La discipline est nulle, et le gouvernement directorial est débordé par la lie du parti sur lequel il s'appuie, témoin cette garde civique, récemment formée Berne, qui exerce sur la ville un véritable terro risme. A Genève, la résistance des catholiques met le gouvernement dans une position embarrassante. Le curé de Versoix, traduit en police correctionnelle pour avoir prêché contre la guerre, a déclaré au juge d'instruction qu'il ne comparaîtrait pas vo lontairement. Osera-t-ou lancer contre lui un mandat d'amener? Les protestants eux-mêmes ne suivent qu'avec tiédeur l'impulsion du gouverne ment. Les cadres du contingentdésorganisés par l'émigration, ne se remplissent point. 11 ne manque pas moins de 21 officiers, entr'autres un chef de bataillon et deux majors. Peut-être espère-t-on réunir assez de volontaires pour n'être pas obligé de faire partir les récalcitrants; mais le prix des remplacements qui, de 6 ou 700 fr., est monté i,5oo fr. et même 2,000 fr.atteste le peu d'empressement de la population radicale pourle métier d'exécuteur des hautes œuvres de la Diète. La banque de Genève vient de recevoir en dépôt l'argenterie de plusieurs familles d'Aigle et des environs, que les fanfares de la milice vaudoise rassuraient médiocrement contre la crainte d'une invasion des Haut-Valaisans. Le bruit s'est répandu Berne, dans la soirée du 19. que plusieurs bataillons du Valais se sont ren dus, par le passage escarpé de la Furca, dans le canton de Lucerne, pour se joindre aux troupes des cantons centraux de la ligue. La Diète Suisse s'est réunie le 20 octobre pour délibérer sur les projets de proclamation et d'instructions dont est chargée la commission des Sept. La proclamation qui doit être adressée aux au torités et aux peuples des sept cantons a été adoptée la majorité habituelle de 1 2 172 Etals. Celle pro clamation est conçue en termes en apparence paci fiques et conciliants. La Diète affirme qu'il n'entre pas dans ses intentions d'établir en Suisse un gou vernement unitaire, ni de porter atteinte aux croyances et aux institutions religieuses et poli tiques. M. Kern, député de Thurgovie, est l'auteur de ce manifeste, qui a été adopté sans aucun amende ment. Il en a été de même des instructions dont seront munis les commissaires fédéraux; ces in structions sont laconiques; la tâche des commis saires se borne faire connaître la proclamation aux populations par l'intermédiaire des autorités cantonales respectives, et faire appuyer par celle- ci la démarche fédérale. Cette démarche sera sans aucun doute infruc tueuse. La plupart des cantons de la ligue ont déjà déclaré qu'ils ne rassembleraient ni leurs Grands- Conseils, ni leurs Landsgemeinde pour leur don ner connaissance de la proclamation. Dans la même séance, on a communiqué la Diète plusieurs rapports du Directoire fédéral et des gouvernements de Berne, Zurich et Argovie, sur les préparatifs militaires de Lucerne, de F ri- bourg et du Valais, préparatifs qui imposent l'autorité fédérale des mesures de précaution. En conséquence, le Directoire et le conseil de guerre fédéral ont été autorisés faire les prépa ratifs d'un armement fédéral, et appeler l'acti vité une partie de l'état-major. A la fin de la séance, Zug a fait une tentative de conciliation. On a proposé, au nom de ce canton, de sortir la question des jésuites du récès, c'est-à- dire de l'ordre du jour, de donner des garanties pour les institutions religieuses (les couvents) et pour le droit d'égale représentation des cantons. (Vous savez que l'un des projets de la majorité est de faire douner aux cantons une représentation fédérale, proportionnée leur importance.) A ces conditions, Zug consentirait prêter les mains la dissolution du Sonderbund. On mande de la même ville,le 21, la feuille parisienne La Diète, dans sa séance de ce jour, a rejeté la proposition conciliatrice de Zug, laquelle s'était associé Bàle—Vil le. Vous savez en quoi elle consis tait Zug proposait de dissoudre le Sonderbund la condition que la majorité renoncerait pour suivre l'expulsion des Jésuites et garantirait aux cantons de la Ligue que leur indépendance serait respectée. Les journaux radicaux faisaient grand bruit, comme vous avez pu le voir, des projets de sépa ration de Zug. Ils seront curieux lire demain. Je n'ai d'ailleurs pas besoin de vous faire remarquer que si la majorité avait en réalité les intentions conciliatrices qu'affiche la proclamation, la propo sition de Zug aurait eu un meilleur accueil. Mai^il n'est que trop certain qu'elle ne veut rien céder, et qu'elle veut la guerre tout prix. En attendant elle a choisi aujourd'hui le gé néral de l'armée radicale. Ce n'est pas M. Ochsen- bein, c'est M. Dufour, de Genève. M. Dnfour est un officier du génie, ancien élève de l'École Po lytechnique, je crois, et auteur de quelques traités assez connus sur les fortifications. Il n'a pas moins de soixante ans. Mais pourquoi l'a-t-on préféré M. Ochsenbein, voilà ce que bien des gens vont se demander. La réponse cette question n'est pas bien difficile. Toute la carrière militaire de M. Ochsenbein se résume dans la campagne des corps francs. Ce n'est pas, il faut en convenir, un titre bien glorieux, et il n'a pas suffi sans doute pour inspirer une confiance entière dans l'expérience et la capacité d'un pareil général. Mais que dira M. Ochsenbein, qui avait déjà publié son premier bul letin et qui on ravit l'occasion sur laquelle il comptait sans doute d'en publier d'autres, sans parler du dernier, qu'il avait projeté de dater de Lucerne? Le chef d'état-major est M. Frery-Herose d'Aarau, colonel fédéral. On écrit de la frontière Suisse, le 21, au Journal de V Ain Le cri de guerre retentit aujourd'hui sur toute la frontière avec la nouvelle des premières décisions de la Diète. Si, comme on le prétend, les sept cantons ont résolu de ne pas recevoir les commissaires fédéraux qui viennent d'être nommés, il faut s'attendre ce que la bataille sera prochaine et que de grands malheurs vont tendre sur la Suisse. Nous avons aujourd'hui des nouvelles de Berne du 22 octobre. Comme on devait s'y atten dre le gonvernement de Lucerne a refusé de rece voir les délégués de la Diète, qui étaient envoyés dans ce canton pour prêcher la révolte sous prétexte de conciliation. La Gazette catholique de Lucerne rend compte des mouvements de troupes qui ont eu lieu dans ce canton. LeS bataillons qui se concentrent dans la capitale sont au grand complet ils sont tous animés de l'ardeur la plus vive; l'un d'eux a écrit sur son drapeau les mots: Vaincre ou mourir. La prestation du serment s'est faite avec une grande solennité. Le général Sonnenberg a harangué les troupes qui sont animés d'un ardent enthousiasme. VAN ALLE SLAG VAN EN VAN KINDER SI'EEEGOEDEREN, TE YPEREN. 7 douzinen Beukels om gilets. 2 172 idem Snuijdozen. 2 idem Bril Kassen. 102 idem Hemde Knoppens. 1 idem Martinets. 1 idem Inklpotlen. 36 gros Knoppens. 2 douzinen Schoenlrekkers. 1 idem Ressorts om borzen. 4 172 idem Kams. 8 Schallien. 800 Greffien. 6 sluks Riekoorden. 3o douzinen Pollootpennen. 2 172 idem Borzen. 3/4 kilo Lits Koorden. 7 douzinen Naeldebussen. 5 idem houten Brey Beenen. 2 idem slaelen Pennen en loebehoorlen 33 stuks Trekkers. 900 Haeken. I o Spiegels. 14 Cabarets. 2 douzinen Kruissen. idem Schaeren. Stopsel Trekkers. II douzinen, meer een, Messen. 5 idem Pennemessen. 2 4

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3