GOEDEREN,
SUISSE.
C'est hier que la guerre civile a dû éclater
en Suisse. Nul ne peut prévoir l'issue de
cette lutte horrible. A ne juger les choses
qu'au point de vue purement humain, on
devrait croire que le Sunderbund sera
vaincu; car il n'a pas des forces numéri
quement très-faibles opposer aux nom
breux bataillons du radicalisme; mais l'ar
mée des sept cantons est une armée de
chrétiens, qui ont d'avance fait le sacrifice
de leur vie, et qui tous sont prêts mourir
pour Dieu et la liberté Une telle armée,
quoique petite par le nombre, est invinci
ble par le court age; on pourra tuer, écraser
par des masses d'hommes et par le feu de
l'artillerie les braves des vieux cantons,
011 ne les domptera point. Laissons donc
dire ceux qui embouchent dès aujourd'hui
la trompette pour annoncer la ruine iné
vitable des valeureux champions de la Li
gue. Le moment approche où, l'œuvre,
on connaîtra les ouvriers. Ils ont le bras vi
goureux, l'œilsuretlecœurdu lion.Puisse
le Dieu de iMorat bénir leurs drapeaux!
ESPAGNE. Madrid, 29 octobre.
II continue de courir des bruits de mo
dification ministérielle avant l'ouverture
des Cortès. Ces rumeurs paraissent avoir
quelques probabilités. Les députés des pro
vinces commencent arriver en grand
nombre dans la capitale.
ITALIE.
A Florence, les troubles qui ont éclaté le
20 octobre et dont le Journal des Débats et
la Dresse ont rendu compte, ont continué
le 27. Le peuple, a peu près abandonné
lui-même, a emprisonné les personnes sus
pectes d'appartenir la police, et a mis en
liberté les prisonniers pour dettes. Ce mou
vement, que le gouvernement n'a pas voulu
comprimer par la force armée, et auquel
la garde nationale a assistée presque en
simple spectatrice, parait s'être terminé
dans la soirée du 27.
SARDAIGNE.
Le Roi de Sardaigne a enfin nettement
dessiné son attitude, et pris parti résolu
ment pour le progrès la suite de Pie IX
et du grand duc de Toscane.
La Gazette piémontaise publie un ensem-
bledemesuresqui constituent une réforme
administrative complète, et qui peuvent se
résumer ainsi Abolition des privilèges
et constitution du droit commun en matiè
re administrative et judiciaire.
STUDIE VAN DEN NOTAR1S LUCIEN,
YRYDAG NAEST, 12" NOVEMBER 1857,
ten 2 ueren namiddag in d'herberg de
Valke, Yperslraet, binnen de stad
PATRIMONIÉELEONROERENDE
AL GELEGEN TE REN1NGHELST,
Op kleynen afstand van het gehucht den
Ouderdom.
GEKEENTE RENINGHELST.
ien Koor. GRAS met het Huys. Schcure
en Stallingen. grool by tilel 2 60 A. 91 C.
(5 G. 2 L. 88 R en by hadaster 1 H. 60 A.
91 C. (5 G. 2 L. 85 R.) paelt d'huysvrouwe
van M. den baron Mazeman de Coulhove en
de Tunlieu, de Kriekstraete, Jouff' Fander-
gliolevidua en kynderen sieur Augustinus
Verdonck en d'huysvrouwe sieur Angélus
Bryon.
Maer ingesteld 5,000 francs.
2"n Koop. ZAE\ LAND, genaemd Zingel
en Lange Sluk, grool by titel 88 A. 3 1 C.{i G.
o L. o5 R.) en by kadasler 87 A80 C. 2 G.
O L. 02 R.) paelt gezegde liuysvrouwe van M.
den baron Mazeman de Coulhove en de Tonlieu,
d'huysvrouwe van sieur Bryon, en M. Boedt,
advokaet tôt Yper.
Maer ingesteld 850 francs.
3'"1 Koop. ZAE^ LAND, groot by titel 36
A. 10 C. (o G. 2 L. 48 R.) en by kadasler 34
A. 5o C. (o G. 2 L. 37 Ré) paelt genoemden
heer advokaet Boedtd'huysvrouwe dilo sieur
Bryon en de kynderen sieur Augustinus Fer-
do ne k.
Maer ingesteld 450 francs.
Masse van koopen 2 en 3, te zaemen groot
bg titel I 24 A. 51 C. (2 G. 2 L. 55 II.)
en bg kadasler 1 H. 22 A. 50 C. (2 G. 2 L
59 II.)
Maer ingesteld 1,525 francs.
Masse van koopen 1.2 en 3, te zamen groot
by titel 5 II. 85 A. 42 C. (8 G. 2 L. 41 R.)
en by kadasler 5 II. 82 A. 80 C. (8 G. 2 L.
24 R.) V
Maer ingesteld 4,500 francs.
4'° en 5cn Koop. 11UYS, met llovenierhof
en Grasbilk al aen elkanderen, te zamen groot
by titel 1 H. jb A. 10 C. (4 gemelen) en bv
kadasler 1 H. 56 A. 3o C. (3 G. 1 L. 72 R.)
paelt M. Boedt, nolaris lot Yper, M. Adolph
en JouffVirginie Lucien, te Reninghelsl, de
hwaklel straeteAl. den baron de S1 Mars en
kinderen, 31. Mulle-Fianderghole, brouwer toi
Yper, sieur Joseph De IVickere en andere.
Maer ingesteld 2,000 francs.
Not a. Op koopen 14 en 5, de geteekende
opgaende en Fruylboomen a/s 00k de Bollaers
zyn gereserveert, om er vendilie van te houden.
De générale Masse van al de koopen le
zaemen groot by titel 5 II. 00 A. 52 C. (12
G. 2 L. 41 II.) en by kadasler h II. 59 A. 10 C.
(12 G. 0 L. 90 R.) In paclit tôt bavo 1850,.
door de weduwe van sieur Augustinus Y er
donck 328 francs 25 centimen, boveii de
contribution en andere laslen.
Maer ingesteld 0,000 francs.
On nous rapporte qu'un couple marié de hier,
voulant faire le voyage de noces, a pris la voie du
chemin de fer; qu'arrivé Malines, le marié vou
lant satisfaire un besoin, descendit de voiture et
que, sur ces entrefaites, le convoi est parti. Le
jeune homme, pour rejoindre son épouse, n'a pas
trouvé mieux que de prendre une voiture, mais un
malheur fatal l'attendait. La voiture a été renver
sée daus le canal de Bruxelles, et on nous rapporte
qu'il a péri.
On annonçait hier a la Bourse d'Anvers, la
faillite de la maison de banque Roothaan, h Am
sterdam.
XÉCROIOCIE.
Un accident des plus déplorables a occasionné la mort de
M. d'H<<uis Van den Broeck, bourgmestre de Cappelleken, dé
cédé hier vers trois heures de l'après-midi, la suite d'une
iu il* m ma lion dans la jambe produite par l'introduction daus
la piaule du pied d'une aiguille, sur laquelle M. d'Uauis avait
eu le malheur de marcher eu parcourant sans chaussure ses
appartemeuts.
Notre correspondance particulière de Paris nous annon
çait, il y a quelques jours, que M Parmentier, qui a joué 1111
si triste lôleUaus le procès Testc-Cubières, était toute extré
mité. Les journaux français auuouceut aujourd'hui qu'il est
mort Lure (Haule-Saôue).
bourse de bruxelles du 5 novembre 1847.
Eu»pl 5 °/o iSjo. 98 1/2.
id. 5 °/0 i8 j2. 98 3/4. A.
id. 4 1/1 1844. 91 i;4. A.
On sait que le gouvernement de Vaud a rendu
un décret en vertu duquel les poursuites judiciaires
sont suspendnes jusqu'à nouvel ordre. Le gouver
nement de Berne a imité cet exemple, qui sera in
contestablement suivi par d'autres cantons. Voici
donc le cours de la justice interrompu dans la plus
grande partie de la Suisse.
Le corps législatif de Neuchâtel a été réuni le
39, et il a décidé, la majorité de 73 voix contre
12, que les troupes du canton ne marcheraient pas
contre le Sonderbund. L'Helvélie annonce, a la
date du 28, a Berne, que \1. de Calame, député de
Neuchâtel la Diète, s'était rendu chez M. Ochsen-
bein pour lui faire connaître l'intention de son
gouvernement cet égard, M. Ochsenbein a dû lui
répondre que si le contingent de Neuchâtel ne ré
pondait pas l'appel, la principauté serait immé
diatement occupée par les troupes radicales. Cette
affaire a été portée la Diète dans la séance du 29,
et a été envoyée au comité radical chargé de toutes
les affaires relatives au qui devra faire
son rapport très-proniptenient.
Voilà évidemment, moins que les radicaux ne
reculent, Neuchâlél jeté dans les rangs du Son-
tderbund!
La Diète dans une séance tenue le 3o octobre
a décidé que Neuchâtel serait sommé de fournir son
contingent dans les a4 heures, h défaut de quoi la
principauté sera occupée militairement.
La Diète a ordonné également que les cantons
eussent tenir leur réserve prête répondre au
premier appel. Cette réserve met 3o,ooo hommes
de plus la disposition du géuéral Dufour.
Le grand conseil des Grisons a décidé que les
districts catholiques seraient dispensés d'envoyer
leurs contingents l'armée radicale. Ou craignait
qu'ils ne s'y refusassent, et on a prudemment pré
venu leur résistance.
On écrit de Bâle, le 31 octobre
On paraissait s'attendre ici une certaine agi
tation en seiisdivers la suite des dernières nouvel
les reçues de Berne. Il n'y en a en toutefois jusqu'à
ce moment d'aucune espèce. Quelques miliciens de
Bàle-Campagrie ont parcouru hier cette ville en
uniforme, dans l'intention assez probable d'exciter
quelque effervescence parmi le peuple; néanmoins
cette démonstration est demeurée sans effet.
Chaque moment les bâlois se fortifient davan
tage dans leur résolution de refuser leur contingent
au Directoire, et de ne prendre aucune part quel
conque la guerre. C'est du moins le voeu bien
prononcé de la grande majorité des citoyens.
Midi. Uue escouade de chasseurs cheval
de Bàle-Campagne s'est présentée il y a environ
une heure la porte de Saint-Paul. Le chef du
P°ste a prudemment refusé de les laisser entrer
dans la ville, et a fait fermer la barrière, qui n'a
été rouverte que quand ces militaires se sont éloi
gnés et que la foule a été dissipée. Il est maintenant
peu près démontré qu'il existe ici un projet
d'émeute. On le déjouera, nous l'espérons, avec de
la fermeté et du sang-froid.
Le gouvernement de Thurgovie vient de faire
occuper militairement le district catholique de
Fischingen, où les miliciens ont refusé de marcher
sous les drapeaux de l'armée fédérale. Dans le
canton de Sairit-Gall, l'agitation est si loin d'être
calmée, que dans plusieurs localités catholiques
voisines du canton de Schwytz, on a dû placer des
postes militaires près des églises pour empêcher les
habitants de sonner le tocsin. Le Foggenbourg,
district saint-gallois, entièrement peuplé de pro
testants, est peu près la seule partie du canton
où les milices soient disposées marcher. On y
organise même des corps francs, comme on le fait
aussi, avec la tolérance, si ce n'est l'autorisation du
gouvernement, Glaris, en Thurgovie, Sch.iff-
house et Bâle-Campagne.
Une correspondance de Berne mande que le
gouvernement d'Appenzell (Rhodes intérieur s'est
prononcé comme Neuchâtel. Il refuse de mettre
son contingent la disposition des Douze. En cas
de nouvelle réquisition, il est résolu, parait-il,
convoquer la landsgemeinde.
TE RESIXGHEL8T.
van de navolgende
Deze Ferkooping gescliied, krachlens ocl'rooi. S
ten overslaen van den bevoegden heer FredbS
regter.