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ÉTAT CIVIL D'YPRES,
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NEUVE—ÉGLISE ET DRANOUTRE
LOCRE ET REAINGIIELST
COMMUNE DE NEUVE-ÉGLISE
DE GAIN DE MISE A PRIX.
COMMUNE I»E NEUVE—ÉGLISE,
Près du Marie-Briicffe.
1" Lot. Une PATURE avec beaux B.î-
timens a usage de FERME sus étant, com
posés de Maison d'habitation, Écurie, Établis,
Grange et autres édifices, contenant tant en
Pâturage que Fonds Bâti et Coursuivant
primable, Mm* la comlesse Mortier, M. le chance
lier Pasquier et M. Delessert.
Enfinaprès ces longues et cruelles heures de
pourparlers, de silence, de négociations, on est
parvenu s'introduire dans la chambre par une
porte condamnée qu'on a ouverte sans bruit. M.
le chancelier et M. le préfet de police y sont entrés,
et ils ont été assez heureux pour arracher ces pau
vres enfants de celte chambre et pour les rendre
a leur mère.
Mais M. Mortier tenait toujours son rasoir la
main, et rien ne pouvait le décider a le quitter. Il
faisait de temps en temps le geste de se couper la
gorge cette scène a encore duré trois quarts d'heu
re. Il s'est plaint alors violemment des persécutions
dont, disait-il, il était l'objet, accusant le préfet de
police, de violer son domicile, le chancelier d'at
tenter a sa liberté, et déclarant qu'il s'en plaindrait
au garde des sceaux.
M. Delessert l'a engagé a écrire au garde des
sceaux une lettre qu'il se chargerait de faire parve
nir; c'était une tentative pour lui faire quitter son
rasoir qu'il eût été dangereux de vouloir lui enlever
de force. Il a consenti k écrire cette lettre, mais a
condition que le préfet de police se tiendrait k
l'écart, l'extrémité de la chambre. Le garde des
sceaux, qui avait été prévenu, a répondu sur-le-
champ a M. Mortier qu'il le priait de venir causer
avec lui des faits dont il avait se plaindre. Celui-
ci s'est enfin décidé k sortir; dans l'escalier, il a
fermé son rasoir, qu'il a mis dans sa poche, et dans
la cour de l'hôtel on s'est rendu maître de sa per
sonne, en présence de M. le chancelier, et il a été
conduit immédiatement dans une maison de santé.
(Journal des Débats.)
La nouvelle de la folie de M. Mortier, l'am
bassadeur de France Turin, et celle de la mort de
M. le comte Bresson, ambassadeur du Roi k Naples,
qui est arrivée Paris, ont jeté dans les esprits
préoccupés jusqu'à ce moment de la Suisse, une
triste diversion. Ou ne parle aujourd'hui que de
ces deux événements aussi imprévus et aussi inex
plicables dans leurs motifs, l'un que l'autre.
M. le comte Bresson n'avait rien désirer du
côté de la carrière, de la fortune et de la tranquil
lité domestique. Comme diplomate il a été partout
aussi habile qu'heureux, en servant les intérêts de
la France et du Roi. A Berlin, où il a négocié et
conclu le mariage du défunt duc d'Orléans.
Le séjour de M. Bresson Madrid a pu être
moins agréable pour lui, mais les résultats ont
prouvé qu'il a été utile aux vues de la dynastie et k
la politique du gouvernement.
M. Bresson n'a quitté l'Espagne que lorsque son
œuvre a été accomplie. C'est sur sa demande qu'il
a été désigné au poste de Naples. On lui a offert,
avant, le portefeuille de ministre de la marine,
qu'il avait accepté d'abord, refusé ensuite. En par
tant pour Naples, M. Bresson paraissait satisfait.
Et, pourtant, on prétend aujourd'hui que les cha
grins provenant de cette nouvelle chargé ont été la
seule cause de son suicide. On prétend que quel
ques jours avant il demandait encore k retourner
a Madrid. D'autres disent qtt'il regrettait plus en
core le portefeuille dans le cabinet, que la nomi
nation de M. Guizot k la présidence mettait, k ses
yeux, k l'abri de tout changement prochain.
On lit dans le Journal des Débats
«Nous n'avons reçu aujourd'hui (10) aucune
nouvelle directe de Naples.
La mort de M. le comte Bresson est confirmée
par le Nouvelliste de Marseille et par la Gazette
du Midi. La correspondance de ce dernier journal
annonce ce fait déplorable dans les termessuivants:
L'ambassadeur de France, M. Bresson, s'est
coupé la gorge ce matin. Il est mort. On ignore la
cause de ce suicide.
Le nom de l'infortunée duchesse de Praslin
retentissait le 9 k l'audience des référés il s'agis
sait de faire nommer uu administration judiciaire
de la succession de la duchesse et de celle du duc.
M. le président de Belleyme, après avoir en
tendu M0 Castaignet, avoué de M. le maréchal
Sébastiani, tuteur des mineurs de Praslin, et M0
Glandaz, avoué de M. le marquis de Pomperado,
chambellan du Roi de Sardaigne, et de M"" de
Pomperado, fille aînée du duc et de la duchesse
de Praslin, a nommé M. le maréchal Sébastiani
administrateur judiciaire des deux successions.
Les recettes du chemin de fer du Nord pen
dant la semaine du 3o octobre au 5 novembre se
sontélevéesk 352,980 francs. C'est environ 2,000
francs de plus que la semaine précédente.
L'instruction dirigée contre M11' Deluzy-
Desportes semble sur le point de recevoir une
conclusion, bien que M. le juge d'instruction Brous-
sais ait aujourd'hui encore procédé k l'audition de
deux témoins. Ce deux dépositions se réfèrent a
un fait déjà enseigné par Mu" Deluzy-Desportes
dans son premier interrogatoire, et sur lequel ce
pendant M. le procureur du Roi Boucly a jugé
nécessaire de faire recueillir ce double témoignage,
et interpeller de nouveau l'inculpée. Cet appendice
de P 'information n'est pas, au surplus, a ce qu'on
assure, de nature k retarder le dépôt du réquisi
toire de M. le procureur du Roi.
ANGLETERRE. Londres, 9 novembre.
Le Standard prétend que lord Grey et sir Ch.
Wood vont se retirer du cabinet. Le motif de
celte retraite serait l'adoption par le cabinet contre
l'avis de ces deux membres de la mesure relative a
la banque.
Le club national vient de publier une adresse
aux protestants de la Grande-Bretagne pour pro
tester, au nom de la religion nationale, contre le
projet de recevoir un cardinal légat comme repré
sentant de la cour de Rome k Londres. Cet écrit
est conçu dans le même esprit d'intolérence qui
dislingue les actes de ce club dit national.
SUISSE.
Le 4 novembre un détachement de troupes d'Uri
a pénétré dans le Tessin, et il s'en est suivi, près
d'Acrolo, un combat d'avant-postes.
L'ambassadeur de France a donné ordre a un
de ses secrétaires de se rendre immédiatement a
Fribourg, pour ramener k Berne tous les jeunes
élèves français et espagnols appartenant su collège
des jésuites, qui désireront abandonner cette ville
soit de leur propre volonté, soit de celle de leurs
familles.
M. Peel a également envoyé k Fribourg une
personne de la légation anglaise, pour ramener k
Berne les jeunes élèves anglais et irlandais.
Des sauf-conduits ont été accordés par le géné
ral Dufour.
On paraît craindre que Fribourg ne soit bom
bardé. Ce qui est certain, c'est que l'artillerie jouera
un grand rôle dans l'attaque de cette ville.
Le général Dufour avait dû quitter Berne
dans la nuit du 4 ou 5, pour se porter sur la fron
tière de Lucerneil avait passé la soirée k faire ses
préparatifs; il a tout k coup changé d'avis, et, dans
la journée du 5, il était encore k Berne.
Deux Jésuites,le P. Roh et le P. Damberger,
et un capucin ont été nommésaumôniers de l'armée
luceruoise. Leur nomination a été accueillie avec
joie par les troupes.
Uu service extraordinaire de prières et de sup
plications motivé par les circonstances terribles
où se trouve la Suisse, a eu lieu le 7 dans toutes les
églises du canton deNeuchâlel.
ESPAGNE. Madrid, 5 novembre.
Encore des modifications ministérielles en Es
pagne. La Gazette de Madrid a publié une or
donnance qui enlève le ministère de l'instruction
publique au général Ros de Olano. Ce ministère
est confié ad intérim au miustre de l'intérieur José
Luis Sartorius. Le duc de Valence est nommé toi-
nistre de la guerre, en remplacement du général
Cordova, et il conservera la présidence du conseil.
Le généraux de la Coucha et Blaser, inspecteurs de
cavalerie et de l'infanterie, sont remplacés par les
généraux Schely et Figueras; le général Pavia est
allé remplacer le général Concha en Catalogue; le
général Alaix a l'ordre de se rendre et de rester a
Paleucia.
On lit dans le Clamor Publico Le bruit
s'accrédite qu'une bande carliste s'est présentée
dans la province d'Alava.
AUTRICHE.
On écrit de Cracovie le 5 novembre Hier
soir, M. Zaiaezkowski, président du tribunal d'en
quête pour les crimes politiques et conseiller d'ap
pel, a été tué d'un coup de fusil au moment où il
treversait la place pour se rendre du tribunal a sa
demeure. Il était précédé d'un domestique portant
une lanterne qui a déclaré avoir vu deux hommes
enveloppés dans un manteau s'enfuir dans deux
directions opposées. Les recherches de la police
pour découvrir l'auteur de ce crime ont été jusqu'à
ce moment infructueuses.
Le gouvernement autrichien a l'intention de
rappeler son envoyé k Florence, M. de Newman,
et de ne laisser en Toscane qu'un simple chargé
d'affaires.
L'agitation qui règne en Toscane est telle, a ce
qu'on dit, que l'on s'attend a recevoir d'un jour a
l'autre l'avis de la fuite du grand-duc Léopold.
VIndépendance belge ne tarit pas en félicita
tions sur l'heureux succès des inspirations libérales
du grand-duc.
MEXIQUE.
A la prise de Mexico, les Américains ont perdu
5g officiers et ?5o soldats; les Mexicains n'ont pas
perdu moins de 3,000 hommes. Le général amé
ricain Scott a été blessé k la main.
D11 9 uu 13 novembre Inclus.
naissances.
4 Du sexe masculin, -
r\ c Total, 5.
l Du sexe féminin,
U11 mort-né du sexe masculin.
mariages.
1. Baele, Edouard-Marie, âgé de 24 ans, employé des ponts et
chaussées, et I.oucke, Marie-Louise-Constance, âgée de 21
aus, marchande de dentelles.
2. Ponfoort, Alexis-Aloïse, âgé de 44 ans> cordonnier, et De-
croix, Marie-Thérèse, âgée de 45 ans, dentellière.
3. Dckeile, Alexandre-André, âgé de 26 ans, casquettier, et
Schoonaert, Lucie-Eugéuie-Cunstanceâgée de 28 ans,
dentellière.
DÉCÈS.
1. Dumortier, Jacques-Joseph, âgé de 80 ans, tailleur, veuf
de Burbe-Caroliue Vaudezande et de Rosalie-Claire Van-
decasteele, Beguiuage.
2. Myny, Marie-Thérèse, âgée de 45 ans, sans profession,
épouse de Pierre-Jcan-Cornille Tavenier, rue des Bouchers.
3. Giimonprez, Julie-Sophie, âgée de 28 ans, repasseuse,
épouse de Pierre-Jean-Fidèle Struyve, rue d'Elverdinghe.
4. Poupaert, Pélagie-Joséphine, âgée de 70 ans, particulière,
veuve de Jean-François Boury, Marché au Bois.
5. Leducq, Barbe-Cai oliue, âgée de 3i ans, domestique, céli
bataire, rue de Liège'.
enfants au-dessous de 7 ans.
Masculin 3
FémininTota,~ 4-
IMMEUBLES PATRIMONIAUX.
située a
ET QUATRE
SAsmats aïs Z&TOIIS
sises a
^71 Kl ©Kl
en la
avec 1/2 pour cent
En vertu d'un jugement du Tribunal d'Ypres,
M' VERMEERSCH, Notaire a Neuve-Église, pro
cédera, de l'intervention de M" le Juge de paix du
canton de Messines, a la Vente publique des Biens
dont la désignation suit: