NDOIOIV 3 VOCAL ET INSTRUMENTAL, (Cljcf île iîîufitqitf AU CORPS DES SAPEURS-POMPIERS E'7FB.ŒS, En la Salle de Spectacle, Petite Place, le Dimanche 5 Décembre 18i7, 6 heures du soir. Le Concert sera suivi d'un Bal. Prix d'entrée: 2 francs. PROGRAMME. Verdy (Caraffa.) Il sera procédé par le ministère du Notaire F.SITTT Ypres, savoir Mise prix 2,560 francs. Mise prix 2,520 francs. Mise prix 2,910 francs4 NOUVELLES DE SUSSE. A peine ia ville de Fribourg fut-elle occupe'e, que nul ne se souvint plus de la capitulation il ne se trouva même personne pour en réclamer l'exécution. On pressait un des plénipotentiaires de le faire Que voulez-vous que je réclame, répondit-il, les faits ne sont que trop visibles, et ma réclamation ne ferait qu'une victime de plus. Le gouvernement se dissolvait au milieu du dé sordre et de la terreur. Toutes les troupes conquérantes voulaient venir h Fribourg. On logoa jusqu'à i4,ooo sol dats dans cette ville de g.ôoo âmes, et une fois qu'ils y étaient ils refusaient d'en sortir. L'au torité militaire fut bientôt méconnue, et sur tous les points commencèrent les scènes de violence contre les habitants, le pillage des maisons, et plus encore celui des établissements publics. Les désordres les plus scandaleux furent commis dans les églises. Les chaires, les autels y devenaient le théâtre de scènes grotesques. C'est ainsi qu'a été tenue la promesse faite par les proclama lions des commandants aux Fribourgeois de respecter leur religion. Parmi les maisons de particuliers qui ont été pillées, on cite celle de l'avoyer Fournier, celle du chancelier Von der Weid, celle du comman dant Chollet, la maison de campagne de M. Al phonse de Diesbach seigneur de Westoutre près d'Ypres et celle de M™" de Fegely. Les meubles étaient emportés, brisés, jetés par la fenêtre. Les caves surtout étaient recher chées et enfoncées. On portait le vin par les rues jusque dans des baignoires. La demeure de l'avoyer Fournier a été en tièrement saccagée. On dit que les malheureux auteurs de ce pillage ont voulu contraindre, le pistoler sous le gorge, la fille de l'avoyer dévoiler la retraite de son père. La chancellerie d'État a été pillée; la ca thédrale de Saint-Nicolas l'a été de même; les vases et les candélabres d'argent ont été volée. Le couvent des Ligoriens et le séminaire ont été dévastés. Le pensionnat des Jésuites avait été envahi dès le premier moment. L'autorité militaire y mit une garde. La garde fut forcée, et la foule s'y précipita. On détruisit et on emporta las effets des élèves. Des pendules, des porcelaines, des débris de glace, jonchent le plancher. Des tableaux de maî tres ont été percés a coups de baïonnette, des pianos enfoncés coups de crosse de fusil, ainsi qee des meubles remplis de linge. L'appartement du supérieur n'a pas été épargné, son bureau a été enfoncé, et une immense quantité de lettres couvrent le parquet. Les livres sont déchirés, la bibliothèque mise en pièces. L'orgue de l'église est détruit, les soufflets ont été crevés coups de baïonnette. Les villages environnant Fribourg, où les soldats ont bivouaqué ont été plus maltraités encore que la ville même partout la campagne est dévastée, les clôtures des maisons brisées; on a brûlé meubles, chars, charruesoutils aratoires, pour alimenter les feux de bivouacs; on a tué le bétail et inceudié des maisons. L'auberge de Belfaut a été pillée, et le maître grièvement blessé. La division de réserve bernoise s'est aban donnée tous les excès. Depuis la reddition de la ville, on dit que trois sentinelles ont été tuées. Les soldats radicaux n'osent plus sortir issolément. Quand on songe aux excès qu'ils ont commis, on est porté h croire ces bruits véritables. L'exaspération des Fri bourgeois, qui voient le mépris que l'on fait de la capitulation, est saus bornes. Il paraît que la ville a été mise en état de siège, et un quart d'heure donné tous les bourgeois étrangers pour en sortir. C'est la guerre civile avec toutes ses horreurs. Les lignes suivantes sont tirées d'une lettre écrite de Fribourg au journal l'Union franc- comtoise Il faut que je vous raconte un fait scandaleux de la part des radicaux. La colonne sons lee ordres du colonel Kurz, qui marchait sur Fribourg par la route de Moral, avait réuni toutes les femmes et tous les enfants des familles qui comptait des officiers ou des soldats dans la petite armée fri— bourgeoise, et les avait placés en avant des rangs, pendant toute la inarche, pour que les soldats de Fribourg embusqués ne tirassent point sur la colonne. En fait de ruses de guerre, nous n'en con naissons point de plus méprisable et de plus vilel Dans l'ancien temps de la Suisse, ou a vu des soldats se dépouiller de leur cuirasse pour défier même d'ennemi et être plus exposés la mort; de notre temps, il faut être condamnés a voir un ennemi dix fois plus nombreux se faire un bouclier, pour éviter la luort, des femmes et des enfants A Estavayer, on a fouillé la maison des Jé suites et le pensionnat des jeunes enfants de foud en comble, dans l'espoir d'y trouver des armes ou des munitions. On n'y a rien trouvé, rien. Mais vons ne devineriez probablement pas le zèle de nos radicaux Les radicaux se sont transportés au cimetière des Jésuites, où ils ont fouillé toutes les tombes et dispersé les ossements. Ils ont forcé deux médecins examiner si, dans les squelettes qu'ils déterraient, il n'y avait aucun squelette de femme L'œuvre du général Dufour n'est pas terminée par la prise de Lucerne. Il reste soumettre les cantons primitifs et le Valais. Nous ne parlerons pas de Neuchatel, c'est une affaire part. Les troupes d'Uri et d'Unterwalden sont retour nées dans leurs cantons, et tous les membres du gouvernement de Lucerne s'y sont retirés. Nous recevons les nouvelles les plus attris tantes du canton de Vaud. Les persécutions reli gieuses y ont recommencé peu près partout. Ce n'est plus uniquement contre les sectaires métho distes qu'elles sont dirigées aujourd'hui des hom mes inoffensifs, des femmes et des vieillards sont journellement abreuvés d'outrages, jusqu'à la porte des temples, par des militaires en uniforme. Des circulaires menaçantes ont été adressées au clergé de l'Eglise dite nationale par le gouvernement, pour lui interdire, sous peine de destitution, de se permettre la plus légère allusion aux événements dont toute la Suisse est aujourd'hui le théâtre. La presse radicale Lausanne et Berne va jusqu'à dénoncer nominativement des pasteurs protestants qu'elle accuse de complicité avec les Jésuites de Fribourg et de Lucerne. Pour avoir osé raconter, d'après une feuille du Tessin, la défaite que les Tessinois ont essuyée le 17, dans la vallée Lévanline, le rédacteur du journal radical la Suissele réfugié italien Bassi, a été menacé de voir supprimer sa feuille. On peut juger par ce trait du degré de liberté dont jouis sent les journaux conservateurs ou organes de l'opinion radicale mitigée. On lit dans la Gazette de Lyon Une lettre de Genève, adressée au commerce de notre ville, annonce que les autorités paraissent éprouver de vives inquiétudes, et prennent des mesures pour garantir la ville contre une surprise. Une autre lettre annonce même que les Va- laisans ont forcé le passage Saint-Maurice et menacent Lausanne. Si tout ce qui reste, dans le canton de Fribourg, d'hommes ayant conservé leurs armes, allait se joindre aux Valaisans, la position des cantons de Vaud et de Genève serait critique. bulletin commercial. COERTRAI, 29 novembre Le marché aux grains de ce jour était assez bien approvisionné. La boulangerie n'achetdut qu'au fur et mesure du stricte nécessaire, les grains se sont vendu assez rapidement aux prix d'il y a huit jours. Froment de 21-00 ?3-oo l'hectolitre; seigle de fr. i3-oo 1j-5o. GR A M MONT, 29 novembre. La baisse se maintient sur notre marché. Il était aujourd'hui assez bien fourni, et cette baisse a été de ?5 centimes sur le froment et sur le méteil, de 1 fr. o5 sur le seigle, de 5 c. sur l'avoine et de 20 o. sur les pommes de terre. Froment (l'hectolitre), fr. 21-25; seigle, i3-20; méteil, lu-;5; avoine, 8-20. Pommes de terre, fr. --80. Toiles. Le marché aux toiles n'est guère prospère. Quoi que fort peu approvisionné aujourd'hui, la vente a été lente et les prix ont encore fléchi Pièces exposées, i5o; vendues, 110. LIÈGE, 29 novembre. Froment, première quai., le sac de 104 kilog. brut, fr. 3o-oo; deuxième id., fr. 29-50; seigle, première qualité, le sac de 95 Lilog. brut, fr. 20-25; deuxième id., fr. 19-75; orge, le muid de 190 kiïog. brut, fr. 42-00; épeautre, le muid de ii5 kilog. brut, fr. 22-70, avoine, première qualité, le muid de 122 1/2 kilog. brut, fr. 23-5o; deuxième id.fr. 23-5o. LOUVAIN, 29 novembre. Aujourd'hui, veille de la Saint-André, notre marché a été oousidérablemeut fourni en grains; c'est le plus fort marché que nous ayons eu depuis la nouvelle récolte. La vente s'en est faite lentement et le fro- meut a subi une baisse de Go centimes l'hectolitre. Les au tres articles sout restés staliounaires. a donné par de la i° Ouverture de Nabuchodonosorexécutée par la musique du corps des Sapeurs Pompiers. 2° Duo de Lucie de Lammermoor, pour ténor et bariion, chanté par MM. Achille et Narcisse Gruson, de Lille. Donizetti 3° Air varié pour flûte, exécuté par M. Robert. 4° Le Nouveau Monde, fragment de l'Ode Sym phonie Christophe Colomb, par Félicien Davidsolo pour bariton et chœur chanté par la Société des Chœurs. 5° Sans Tambour ni Trompette, duo pour ténor et bariton, chanté par MM. Achille et Narcisse Gruson. 6° Pot Pourri sur des motifs d'Anna Bolena, ar rangé pour harmonie par Ch. Otto, exécuté par la musique des Pompiers. Donizetti Le Samedi 4 Décembre 1847, 3 heures de relevée la Maison de Ville Ypres a l'ADJUDICATION DÉFINITIVE D'une Mai son et son Fonds Ypres rue de Bailleul n° 28, occupés par le Sieur Charles Duc, i32 francs par an, échéant annuellement le premier Janvier, sans droit de bail écrit. Et d'une Maison et son Fonds au dit Ypres, au nord de l'Esplanade, n° 1, occupés par le Sieur Clement Dutoit i32 francs par an, échéant annuellement le 7 Mars, sans droit de bail écrit. Le Lundi 6 Décembre 18*7, trois he de relevée Wytschaete au cabarèt, noftimé-V r la tVambekeoccupé par le Sieur Del voye - l'ADJUDICATION DÉFINITIVE d'une Patùre Wytschaete Oostaverne, de la contenance d'ap^jc éjgfyi I titre de 86 ares 87 centiares et d'après le ca^'.-' L FfV dastre S" B. n" 96- de 90 ares 20 ceutiares, occupée par la veuve d'Alexandre-Joseph Dehem.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3