NOUVELLES DIVERSES. je la considère même, certains égards, comme Jort piteuse mais elle n est pas lout-à-Jait dé sespérée Prélez-moi, s'il vousplait, quelques deux cent mille francs Voilà équivalemeot la quintescence des discours financiers de la politique nouvelle. Celle recette pour faire un emprunt? n'est-elle pas merveilleuse, nouvelle par excellence Où sont-ils ces ob scurs blasphe'raateurs qui ont osé dire avec MM. Malou et Dechamps, que la politique du 12 Août ne contient rien ou presque rien de nouveau Où sont-ils ces obscurs blasphémateurs, que nous les inondions de torrents de lumière? Arrière! Arrière! les rétrogrades qui veuillent épargner les contri buables arrière arrière les conservateurs avec leurs vieilles idées le 12 Août a révolutionné les commissariats de district, les gouvernements de province c'était déjà bien. Mais il a fait mieux il a réformé le cœur humain, humaiu par excel lence celui du capitaliste, il a-réformé les mœurs, les mœurs les plus incorrigibles, celles de la Bourse. M. Lebeau, en 1 i>4o, comparait la Bourse une sensitive. La sensitive qui repliait jadis ses feuilles dès qu'on la touchait, la Bourse qui s'alar mait au moindre bruit, est devenue si confiante que, depuis la politique nouvelle, elle prêterait des milliards un homme qui aurait fait banqueroute autant de fois que le gouvernement de l'innocente Isabelle. Quel renversement des plus simples notions financières! mais aussi quel toliu-bohu, quelle Babel, quelle pétaudière que le 12 Août. S. M. le Roi vient, sur le rapport de M. le ministre de la guerre, d'établir Ypres l'école d'équitalion de l'armée. Encouragée par ce premier succès, une députation de la Régence est partie hier pour Bruxelles l'effet d'insister sur les mesures prendre pour assurera la cité la prompte possession du rail-way qui lui est dû depuis si long temps. Elle saisira l'occasion de témoigner au gouvernement la gratitude du premier avantage obtenu par Ypres de la munifi cence royale.Comme nousn'avonscesséde le dire, c'est par des instances respectueuses et mulipiiées, accompagnées de franchise que l'on peut raisonnablement espérer les concessions et les faveurs qui dépendent du pouvoir. Une imprudente affectation d'hostilité systématique, surtout de la part des autorités, ou un servilisme déposant toute dignité et toute indépendance, de même qu'une indolente quiétude attendant tout de la spontanéité de la haute adminis tration, ne peuvent qu'entraver ou faire perdre de vue les plus justes sujets de réclamation. Un premier pas est fait, le branle est donné, il ne faut pas s'arrêter encore, après un court intervalle, suffisant pour exclure l'idée d'importunilé, il s'agira de poursuivre la réalisation entière de vœux auxquels il n'est rendu jusqu'à pré sent justice que pour une bien faible partie. L'équité de M. le ministre de la guerre ne nous fera point défaut, si la marche sui vre est convenablement conduite. La partie fe'ininiue du cabinet ne paraît pas être très homogène, si nous en croyons l'article suivant du Libéral Liégois. 11 paraît que l'honorable M' Frère, quoique graud officier de la légion d'honneur, n'est pas encore assez seigneur. Nous produisons l'article du journal liégois, afin que le pays sache par quelles hautes méditations M'le ministre des affaires étrangères est absorbé. Est-il besoin de dire qu'au fond, l'incident dont-il s'agit est très puéril, et que c'est un débat où l'offenseur serait puni, si l'offensé se plaçait au- dessus de l'offense Ou lit dans le Libéral Liégois A une des réceptions de la cour, la dame d'honneur de la Reine, Mms la baronne de chargée de présenter les dames admises la cour, a fait un éclat arrivées près de Mm" de Haussy, Veydt et Frère-Orban, elle a fait sur elle-même, avec nne intention marquée, une évolution peu polie j et les dames de trois de nos ministres n'ont pas été présentées Sa Majesté la Reine, selon les formalités d'usage Je renonce vous décrire l'effet que cette incartade aristocratique a produit sur l'assemblée. «Tous les membres du cabinet ont pris la chose au sérieux c'est bien autrement grave que l'affaire de Rome il y a eu, parmi ces messieurs, l'entente la plus cordiale pour prendre le parti des dames offensées. MM. les ministres se sont réunies en con seil, la résolution prendre a été examinée et longuement discutée bref, un ultimatum a été formulé et adressé au Roi pour demander le renvoi de Mm" deLa démission de sa charge sera-t- elle donnée la grande dame, et le ministère reoe- vra-t-il la satisfaction qu'il exige? L'avenir vous le dira. Toujours est-il que le ministère est bien résolu se retirer dans le cas où on lui refuserait satisfaction. Les choses eu sont là, on attend la dé cision du Roi. L'unanimité, l'accord que l'on rencontre parmi les membres du cabinet, sur le point de la satisfac tion obteuir pour l'offense faite, n'existe pas parmi les dames de ces messieurs: M"" d'Hoffsch- inidt, qui se donne des airs de grande dame, qui est bieu en cour, s'est rangée, dit-on, du côté de Mm° dela dame d'honneur. Politique Nous apprenons que la commission chargée de la rédaction de quelques projets de lois politiques, a terminé son travail en ce qui concerne celui re latif la nomination des bourgmestres. Ou sait que pour le cas où les besoins de l'administration com mandent de prendre le bourgmestre en dehors du conseilil s'agissait de subordonner le choix du gouvernement l'avis conforme de la députation permanente du conseil provincial. La commission s'est arrêtée une combinaison qui, tout en offrant les mêmes garanties, répondrait aux objections faites contre l'idée primitive. Selon ses proposi tions, la nomination en dehors du conseil, serait faite sur la présentation de la députation per manente. On lit dans Y Émancipation Nous annoncé, dans notre numéro du 8 dé cembre, que le ministère était résolu dès lors conclure l'emprunt. On nous informe que les né gociations sont entamées sérieusement avec les banquiers bailleurs de fonds, et qu'elles sont mè- mes assez avancées pourque l'on regarde l'opération comme imminente. Ou dit que l'emprunt se ferait en 2 1/2 p. c. D'un autre côté nous lisons dans la correspon dance autographiée de Paris Il paraît qu'il est queslioo, comme le bruit en a couru ces jours derniers la Bourse, d'un em prunt de 73 millions que la Belgique serait la veille de contracter. Cet emprunt ne serait pas mis eu adjudication, mais il serait offert au public par voie de souscription et se réaliserait par une émis sion de rentes 3 p. c. au taux de 6a fr. On lit dans le Journal des Flandres Si nous pouvons ajouter foi aux renseigne ments puisés bonne source et que nous avons reçus de Bruxelles, une de nos industries les plus intéressantes serait menacée d'une ruine complète. On assure que le miuistre de finances a concu le projet de doubler le droit sur les distilleries. On nous communique la note suivante: Hier soir, la commission administrative de Y Alliance, sur une demande signée par plus de vingt-cinq membres, a convoqué, aux termes du règlement, l'assemblée générale, pour le lundi 20 décembre courant, 7 heures du soir, afin de dé libérer sur un projet de pétition adresser aux Chambres et tendant réduire les dépenses géné rales de l'État. La commission a porté l'ordre du jour de la même séaoce la communication d'une adresse de la Société électorale de Roulers Y Alliance. Souscription au profit des catholiques Suisses, blessés, ruinés, incendiés, prisonniers, fugi tifs ou autrement victimes de la guerre civile. Sommes précédemment reçues. fr. 20-00 Uue Dame20-00 Total. fr. -io-oo Ceux qui désireraientde joindre ces offrandes un témoignage de leur philanthropiesont informés que le montant de la souscription sera envoyé au Journal YUnivers Paris le du mois courant. NÉCKtLfCIE. M. le baron de Knyff, ancien directeur de la police sous le gouvernement de Pays Bas, vient de mourir Bruxelles. Ses obsèques ont eu lieu bier. Dimanche deux heures, LL. MM., accom pagnées du prince et de la princesse de Saxe- Cobourg, ont fait une promenade pied sur les boulevards du Régent et de Waterloo. Une nouvelle source de richesse paraît déci dément s'ouvrir pour les Flandres. On assure que M. Bidaut, ingénieur des mines, chargé de faire des explorations dans ces provinces, a constaté l'exis tence de gisements abondants de minerai de fer, dans dix-sept communes de la Flandre orientale. On écrit de Douai, le 8 décembre Hier ma tin, au moment où un train de chemin de fer pas sait vis-à-vis de la barrière niveau de la porte de Lille, un lièvre de première force, qui, lancé lui aussi toute vitesse, venait du côté du Mariage, a voulu couper la voie de fer en passant eu avant du convoi mais plus prompte que lui, la locomotive ne lui en a pas donné le temps, et l'attrapant, pour ainsi dire, au vol, elle lui a brisé la tète et les pattes de devant. Le gardien a ramassé sur le sol, encore chaude et palpitante, la victime de cet accident et l'a transportée chez lui. Fort heureusement la chasse est ouverte autrement on eu serait se de mander si cet accident ne constitue pas le délit de chasse en temps prohibé Dernièrement un chas seur se plaignait que les télégraphes électriques fissent le plus grand tort aux perdreaux, qui se jetaient contre les fils métalliques. Aujourd'hui un lièvre tué par une locomotive Décidément la loi sur la chasse n'a pas tout prévu. La tempête qui a régné ces jours derniers, et dont les conséquences sinistres annoncent de toutes parts, vient de frapper aussi la marine du port de Bruges. Le sloop le Rôdeur, capitaine Fourny, allant de Bruges Glascow, s'est perdu le 7 de ce mois, dans la haie d'Edimbourg, trois milles l'est de Duribar. L équipage est sauvé. Le tout était assuré. Le même jour, quinze autres navires anglais ont fait naufrage sur la même côte, tous ont perdu en totalité ou en partie leur équipage. L'instruction de l'affaire de la place S'-Géry a déjà réuni contre le prévenu Vandenplas des éléments de preuves qui doivent rendre insoute nable son système de détiégalions. Plus de deux témoins ont été entendus. Le chloroforme a déjà été employé avec succès dans presque tous les hôpitaux de Bruxelles. EXPOSITION DE TABLEAUX DE L'HOTEL-DE-VILLE, A BKUXELLES. Le tirage au sort des tableaux acquis par l'Insti tut des Beaux-Arts est fixé lundi 20 décembre 1847, 3 heures. Il aura lieu au local de l'Expo sition. Ces tableaux tous très-remarquables, sont au nombre de sept. Les auteurs sont MM. Delacroix, J. Coene, F. Haseleer, H. De Coene, J.-B. Van Moer, J.-B. Van Eycken et De Landtsheer. C'est par le joli tableau de fleurs de M. Charette-Duval que, selon toute probabilité, les acquisitions se termineront, en ce sera uue fin tout fait digne du commencement. CHAMBRE DES REPRESENTANTS. Séance du lO Décembre. (Présidence de .11. I.iedls.) M. Alaliuius dépose le rapport de la section centrale sur le budget de la guerre. Mis la suite de Tordre du jour. M. Deman d'Atlenrode dépose le rapport de la commission de comptabilité sur le budget de la Chambre. il sera discuté

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 2