M. LEPRETRE,
OPERIBAERE VERKQOWJS,
I'RUSSE.
AUTRICHE.
ITALIE.
ÉTATS DE L'ÉGLISE.
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
©Eiiramri:,
DEMEURANT A BAILLEUL,
attisa
1,1
et tout le bâtiment latéral jusqu'au guichet de
l'Étoile. Au surplus, on s'occupe du projet de
transférer la Bibliothèque nationale daus les Tui
leries. Fontainebleau serait affecté aux invalides
du travail.
Ou dit que M. Thiers s'occupe en ce mo
ment d'une histoire de la Révolution de février
i848 qui paraîtra dans quelques jours a la li
brairie de Paulin.
M. Carnotministre de l'instruction puBli-
que a fait rédiger des catéchismes républicains
qu'il a envoyés aux instituteurs primaires pour
être répandus dans les campagnes et servir l'in
struction des populations. Nous remarquons dans
ces catéchismes les deux demandes et réponses
suivantes
Demande. Qu'est-ce que la République?
Réponse. C'est la forme de gouvernement
que se donne un peuple quand il est assez mûr,
assez éclairé pour faire ses affaires par lui-même.
D. La Frauce n'a-t-elle pas eu déjà la Ré
publique
R. Oui, elle l'a proclamée en 1792; mais
alors la guerre civile l'intérieur, la guerre d'in
vasion a l'extérieur s'opposaient l'établissement
d'une véritable République. Le gouvernement de
1792 ne fut et ne pouvait être qu'une dictature
violente et terrible. La Re'publique de 18*8 s'est
profondément séparée de la République de 92, en
abolissant la peine de mort en matière politique;
ce sera une République de concorde et de paix.
Méhémet-Ali avait été invité par l'ex-gou-
verneraent venir Paris. Il a appris Malte notre
révolution qui n'a pas modifié sou projet primitif.
On nous assure que le gouvernement provisoire,
instruit par le pacba lui-même de ses intentions,
s'est empressé de le couvier se rendre en France*
On croit qu'après un séjour de quelques semaines
Paris, Méhémet ira prendre les eaux de Vernet,
dont l'usage a été si utile la santé de sou fils
Ibrahim. (Univers.)
La Gazelle de Prusse du 21 mars publie la
proclamation suivante
J'ai déjà déclaré hier que mou cœur a pardonné
et tout oublié.
Afin qu'il ne soit douteux pour personne que
mon peuple tout entier est compris daus ce pardon,
et ne voulant pas que le grand avenir, réservé
notre patrie, soit attristé par des souvenirs dou
loureux je promets
Pardon tous ceux qui ont été accusés ou con
damnés du chef de délits ou crimes politiques, ou
de délits de presse.
Les condamnés Polonais ont été mis en liberté.
On évalue le nombre des victimes du côté
des troupes 5oo environ. Le nombre de ceux qui
ont péri parmi le peuple n'est pas encore relevé,
mais il est probable qu'il se rapproche beaucoup
du premier.
Nous empruntons les particularités qui sui
vent au récit de la Zeitungs-Hatle
Le Roi, après avoir annoncé lui-même au
peuple assemblé sous les fenêtres du château, la
mise eu liberté des prisonniers politiques, a prié la
foule de lui accorder une heure de repos. Mais, ce
moment, les cadavres des victimes étaient apportés
sur des civières et dans des voilures. Une de ces
civières portait quatre cadavres horriblement mu
tilés et recouverts de fleurs. Ce convoi funèbre
s'est arrêté sous le balcon. La foule a demandé
alors que le Roi parût de nouveau au balcon.
S. M. a obéi tenant la Reine par le bras. S. M.
avait la figure bouleversée et la Reine n'a pu sup
porter la vue de ces cadavres. Le Roi s'est retiré
après avoir vainement essayé de se faire entendre
de la foule. Le comte d'Arnim, doué d'un organe
puissant, l'a haranguée son tour.
Une bande uombreuse s'est dirigée vers le
palais du prince de Prusse avec l'intention de le
démolir, mais elle s'est contentée d'y placer les
trois inscriptions suivantes Propriété du peuple,
propriété nationale, propriété de toute la nation.
La nuit de lundi mardi dernier a été extrê
mement agitée. Le bruit s'était répandu vers dix
heures que le prince de Prusse allait rentrer la
tête de troupes allemandes et russes. A l'instant,
des barricades formidables se sont élevées de nou
veau aux portes de la ville. L'alarme n'a diminué
un peu que sur une proclamation des nouveaux
ministres, déclarant que ce bruit était dénué de
fondement.
En ce moment, Il n'y a pas un seul soldat dans
la ville de Berlin.
Vers les dix heures et demie, le Roi a quitté le
château, entouré des nrinistres et des priuces. Tous
avaient la cocarde tricolore J un drapeau tricolore
était porté en avanr dn Ror. La foule entourait le
cortège, saluant le Roi par des hourras et des vivats.
Le Roi a traversé la place de l'Opéra, le Behren-
strasse, le Frederikstrasse. Il est rentré au château
par les Tilleuls.
Cette démonstration semble avoir produit un
bon effet.
Dès la journée de lundi, le bourgmestre M.
Churephansen avait été maltraité dans la rue, puis
remplacé par le vice-bourgmestre, M. Naunyn.
Dans ta journée, on a appris que la Galîicie
s'était soulevée, que Cracovie s'était déclarée repu
blique. Ce ne sont jusqu'ici que des bruits.
A Kœningsberg, la troupe a tiré sur le peuple.
Des clubs commencent se former Berlin.
POLOGNE.
La Zeitungshalle dit que des nouvelles arrivées
le 2t mars Berlin, annoncent que la révolution
a éclaté Varsovie. Cracovie est en insurrection.
Un ministère responsable va être formé pour la
Hongrie. Il aura sa résidence Bude.
Il paraît que des désordres très-graves ont
éclaté en Bohême, et que la loi martiale y a été
proclamée. Les paysans se seraient soulevés dans
beaucoup de localités et se livreraient toute sorte
d'excès.
On lit dans la Gazette de fOdir
Des nouvelles, arrivées a Breslau le 18, as
surent que Cracovie s'est proclamée de nouveau
République. iâ,ooo insurgés sont sous les armes.
Le commissaire impétial, M. De Dey me, a dû
mettre eu liberté 4oo détenus politiques.
Toute la Lombardie est en insurrection. A la
première nouvelle des événements de Vienne, les
habitants de Milan se sont transportés au palais de
l'archiduc Régnier, vice-Roi, pour lui demander
la délivrance des prisonniers politiques. L'archiduc
Régnier était Vérone. Le gouverneur de Milan
refusa de rendre les prisonniers aussitôt les habi
tants coururent aux armes et la lutte s'engagea.
On n'en connait pas l'issue d'une manière po
sitive.
Le Roi de Sardaigne fait marcher des troupes
du côté de la Lombardie.
Les dernières nouvelles de Rome sont du 9 de
ce mois. Rien jusque-là n'y avait troublé la tratr-
qnillité ui la parfaite harmonie qui règne entre le
peuple et son auguste souverain. La commission
nommée par Pie IX pour préparer un projet de
Constitution avait achevé son travail et'venait de
le présenterait Saint-Père. Sa Sainteté a immédia
tement convoqué le sacré collège qui a dû se rénnir
en consistoire le 10 et le r3 mars. Après avoir
entendu l'avis de ces princes de l'Eglise, le Pape
Pie IX publiera les nouvelles dispositions que tous
les esprits attendent avec une vive impatience.
On lit dans la Gazette officielle de Rome
du 10 mars
Sa Sainteté ayant accepté la démission spon
tanée de S. E. le cardinal Bofondi, a nommé
secrétaire d'Etat, Ministre des affaires étrangères,
président du conseil des Ministres,S. E. le cardinal
Antonelli.
S. S. a pareillement nommé ministre de l'in
térieur M. Gaétan Recchi, en remplacement de
Mgr. François Pentini, dont la démission est ac
ceptée.
Ministre de grâce et de justice, M. François
Sturbinettiavocat, en remplacement de Mgr.
Robert Roberti, dont la démission est acceptée.
Trésorier général de la chambre apostolique,
Mgr. Charles Moricbior, archevêque de Nisibe,
Ministre des finances.
n Ministre des travaux public, M. Marc Min-
ghetti, en remplacement de Sturbinetti, nommé
Ministre de la justice.
Ministre de la guerre, le prince Aldobrandini,
en remplacement du prince Gabriellidont la
démission est acceptée.
Ministre de la police, M. Joseph Galetti,
avocat, en remplacement du prince de Téano,
dont la démission est acceptée.
S. E. le cardinal Mezzofanti conserve le mi
nistère de l'instruction publique, et le comte Pa-
solini le ministère du commerce.
Mgr. Gaè'tan Bedini est nommé sous-secrétaire
d'Étal en remplacement de Mgr. Vincent Santucci,
chargé provisoirement de cette fonctionqu'il a
rempli la pleine satisfaction de Sa Sainteté.
Du ÎO JE a r.« au inclus.
NAISSANCES.
10 Du sexe masculin,
n Du sexe fémiuiu
Un mort-née du sexe féminin.
DÉCÈS.
Degrou, Marie-Thérèse, âgée de 46 ans, dentellière, épouse
de Jean-Lucieu-François, Wouts, Marché aux Bétes.
2. Jouckheere, Eugénie-Constance, âgée de 5^ ans, sans pro
fession, veuve de Silvelter Hoefuagel, rue de Kauwekind.
3Alleman, Virginie-Jeanue-Autoine, âgée de 11 ans, rue
de Tourhout.
4. Denutte, Jean-Baptiste, âgé de 44 ans> journalier, veuf
de Colette-Cécile Feys, rue de Menin.
5* Bartier, Colette-Françoiseâgée do 49 aDS> domestique,
célibataire, SuPierre lez Yprfcs.
ENFANTS AU-DESSOl'S DE 7 ANS.
Masculin Y™
Féminin4 T°U - 4"
DE LILLE
A l'honneur d'annoncer son arrivée Ypres, où
il logera Hôtel de la Tête d'Or, les personnes
qui désireront le consulter sur les maladies de la
bouche et sur la pose des dents artificielles, pour
ront le consulter tous les jours, dater du 28
Mars, de 8 heures midi et de 2 6 heures du
(0
soir.
Maendag 3e" April i848, ten 2 ueren naer
middagin d'herberg genaemd de Nieuwe
Herberg, gebruikt door Francis Ver Elst, ter
placis van Dickebuschzal'er geprocedeercl
ivor-den toit den
VA\ I>l: RASCBKEVEIV
EeRsten koop. Een HUIS staende op
grond compelerende M. Berten te Poperinghe,
gelegen 1er gemeenle Dickebusch, by de plaetse,
palende van ziliden aen de calcliiede en van
westenaen den bebouwclen grond van gezegden
heer Bertenthans gecleeltelyk gebruikt door
Francis Terry, zonder recht van pac/il.
GEMEEXTE TLAMERTINGE.
Tweeden KOOP. Eene partie DRY*
GARS groot 52 aren 25 centiaren, langsl
calcliiede van Dickebusch naer Yper, palende
van oosten het gars van Carel Lemahieu en
van weslen den behuisden grond van d'heer
Berghman-Malou.
Gebruikt zonder recht van paclit door de
vveduwe van Charles Coene.