SLDITEN, AMELOOZEN, FRANCE. Paris, 7 juin. DANEMARCK. AUTRICHE. ITALIE. ETAT CIVIL D'YPRES, PLANTSOEN-TOPPEN EN SPAENDERS, chargé d'en interjeter appel an nom et de la part de l'auditeur général. L'affaire sera portée a l'une des prochaines au diences de la haute cour militaire qui en jugera en dernier ressort. Il paraîtrait qu'il yak Fumes uue bande d'incendiaires, car en .trois jours de temps, trois incendies y ont eu lieu. Le premier, dont nous avons parlé, a consumé le 1er juin la ferme habitée par Henri Vogels. Le second a éclaté le 2, vers midi, dans l'écurie de Jean Van Massenbove, cabaretier a Furnes. Le troisième a consumé, la grange du même Van Massenhove. Nous trouvons dans le Vlaming les détails que voici sur un singulier enlèvement qui a eu lieu dimanche h Renaix. Depuis environ un mois résidait en cette ville M. Frion, propriétaire d'Antoing (Hainaut), avec sa future M11* Adèle Béranger. Dimanche dernier, vers onze heures, les deux futures se rendaient l'église lorsque tout coup quatre individus, parmi lesquels le cousin germain de M. Frion, se jettent sur lui et l'emportent dans une voiture placée h la cour du Comte Jean, s'y enferment avec lui et partent au grand galop dans ladirection d'Avelgem. On ignore jusqu'à ce moment où M. Frion a été conduit après son enlèvement qui a eu lieu, ce qu'il paraît, pour empêcher le mariage. Un rescrit rendu au nom du Pape par le car dinal Ostini, président de la sacré congrégation, rejette l'appel de M. Van Moorser, desservant de la Xhavée. On lit quelque part: Il y a quelques années M. De Lamartine disait La France s'ennuie. Croit-il qu'elle s'amuse maintenant Le prince Louis Bonaparte est arrivé Mercredi matin paris. On annonce également l'arrivée du duc de Nemours. Mais cette nouvelle est certaine ment erronée. La police est sur pied. Voici le total des élections connues dans le département du Nord Antony Thouret36,810 Mimerel16,610 Ulysse Tencé8,168 De Genoude3,362 M. Delescluze n'a été porté que dans une seule séction il y a obtenu deux iwix. Le prince Louis Bonaparte, auquel les élec teurs de Paris ont donné un nombre de voix im portant, vient d'obtenir dans l'Yonne, où il ne s'était pas présenté, une majorité imprévue, si l'on en croit les lettres arrivées aujourd'hui Paris et qui précèdent, dit-on, la nouvelle officielle de son élection. Si le prince Louis est nommé représentant, il lui restera prouver, avant d'être admis dans l'As semblée nationale qu'il est Français, car en accep tant, il y a quelques années, le grade de capitaine d'état-major d'artillerie de Thurgovie, il se fit naturaliser citoyen des cantons. C'est même ce titre de naturalisé suisse que le prince ne fut pas livré sur la réquisition de M. Thiers, alors ministre. Or, il ne peut avoir acquis la qualité de citoyen suisse et conservé celle de citoyen français. La foire de Beaucaire s'annonce sous les plus tristes auspices. Quelques échantillons, peu ou point de marchandises. 11 est présumer que l'année i848 enterrera ce marché autrefois si riche en transactions commerciales de toute nature. De nombreux guet-à-pens et des tantatives d'assassinat sont dirigés depuis quelques jours con tre diverses officiers de la garnison de Lyon. Le nombre des souscripteurs au banquet- monstre de dimanche, s'élève aujourd'hui 162,532 au prix de 25 centimes. La Commission du pouvoir exécutif a siégé en conseil depuis hier matin jusqu'à l'ouverture de la séance. On assure que MM. de Lamartine et Ledru Roi lin resteront dans la Commission. La seule démission probable est celle de M. Garnier-Pagès, qui entraînerait dans sa retraite M. Duclerc, ministre des finances. (Presse.) Des attroupements considérables et tumul tueux sur certains points se sont formés hier soir sur les boulevards. Comme d'ordinaire, c'est la porte Saint Denis, la porte Saint Martin et au débouché des rues des deux faubourgs que la masse était plus compacte. Le résultat partiel des élec tions, rendu public par les journaux du soir, le projet de décret sur les attroupements et le bruit colporté par les crieurs des journaux du soir de la démission de quelques membres de la Commission exécutive, servaient de texte aux orateurs, et pro duisaient l'agitation. A neuf heures, le nombre toujours croissent des groupes et le mouvement qui s'y produisent ont fait craindre quelque manifestation turbulente, et les boutiques de cette partie du boulevard, des rues Saint-Denis, Bourbon-Villeneuve et autres rues adjacentes se sont fermées. La force armée s'est montrée aussitôt. Des bataillons de garde na tionale, de la ligne et de la garde mobile sont venus se passer au débouché des rues aboutissants sur le boulevard et sur la chaussée du boulevard. Leur présence n'ayant pas contribué au rétablissement de la circulation, chaque bataillon s'est formé en peloton, et dix heures et demie une marche au pas de charge, tambour battent, a eu lieu sur toute l'étendue comprise entre la rue du Faubourg Pois sonnière et la Porte-Saint-Martin. La foule, dispersée, revenait occuper les mêmes points; mais la plus grande partie des curieux se retirait par les petites ruesen attendant le tambour. A onze heures et demie du soir la charge battait dans le quartier. Les attroupements paraissaient décroître. LE TRAVAIL DANS LES ATELIERS NATIONAUX. Eh, brigandier, avancez l'ordre! Qu'est-ce qu'il y a, notre contre-maître? Il y a que l'ouvrage ne va pas fort. Vous allez appeler votre brigade et creuser... attendez un peu (se grattant le front]..c'est cela... vous allez me creuser un trou... de trois mètres vingt-cinq en tous sens. Vous entendez bien Et où cela Ici même. C'est bon, bourgeois. On va vous en creuser un tout de suite. (A sa brigade monchalainment étendue au bord d'un fossé.) Allons, citoyens, vos pioches I II ne s'agit plus de dormir ni de jouer au bouchon. La patrie a besoin d'un trou. Tiens, tiens, liens! qui est-ce qui a dit ça? C'est le citoyen contre-maître. Ça suffit, brigadier; nous allons nous y met tre. Du moment où la patrie parle... Les ouvriers prennent leurs pioches et travail lent avec la lenteur qui convient des hommes libres. L'un d'eux, pour égayer la tâche, entonne d'une voix de Stentor la Marseillaise du travail Allons, enfants de la patrie, Le jour de pioche est arrivé! Le trou national est creusé. Le même contre-maître examinant son œu vre Pas trop mal pour des bijoutiers! Appe lant un autre brigade Mes enfaols, vous voyez bien ce trou? Oui, contre-maître. Eh bien, vous allez me boucher ça 1 Ça presse-t-il Horriblement. Voilà de la terre.... Elle est toute fraîche Je le crois bien, on vous l'a préparée exprès. On amèue des brouettes. On se met l'ouvrage. Le trou national est comblé. Ainsi de suite. On écrit d'Altona, 5 juin Les Prussiens ont évacué Flensbourg. Avant-hier un parlementaire danois était venu les sommer de l'évacuer dans les vingt-quatre heures, sous peine de voir la ville bombardée. Il a négocié longtemps avec le com mandant en chef, et, immédiatement après son départ, une batterie a été dressée devant le port. (Gazette de Cologne.) Sci leawig-Holsleia, le i*r juiii. Le biuit de la prise de deux bataillons danois, répandu hier, se confirme. Mardi, les Danois ont tiré boulets rouges sur Gravenstein mais ils ont été repoussés par le général de Wrangel, qui en a fait une partie prisonniers. Le bruit se répand qu'un corps de 6,000 Danois est cerné de toutes parts. La Gazette de Vienne du 3 juin annonce, d'a près des nouvelles d'Inspruck, que les Tyroliens eux-mêmes ont prié l'Empereur de retourner Vienne. Le même journal croit que l'Empereur ne tar dera pas revenir, et dit que dans tous les cas on attend l'arrivée d'un prince de la famille impériale, si l'Empereur juge convenable d'ajourner encore son retour. La Gazette piémontaise pubile divers renseigne ments sur la capitulation de Peschiera. Charles- Albert est entré le i" juin dans la place, où un Te Deum a été chanté pour remercier Dieu du succès obtenu par les armes italiennes. Du 4 Juin nu flO Inclus. NAISSANCES. 4 Du sexe masculin, T lo 6 Du sexe féminin, 1 Un mort-né du sexe masculin. MARIAGES. 1. Madou, Alexandre-François-Joseph, âgé de 26 ans, journa lier, et Viaene,Calhérine-Thérèse,âgéede 28 ans, jardinière. 2. Mathieu, Jean-Henri, àgéde agans, journalier, et Verhulle, Julie-Clémence, âgée de iS ans, domestique, DÉCÈS. 1. Vandeputte, Charles-Louis, âgé de 5» ans, boulanger, époux de Colette-Cathérine Poupeye, rue de Boesinghe. 2. Ceritz, Mélanie-Jeanne-Fjançoise, âgée de 36 ans, bouti- quiére, épouse de François-Louis-Joseph Laheyne, rue de l'Etoile. 3. Deuaeerseman, Marie-Thérèse, âgée de 4^ ans, sans profes sion, épouse de Fidèle- Arnaud-Constantin Vaudenkerkhove, enclos rue de Dixmude. 4- Six, Joséphine-Virgiuie, âgée de 24 ans» dentellièie, céli bataire, rue de Meuiu. 5. Debal, Marie-Judith, âgée de 56 ans, dentellière, épouse de Charles-Joseph Vandenbulcke, rue de la Prison. 6. D'Heere, Benoit-François-Charles, âgé de 41 ans, journalier, célibataire, rue de Meniu. 7. Vanucker, Jean, âgé de 3o ans, sans profession, rue de Tourhout. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. Masculin i rr> Total... 3. remimu. a INSTEL op 17,n JUNY i848 en OVER- SLAG op i°Q JULY 1848 om 3 uren naer noenin d'berberg Sinl-Andries te Y'per, op de Boter-Markt, van een nieuw gebauwen HUYS, van twee Stagien, Remisen en 7 aren 5g cen- tiaren ERVE, op de plaetse te Poelcappelle. Om met de geldtellinge in gebruyk te komen. De voorwaerden te zien ten kantoore van Mtor VAN EECK.E Notaris te Ypre. (1) l'IHLlEkE YERROOPISG VAN EENE GROOTE KWANTITEIT ZATERDAG, 24" JUNIUS, i848, zynde S'-Jans-dag, om 2 uren na raiddag, in de Bos- schen genaemd de Heyde, en de Kroonaertop het gezegde Wytschaete, zal men publiek Ver- koopen 3,000 extra-schoone Talie Sluiten, 3,oeo Eeken Ameloozen eene groote kvvantileit Plant- soen-Toppen, Blokken en Spaenders. De vergaedering in de Heydelangst de dreve leidende naer de hofstede Samyn. Er zal langen tyd van betaling zynmits stellende goede medekoopers, ter voldoening van Sr E. V1CTOOR-GODTSCHALCK.te Meessen, belast met den ontvangst. (1) Elk zcgge liet voord.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 3