NOUVELLES DIVERSES. Giberne en cuir noir ayant un passant pour y glisser le ceinturon. Ëpinglelte avec chaînette en métal blanc, se fixaDt la 3"* boutonnière supérieure de la blouse. ARMEMENT. Fusil d'infanterie avec baïonnette; sabre briquet, modèle d'infanterie, avec dragonne et cravate en laine écarlate pour les tambours, ca poraux et sous-officiers. roaov— Proven 22 Juin 1848. illonstfur lr Krbactcur, L'écho d'une fête de campagne a toujours un peu de retentissement en ville, surtout lorsque les héros de la fête appartiennent l'une et l autre, et par des liens d amitiéet parles bien faits prodigues aux pauvres. On vous aura déjà, dit, je n'en doute pas, combien a été bril lante la réception faite il y a huit jours Mon sieur le baron et Madame la baronne Mazeman de Couthove Voccasion de leur retour d'Italie et de leur voyage de noces. Cétait alors le mo ment de vous faire le narré de cette belle fête sous iimpression quelle avait \aissée tout ré cemment mais on nous dit, M. le Rédacteur, que celte féle aurait un dénouement tout pareil beaucoup d autres fêtes et c'est ce dénouement que j'ai attendu pour vous faire le reçit de tout ce qui s'est passé. Jeudi tout notre village avait pris un air de fêle plus qu'ordinaire. Depuis la sortie de Poperinglie jusqu'à Couthove château des jeunes époux, ce n'étaient qu'arcs de triomphe, inscriptions et chronogrammes qui montraient l expression naïve des habitants joyeux. Les pré paratifs étaient achevés pour midi lorsqu'on annonça l'arrivée des jeunes époux. La musique en tête, suivie de nos autorités civiles et ecclé siastiques et précédée des sociétés et d'une cavalcade d'au moins quatre vingts chevaux montés par des jeunes gens et toute la population se rendirent au devant de M. le baron et de sa jeune épouse qui montraient l'expression du contentement et du bonheur. C était pour moi comme pour beaucoup d'au tres un vrai pays de cocagne que ce Couthove, naguères si tranquille et aujourd'hui si vivant par l'apparition d'une bonne et vertueuse dame, qui trouvera chez nous des amis dans la per sonne du pauvre, de la vieillesse et de C enfance. Une brillante illumination a terminé la journée. Je vous parlais tout l'heure M' du dénoue ment de la fêle, et je ne vous ai pas dit le fin mot cle l'énigme. Les indigents ont eu leur tour aujourd'hui. M' le baron et Mm' la baronne ont réuni chez eux plus de deux cents pauvres des deux sexes, auxquels après de nombreuses au mônes. ils ont fait accepter un repas cordial, dont ils ont fait eux mêmes les honneurs. Une joie indisciblea présidé cette fête. Cette bonne action leur a mérité la reconnaissance de tous les pauvres qui sans aucun doute adresseront des vœux au ciel pour le bonheur de ceux qui, l'imitation de leurs honorables parents, ne lais seront jamais dans le besoin nos pauvres cam pagnards et qui pendant le repas n'ont cessé de les étonner par leur bonté et leur affabilité. On nous assure que M. Mazeman se propose d'habiter une grande partie de tété au milieu de nous. Il y est connu depuis longtemps par ses bienfaits et par ces bontés que sa chère épouse ne fera qu'accroitre lorsqu'elle connaîtra les bons cœurs des habitants de Proven. II. Iiabitaut de Proven. iîTottsifttr le tîf'ÎHKtfur, J'éprouve de nouveau le besoin d'entretenir vos lecteurs du zèle admirable que le Comité de Bienfaisance de Clerclen met profiter de toutes des ressources offertes par la charité et patriotisme. Cette commune qui jadis voyait chaque année régulièrement un grand nombre de ses malheureux habitants poursuivis par la faim, réduits abandonner leurs tristes de meures et frapier des portes étrangères, éprouve aujourlCiui, grâce Dieu, la douce impression d'un soulagement aussi efficace qu'inattendu, et ourit même les/wir d'une prospérité prochaae etflorissante. Elle éprouve, dis je, déjà la coisolalion de ne plus voir ces émigrations forcés si nuisibles au bien public, et surtout aux bennes mœurs. Déjà elle com mence pouvoir nourrir tous ses enfants en leur procurant du'ravail elle leur ose promettre un avenir heureux se confiant encore une fois la générosité dt ses nobles bienfaiteurs. Car on sent bien qu'on n'a pu opérer un changement si désirable que par de puissants secours parmi lesquels uœ superbe'Exposition d'objets d'art, d'industrie, de luxe etc. honorée par la munificence de S. M. la Reine, de Monseigneur l'Evéque, de M' 'e Ministre de Cintérieurde M' le sénateur Ctssiers-De Patlin, de Mr le représentant Debieyne, et cle plusieurs autres dignitaires et pardeuliers généreuxtient sans doute le premier rang. C'est cette Exposition dont le catalogue sera publié d'ici quelques mois que j'ose recmimander en ce moment au public charitable m l'engageant se procurer des lots ou l'encourager d'une manière quel conque. C'est en effet le produit de cette Expo sition qui doit Jeurnir au susdit Comité le moyen de donner le C ouvrage aux nombreux ouvriers pauvres de la commune. Espérons que la charité achèvera son noble ouvrage. C est elle qui a préparé au travail et Cindustrie ces mêmes hommes, mendiants et vageboncls il y a quelques mois... œuvre in appréciable 1 l'amour du travail était pour ainsi dire éteint chez eux aujourd'hui ils le désirent, ils le demandent et cela avec d'autant plus de ferveur que leurs premières productions pièces de toile) ont été couronnées d'un plein succès. Ces faits proclament bien hautement le dé vouement des membres du Comité, qui aidés par le patriotisme et les largesses d'hommes non moins dévoués la glorieuse cause de la nation, ont pu effectuer tant de choses en si peu de temps. In ami de l'humanité souffrante* L'Indépendance, qui étale effrontément sa li vrée ministérielle, et le Journal de Liègequi s'en affuble chaque fois qu'il ouvre ses colonnes au juif hollaudais, ami intime de M. Rogier, n'ont pas eu honte de mettre MM. Malou, d'Huart, lirabant, De Sécus, De Lacoste, d'Anethan, etc., sur la même ligne que les candidats démagogues, écartés, grâce notre concours loyal et spontané, de la représentation nationale. C'est la, a nos yeux, une insulte contre laquelle nous voulons protester de toute l'énergie de notre âme; c'est un scandale commis par les amis de M.Rogier qui soulèvera juste titre l'indignation des honnêtes gens; c'est une injure qui va frapper en quelque sorte le Roi, qui appela plusieurs de ces anciens députés dans son conseil, et certes leur dévouement au souverain et nos institution ne se démenti jamais. Ce qui ajoute encore la gravité de l'insulte, c'est qu'elle part d'étrangers dont les accointances avec le ministère actuel sont de notorité publique. Le cabiuet le compreudra-t-il Organe des Flandres.) On parle de remauieinents ministériels. L'honorable M. Diimon-Dumortier prendrait le portefeuille des travaux. Il serait remplacé dans le gouvernement de la province du Hainaut par l'ho norable M. De Haussy, qui céderait l'honorable M. Verhaegen le portefeuille delà justice. M. Frère- Orbau deviendrait définitivement ministres des finances. Nous rapportons ces bruits sans y ajouter une foi entière. Nous doutons que l'honorable M. Frère consente perdre le fruit de l'apprentissage qu'il vient de faire au déparlement destraveaux publics, pour se jeter dans les détails nombreux et inconnus pour lui, du ministère des finances. Quant l'honorable M. Verhaegen, par l'ab sence de MM. Liedts, Dubus et Raikem, et la ma- ii ladie de M. Devaux, il se trouve presque le seul membre de la Chambre qui réunisse l'aptitude exigée pour présider aux travaux du parlement. On parle aussi de M. Lehon, qui remplacerait aux affaires étrangères M. D'Hoffschmidt, lequel irait aux travaux publics. Politique ACTES DC GOUVERNEMENT. Par arrêté royal du 19 j"'n» 'a démission du sieur M. F.-J. Marquette, de ses fonctions d'huis sier près le tribunal de première instance d'âpres, est acceptée. Par arrêté du i3, le ministre de la justice a agréé la nomination faite par l'autorité ecclésias tique du sieur P.-J. Carlier, la place d'auinonier de la maison d'arrêt de Courtrai, en remplacement du sieur A.-F. Bruneel, démissionnaire. Un arrêté royal du 19 juin, autorise le con seil communal de Pervyse changer la direction d'une partie du chemin vicinal de Pervyse 'a Dix- mude. On écrit de Bruges, le 20 juin L'état d'infir mité dans lequel se trouve notre vénérable prélat ne lui ayant pas permis de faire l'ordination. Mgr. l'évêque de Gand a bien voulu le remplacer. Sa Grandeur a ordonné hier dans l'église du Séminaire 12 prêtres, 12 diacres, 16 sous-diacres, 7 minorés et 26 tonsurés; il y avait plusieurs reli gieux parmi les ordinands. Il est question de fonder incessamment a Ostende un journal démocratique et constitutionnel dont la direction sera confiée M. De Vos, avocat Bruxelles. Cette feuille (quotidienne), adoptera le format des grands journaux, et s'occupera spécia lement des intérêts maritimes et de ceux de la malheureuse Flandre-Occidentale. {Journal de Tournay.) L'instruction de l'affaire de Risquons-Tout est terminée. La chambre des mises en accusation en sera saisie incessamment. On donne comme positif que les deux dé putés de Bruxelles honorés d'une double élection seraient résolus opter, M. Lebeau pour Huy et M. Depouhon pour Verviars. On lit dans l'Ami de l'Ordre Les élec tions de Huy ont offert un spectacle affligeant. Les électeurs campagnards étaient assaillis, insultés dans les rues; les abords du bureau électoral étaient envahis par la foule des agitateurs; les meneurs étaient partout. Enfin, pour couronner l'œuvre, on s'est porté contre M. Van den Steen, après les élec tions, 'a des insultes et mêmes k des violences in digues. Le Moniteur publie un rapport adressé au Roi par M. le Ministre de l'intérieur. Dans ce rap port M. Rogier propose a S. M. l'établissement d'une caisse centrale de prévoyance en faveur des instituteurs urbains. On assure que la dissolution des conseils pro vinciaux va être prononcée, les électeurs convoqués pour le 10 juillet et les nouveaux conseils se réu niraient le 18 du même mois. Indépendance L'Indépendance assure aujourd'hui qu'il n'y a rien de vrai dans les bruits qu'on cherche a accréditer au sujet de remaniement ministériel. Nous croyons pouvoir affitnerque la nouvelle de la suppression d'une université, et la création d'une école polytechnique, est parfaitement exacte. Il paraît que, daus le projet du gouvernement, l'université de Gand serait conservée, et c'est Liège que seraient établies les écoles spéciales. {Journal des Flandres.) Samediun triste accident est arrivé au Jardin Zoologique de Liverpool. Le grand élé phant Rajah, ayant été battu par son gardien, se révolta contre lui, le renversa d'un coup de trompe et le broya sous ses pieds. Les propriétaires de l'établissement résolurent de tuer cet animal dan gereux. On lui fit avaler deux onces d'acide prus- sique, mais ce terrible poison resta sans effet. On fit venir alors un détachement de carabiniers. Douze hommes tirèrent contre le colosse, qui ne fut pas tué la première décharge. Une seconde décharge l'abattit et il expira immédiatement. C'est

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 2