5" Compagnie.
4°" Compagnie.
5"" Compagnie.
6°" Compagnie.
Comme il importe de procéder au choix
des officiers avec réflexion et maturité,
nous invitons les gardes Fixer une réu
nion préparatoire. Pour faciliter cette opé
ration, chaque section devrait se procurer
une liste des membres de la compagnie.
Une fois le personnel connu, chacun serait
même de distinguer quels sont les plus
dignes et les plus capables de remplir les
emplois des différents grades.
Monsieur Éditeur,
-
les élections auront lieues /"Hôtel de Ville
(salle bleue.)
Rue au Beurre, rue Sl-Jean, rue de la Longue
Prairie, rue de la Courte Prairie, rue des Halles,
rue Janse'uius, rue de Dixmude (de la Grand'place
la rue S'-Martiu), rue du Viens Marché au Bois,
Cloître S'-Martin, rue de Boesingbe, Petite place.
Le nombre de gardes composant cette com
pagnie est de 92 elle se réunira pour les élec
tions, a l Hôtel de Ville (salle du rez de chaussée.)
Rue d'Elverdinghe, Marché aux Vaches, Marché
au Boisrue du Quairue de Dixmude (de la rue
S'-Martin a la porte de Dixmude), rue des Re-
collets, Brielen lez Ypres, S'-Jean lez Ypres.
Celle compagnie est composée de 83 gardes,
les élections auront lieues aux Halles (entrée par
le Nieuw-Werk.)
Rue de Thonroulrue Kauwekind, rue de
Menin, rue des Aumôniers, Place S'-Jacques,
Porte des Recollets, S'-Jacques lez Ypres.
Cette compagnie est forte de 88 gardes elle
se réunira pour l'élection de ses officiers etc.
/'estaminet l'Aigle d'Or, Grand'place.
Marché Bas, rue du Verger, rue de Cassel,
Marché aux Poulets, rue du Séminaire, rue de
l'Etoile, rue Notre Dame, rue des Pauvres Filles,
rue du Lombard, rue de la Bouche, rue de l'Es
planade, Esplanade, rue des Bouchers, rue du
Temple, S'-Pierre lez Ypres, S'-Nicolas lez Ypres.
Cette compagnie forte de 87 gardes se reu
nira pour l'élection de ses officiers etc. au Salon
d'Apollon, rue du Lombard.
On regrette de remarquer que les explications
qui vont suivre, très satisfesantes en partie, sout
empreintes d'une teinte de mauvaise humeur qui
Temonte clairement a autre chose que la lettre
d'un correspondant au sujet des écoles ptimaires
communales. Franchement, si k une date déjà
éloignée, nous avons combattu telle candidature
de député, nous croyons en avouant nos préfé
rences, avoir fait usage d'un droit de la presse
libre. Nous avions d'autant plus lieu de nous croire
l'abri de toute rancune de ce chef, que la même
candidature s'élant reproduite, nous nous sommes
abstenus de la contredire, ne voulant point paraître
d'une systématique persistance de vues. L'élimi
nation de M. Malou a-t-elle été la suite de cette
inconséquence conciliatrice? Nous en serions gran
dement contrarié mais quoiqu'il en soit, il est
toujours injuste de nous accuser d'une hainepro-
jonde contre quelques uns de nos concitoyens.
Les tendances de ce sentiment pervers n'existent,
nous en sommes convaincu, pas plus chez nos cor
respondants que chez nous.
Et puisqu'il s'agit de l'administration des écoles
communales, nous pouvons être d'autant moins
soupçonné de chercher h nuire a cet établissement,
que lorsque nous nous en sommes occupé, c'a été
uniquement pour lui prodiguer des encourage
ments et des éloges. Le correspondant ne parait
pas plus mériter un reproche h cet égard, puisque
se méfiant de l'exactitude de ses informations, il a
sollicité expressément des explications sur des faits
qu'il n'avançait qu'avec cette réserve.
Après l'élection de M. Vandenpeereboom, qu'a
vons nous dit? Que la ville avait voulu récom
penser le zèle de l'échevin. Est-ce de la haine?
N'avons nous pas ea mainte circonstance re
haussé les servicendus par la Régence dans la
disette? Est-ce daversion pour l'administration
dont il fait partie
Après cela, 1 correspondant apprend que
deux enfants, no'par leur imprudenceont été
enterrés musique) tête et avec un convoi de
cérémonie aussi nbreux que lors de l'inhumation
d'un membre du rps enseignant, et il trouve le
contraste suscepte de critique. 11 se fait que Ja
musique n'a pas mmpagné le convoi Y avait il
la une accusalugrave Rectifier une erreur
de ce genreeste dévoiler les tendances
d'hommes qui o recours au mensonge pour
jeter le blâmeeQuant au contraste signalé
par le correspondl, et aux explications qn il es
pérait sur certainsaints de la discipline des écoles
communales, M. indenpeerebooiu, n'a cru de
voir ni rencontrer s réflexions émises, ni fournir
les explications qcaprès tout intéressaient seules
le public. Il s'est frué 'a épiloguer sur la musique,
et mesure que sdongue épître avance on voit
que des piéoccupaons chagrines l'obsèdent et le
distraient de i'obt véritable de sa polémique.
C'est comme si pari les foudres de la victoire nous
entendions craquer 11 faut raser Carlhage.
Voici la pièce qi nous est adressée
Un de vos correspodauts, après avoir fait connaîtrepar
lettre insérée au Propagleur du 19 de ce mois, que deux enfants
qui étaient éleves l'éde primaire commuuale, se sont noyés
accidentellement samecdernier, ajoute nous ne pouvons dis
simuler notre ètonnemende ce que les deux morts ont été enterrés
avec un certain éclatmsique en téteenfin avec toute la pompe
que I on aurait pu accoror des sujets distingués
Les faits allégués paivotre correspondant, lui ont suggéré
des réflt-xious que je mibstieudrai de qualifier, mais qui me
paraissent au moins iiiteipeslives. Puisque lui-même demande
des explications qu'il ju,e évidemment nécessairesy n'eut-il pas
été plus logique d'alteulre ces explicatious avant d'iufliger un
blâme quelcouque mérié ou uou qui que ce soit
Ces explications, je n'empresse de les fournir.
Les deux morts nont Ué enterrés ni avec éclat ni avec pompe.
Il est d'usage, lorsqui nous avons le malheur de perdre un
de nos enfants, de dé&guer pour suivre le cortège fuuebre,
une section d'élèves de laclasse laquelle appartenait le défunt.
Cet usage est toujours soivi. Pour ne citer qu'un exemple qui
servira de réfutaliou a uu fait non fondé que votre correspon
dant ailirme également être vrai, plus de 5o élevés conduits
par Mr le Directeur de l'école ont atsisté l'eulerremeut de
M. Ed. 1 ameraud, et je erois devoir faire remarquer que ce
ieiine llOIllJll'' Alâv» ni A fl^lahlUtxmanl
A la demande de M. le vicaire Bossaert, professeur de doctiine
chrétienne, M. I,ameraud enseignait le catéchisme une
fractiou d'élèves de l'école dominicale.
Dans la circonstance dout parle votre correspondant, on a
cru devoir déroger d'aulaut moins cet usage constant, que la
vue d'uue mère en larmes et de deux cercueils renfermant les
dépouilles des enfants, victimes de leur imprudence, a paru
pouvoir faire, sur leurs camarades qui le jour même de l'acci-
deut avaient pris part aux études et aux jeux des 2 malheureux
morts si jeunes, une impression salutaire et peut-être assez
forte pour prévenir des malheurs semblables ceux que nous
avons déplorer. Afin de mieux atteindre ce but, Mr le pro
fesseur de dootriue chiétienne a même été prié d'ajouter
l'allocution qu'il adresse tous les dimanches nos élèves,
quelques mots concernant le triste événement qui avait eu lieu
la veille.
Il est vrai que le nombre des élèves qui suivaient le cortège
était plus cousidérahle le 18 qu'à i'ordiuaire, il était doublé:
car ou enterrait deux enfants qui avaient fait partie de deux
cours différents. Je crois pouvoir ajouter que ces deux pauvres
eufants avaient été préseuts samedi dernier toutes les leçons
de l'école du jour, que l'uu d'eux était trop jeuue pour fié-
queuter celle du soir; que l'autre avait, la demaude de ses
parents, obtenu une dépense j que l'événement doit avoir eu
lieu durant la classe du soir, et que d'ailleurs il serait absurde
de rendre rétablissement et MM. les Professeurs responsables
des fautes et imprudeuces commises en dehors des heures de
classe par les 600 enfants inscits sur les listes de l'école pri
maire communale gratuite.
Mais dit votre correspondant les deux morts ont été enter
rés...... musique en tête. Celte assertion est encore fausse, aucun
corps de musique n'a accompagné le cortège, aucune note n'a
été jouée ni avaut, ni pendant, ni après l'euterrement, ni sou
occasion.
Le 18, il est vrai, les frères d'armes de l'empire français ont
accompagné sa dernière demeure, un membre de cette so
ciété, "mais ce fait ne pouvait induire votre correspondant en
erreur. Car la musique du oorps des sapeurs-pompiers en tenue
et non celle de l'école marchait eu tête de ce cortège, la céré
monie réligieuse était célébrée l'église Sl-Matiu, enfin d'an
ciens et respectables soldats de l'empire, et non des jeunes
enfant*, accompagnaient le cercueil. En admettant même que
l'erreur fût possible que peut on penser d'un homme qui lance
de graves accusations contre uu établissement utile, sans as
surer de l'existence des faits sur lesquels ces accusations sont
bisées et si au contraire l'erreur était imposable, si jamais
elle n'a existé, que doit-on conclure de la lettre de votre cor-
r es pouvant? Je laisse au public le soin de répondre.
Je m'étais dispensé, jusqu'ici de repondre aux accusations
dirigées par votre journal ou ses correspondants contre l'admi
nistration dout j'ai l'h'»uueur de faire partie j mais dans les
circonstances actuelles j'ai cru devoir dévier de cette règle
tant daus l'intérêt de notre école primai.e que pour dévoiler
les leudauces de certains hommes qui ont recours même au
m« nsonge pour jeter le b âme sur ceux de leurs concitoyens
qu'ils semblent haïr profondément.
Dans l'intérêt de la vérité et de la justice, je vous prie de
vouloir bien insérer dans votre prochain numéro les explica
tious qui précèdent, et que votre correspondant a lui.même
jugées nécessaires.
J'ai, Monsieur l'Éditeur, l'honneur de vous saluer.
ALP. VASDEXPEEREIJOOW,
Échevin, chargé de la surveillance de i instruction
primaire.
La nomination de M. Rolin comme Ministre des
travaux publics a été favorablement accueillie, sur
tout dans les Flandres, dout cet honorable juris
consulte sera plus spécialement le défenseur au sein
du cabinet. Les opinions modérées de M. Rolin,
son rare talent, son activité infatigable justifient
pleinement le choix de la Couronne. Le Messager
est le seul journal des Flandres a qui cet acte in
spire de la mauvaise humeur. Il l'attaque avec sa
violence habituelle et avec cette injustice systéma
tique qui caractérise sa rédaction. Son langage ne
nous surprend pas nous pouvions nous y attendre,
nous ajouterons qu'il est de bon augure pour M.
Rolin. Défendant des intérêts personnels et des
idées anarchiques que la nation répudie, le Mes
sager compromet naturellement tout ce qu'il ap
puie. Voici quelques réflexions de l'Organe des
Flandres
C'est seulement hier matiD que M. Rolin a
envoyé a Bruxelles son adhésion aux offres qui lui
avaient été faites d'entrer dans le cabinet le Mo
niteur annonce aujourd'hui sa nomination.
M. Rolin apporte au ministère un talent supé
rieur, une habitude et un goût du travail extraor
dinaire, une éloquence admirable, une loyauté et
une sincérité que personne ue suspecte, et une
volonté ferme de travailler la conciliation et au
bonheur du pays. Le sacrifice qu'il fait de ses pro-
pfes intérêts pour se vouer au bien général nous en
est un sûr garant.
La nomination de M. Rolin sera on ne peut
plus favorablement accueillie dans les Flandres j et
il se présente heureusement une occasion de le
constater.
Mercredi prochain, 26 de ce mois, doit avoir
liu en notre ville l'élection d'un membre de la
Chambre des Représentants; le candidat de tous
ceux qui s'intéressent nos Flandres ne peut être
que M. Rolin. Il sera dans le ministère le défenseur
de nos intérêts; que les voix unanimes et nom
breuses de l'arrondissement augment la force et
l'influence que lui prêtera son beau talent. En
volant pour lui, nous voterons pour nous; nous
voterons pour les Flandres. Plus le nombre des
voix données M. Rolin sera considérable, et plus
efficacement pourra-t-il travailler pour nous.
LISTE DES JURÉS
Pour la première série du 3mP trimestre 1848.
1. Floriraond Roels, avocat k Bruges.
2. Charles Derinck, brasseur k Wyngene.
3. Jean Dieryckx, conseiller connu1 k Thourout.
4. Charles Van Wassenho^e, culliv'k Westk....
5. Louis Loentjens, vétérinaire k Thielt.
6. Jean De Jonghe, docteur en médecine k Bruges.
7. Pierre Breyne,conseiller communal a Wervick.
8. Henri Fraeys, notaire a Bruges.
9. Romain Slock, notaire k Ardoye.
10. Jean Kesteloot, conseiller comrn1 a Thourout.
11. Laga-Degeest, avocat k Roulers.
12. Auguste De Koniuck, brasseur k Harlebeke.
13. Ch.-L. Van Oost, propriétaire k Ruysselede.
14. P. Van Sielegheui-De Brouckere, notaire k
Ichteghem.
15. P. De Burggrave, cultivateur a Kemmel.
16. François Ameloot, cultivateur a Loo.
17. Pierre Herman, brasseur a Vive-S'-Eloy.
18. Ferdinand Colens, notaire k Bruges.
19. Ernest Coppin, brasseur k Messines.