NOUVELLES DIVERSES. Mr Peesleen-De Lampreel a été élu pour l'arrondissement judiciaire de Bruges Mr 4 an Dromme, pour l'arrondissement judiciaire de Furnes M'Donny pour l'arrondissementd'Ypres; et Mr Dumorlier pour l'arrondissement de Courlray. Cette dernière élection a été vivement contestée et il y a eu scrutin de ballottage entre MM. Goethals et Dumortier. Le pre mier a obtenu 26 voix et le second 54. Deux nominations restent encore faire. ÉLECTIONS. M. Roussel46 Ath. 11 y avait 53g votants. M. le prince de Ligne a obtenu 524 suffrages. Il y a eu i5 voix perdues. FRANCE. Paris, 2 juillet. ANGLETERRE. Londres, 2o juillet. ITALIE. I heure. Nous fesons arrêter le tirage du journal pour annoncer que MM. De Ivnuydt, d'Oslende, et Goethals, de Cour- trai. ont été élus également membres de la députation permanente. (Pairie.) Bruxellfs. Votants, 1,680; bulletins nuls, i4 majorité absolue, 834. M. Schumacher a obtenu. 1,607 suffrages. M. de Brouckere1,427 En conséquence MM. Schumacher et Ch. de Brouckere ont été proclamés membres de la Cham bre des Représentants. Gand. Il y avait élire un représentant en remplacement de M. Van Horebeke qui a opté pour Eccloo. M. Rolin, ministre des travaux publics, a été élu, Il a obtenu 1,597 suffrages sur 1,622 votants. Tournai. Les électeurs étaient convoqués pour élire un représentant en remplacement de M. Dumortier qui a opté pour Roulers. Il y avait 1,617 votants majorité absolue 809, M. AIlard Pecquereau, candidat de l'Association libérale, a obtenu 9,70 suffrages, et M. Errembaudt de Dudzeele 63 1 En conséquence, M. Allard-Pecquereau aélé pro clamé membre de la Chambre des Représentants. Waremme. M. Éloy de Burdine a été élu membre du Sénat. Il a obtenu quatre-vingt voix de majorité sur son concurrent M. Hennequin. Une disposition, en date du 24 de ce mois, de M. le Ministre des affaires étrangères, nécessitée par des économies apporter au budget de la marine de l'État, supprime le départ du i5 octobre 1848, du service régulier de navigation h voiles, entre Anvers et Syngapore et Batavia. L'affaire de Risquons-Tout, devant les assises de la province d'Anvers, reste fixée au 9 août. Les voisins de la citadelle de Gand, vers la porte de Courtrai, ont été subitement inondés dans la nuit du 24 au 25 en quelques minutes l'eau avait rempli les caves et se trouvait même au rez- de-chaussée une hauteur assez considérable pour permettre la navigation en barquette. Les habitants attribuent ce fâcheux accident aux travaux que le génie militaire a récemment exécutés et se propo sent de réclamer des dommages et intérêts devant les tribunaux. Avant hier, pendant une bonne partie delà soirée, de nombreux groupes d'ouvriers ont circulé bruyamment dans les principaux quartiers de la capitale, notamment rue Haute, Montagne de la Cour et Place Royale le nombre pouvait s'en élever 3oo environ. Ils faisaient retentir l'air de refrains nationaux et autres chantés en chœur. L'attroupement, du reste très-inoffensif, a fini par se dissiper paisiblement. Cette démonstration était accueillie avec une indifférence marquée, et si nous en faisons mention, c'est moins pour y attirer l'at tention du public que pour constater la continua tion de certaines menées condamnées a l'avance par les honnêtes gens. Nous ne saurions trop le répéter aux ouvriers, la tranquillité et l'ordre sont les plus sûrs garants de l'aroélioralions de leur sort dans un avenir peu éloign*. Mardi soir, £6 heures, par suite des nouvelles reçues du Limborrg néerlandais, une compagnie des chasseurs-carjbiuiers de la garnison de Brux elles est partie piécipitamment de cette ville par le chemin de fer iu Nord, pour se rendre dans la direction de Tongres et de Hasselt, l'extrême frontière. Ou lit dans 1ndèpendant du Luxembourg: Les céréales étaient en si grande abondance, jeudi dernier, au marché d'Arlon, que la plupart de nos cultivateurs ont été forcés de laisser leurs grains en ville, pour les exposer en vente, jeudi prochaiii. On offrait l'hectolitre de froment de première qualité a 12 fr. io et i3 fr. mais les acheteurs manquaient. Les cultivateurs ont hâte de vider leurs greniers et leurs g anges pour rentrer les produits de cette année. La Société Générale était intéressée pour une part importante dans l'emprunt que le gouverne ment français avait négocié avec la maison Roth schild, peu de temps avant la révolution de février. La résolution que la République vient de pren dre de tenir compte du montant de cautionnement de vingt millions, qu'en droit elle pouvait confis quer, fait rentrer notre grande Banque dans une avance de plus de 1,200,000 francs qu'elle pouvait croire jamais perdus. Depuis plusieurs jours, des ordres ont été donnés pour interdire toute communication avec les déte nus politiques, non-seulement aux personnes qui avaient précédemment reçu des permis du général Bertrand, mais même aux membres de l'Assemblée nationale. [Union.) Bien que contracté des conditions onéreuses, l'emprunt, d'ailleurs indispensable, semble avoir produit un bon effet sur les affaires qui reprennent sensiblement. La foire de Beaucaire est excellente cette année, les manufactures de draps et d'indien nes de Troyes et de Mulhousse sont très-occupées. Enfin la confiance renait et la circulation reparaît. On lit dans le Bien public M. le général Oudiriot, commandant en chef de l'a rmée des Alpes, fait ses préparatifs de départ. Le général doit se rendre immédiatement au quar tier-général de l'armée Grenoble. Il n'y a cepen dant rien d'arrêté sur l'intervention. Le comité des affaires étrangères a dû conférer avec le chef du pouvoir exécutif sur cette importante question. On lit dans le même journal Des correspondances particulières disent que les Autrichiens, après avoir quitté Ferrare, sont rentrés dans cette place. Sur la foi de ces événe ments, sans doute, un journal du matin dit que l'armée des Alpes a reçu l'ordre d'entrer en Italie. Nous croyons cette nouvelle au moins prématurée.» On a surpris, il y a quelque temps, la Vil— lette un projet concerté entre vingt cinq misérables contre le général Cavaignac mais la surveillance qui protège le chef du pouvoir exécutif rend illu soires toutes les tentatives qui s'adressent lui comme celles qui s'attaqueraient désormais la société tout entière. Une consultation de médecins a eu lieu le 23 pour le général Bedeau. Les médecins ont ordonné la translation la compagne de l'honorable général aussitôt que son état le permettrait, et une absten tion complète de travail pendant plusieurs mois. L'état de santé du général est d'ailleurs aujour d'hui plus satisfaisant. I.a nuit a été bonne, et les médecins ont repris quelqu'espoir. Rien n'égale en ce moment l'activité qui règne dans toutes les fabriques d'armes de France, si c'est celle de l'exportation. On voit par les états de la douane que des laissez- passer ont été demandés et accordés pour livrer près de 1 million 200,000 armes depuis février dernier, les unes au Wurtemberg, les autres au gouvernement sarde, au Pape, aux Vénitiens, aux Milanais, aux Génois, etc. Il va, dit-on, être présenté un projet de loi relatif a la suppression de travaux publics, le di manche. C'est le 28 juillet, s'il faut en croire les feuilles anglaises, que l'insurrection doit éclater en Irlande. Le fait est que, si le parti du mouvement est résolu a engager une bonne fois la lutte, il ne peut plus tarder de la commencer, car le moindre délai per mettrait au gouvernement d'étouffer la révolte dans son germe. Les choses sont, au surplus, arrivées au point qu'une explosion est en quelque sorte iné vitable. En Angleterre, l'état des esprits n'est guère propre non plus rassurer le gouvernement. Aussi a-t-il cru de'j'a devoir prendre des mesures de pré caution Londres. A Liverpool aussi on a des craintes pour le maintien de l'ordre. On écrit de Cork le 22, que quelques désor dres sans gravité ont eu lieu dans cette ville. Les troupes étaient sur pied depuis trois jours et étaient exténuées de ce pénible service. Les proclamations du lord lieutenant ont été partout déchirées. 11 en a été de même Waterford. M. John O'Connell, qui se trouve en ce moment Cove, vient d'adresser une exhortation toute pa cifique aux partisans du rappel de l'Union. Il con seille les moyens légaux et constitutionnels comme la seule voie de salut pour l'Irlande. Mais aujour d'hui la voix du fils de l'agitateur a perdu toute influence. Le Times dément la nouvelle de la maladie du prince de Joinville annoncée par des journaux français. La tranquillité n'avait pas encore été sérieu sement troublée en Irlande, a la date des dernières nouvelles. Les plus grandes précautions étaient prises par le gouvernement mais on croyait que le désarmement ne s'opérerait pas sans de nombreux obstacles, la plupart des personnes qui sont pour vues d'armes étant résolues les enterrer. A la suite de la pointe poussée parles Autrichiens sur Ferrare, un engagement assez important a eu lieu entre eux et les Piémontais Governolo, lieu de passage sur le Bas-Mincio. Les Autrichiens, qui s'étaient retranchés dans cette position, au nombre de deux raille, ont été attaqués et refoulés sur l'autre rive. Ils ont perdu, dit-on, 3oo hommes tués ou blessés et 5oo prisonniers. Les Piémontais ont pris un drapeau et deux canons. Les journaux de Paris annoncent la nouvelle de l'acceptation officielle par le Roi de Sardaigne, de la couronne de Sicile pour son fils, le duc de Gènes, et une protestation adressée par le Roi de Naples aux différents cabinets contre l'érection du nouveau royaume de Sicile et la nomination du duc de Gênes. Nous ne savons si ces deux nouvelles sont bien authentiques; mais les correspondances de Florence du 18 parlent également du passage dans cette ville, ce jour-l'a même, d'un courrier venu de Naples et se rendant Turin, et que l'on disait porteur de la protestation du Roi Ferdinand. Quant l'acception de la couronne de Sicile par le Roi de Sardaigne, pendant que quelques jour naux prétendent, comme nous venons de le dire, qu'elle a été transmise officiellement M. de Villa- franca, envoyé sicilien, d'autres la présentent en core comme douteuse. La suppression des Jésuites a été votée la presque unanimité par la Chambre des Députés de Turin. Quatre députés seulement l'ont retirée: MM. Despine, Berreaux, Jacques Benso et le comte Balbo, qui, lui, du moins, prend au sérieux ses doctrines libérales. Chose incroyables, tous les ecclésiastiques députés ont voté la suppression. II y a tel Jésuite, tel Oblat, telle dame du Sacré- Cœur qui a porté ses biens la Congrégation dans le sein de laquelle il croyait devoir passer sa vie on détruit la Congrégation, ou bannit l'individu et l'on prend ses biens, sans même lui laisser de quoi vivre. La pension alimentaire n'est accordée qu'à l'apostasie, et encore l'étranger n'y a-t-il aucun droit. Ce ne sont pas des mandarins chinois qui pro noncent contje des religieux catholiques ces peines odieuses, ce sont des représentants d'un pays ca tholique

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 2